Bonsoir,
Il paraît que la consommation en Km/passager des avions à turbopropulseurs (type ATR 72) est deux fois moins élevée que celle des jets ?
Pourquoi cette technologie n'est pas développée de manière plus importante ?
Jean
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Bonsoir,
Il paraît que la consommation en Km/passager des avions à turbopropulseurs (type ATR 72) est deux fois moins élevée que celle des jets ?
Pourquoi cette technologie n'est pas développée de manière plus importante ?
Jean
Bonsoir,
Alors oui et non. Déjà je n'aime pas trop l’appellation jets, on sait pas de quoi on parle. Donc entre un turbopropulseur et un turboréacteur, la grande différence est la vitesse de vol, dans mes souvenirs en dessous de 800km/h pour le premier pour être rentable. L'altitude est également limitée pour ce type de moteur. En gros c'est bien pour des avions à court-moyen rayon d'action et vitesse lente. Après, un turboréacteur double flux à grand taux de dilution est largement plus avantageux pour les longues distances rien que par l'altitude de vol.
En revanche le turbopropulseur est pas mal pour les militaires pour la longueur de piste nécessaire.
Ashrak
il n'y a pas que le prix du billet qui entre en ligne, la paye des équipages (et éventuellement des passagers en mission), l'amortissement du matos entrent en ligne de compte.
et comme il y a un facteur proche de 2 en vitesse (donc en temps de vol), les coûts d'un cotés sont justifiés par les économies de l'autre...
Jusqu'ici tout va bien...
Il y a aussi les effets sur la planète.
Comme le transport aérien consomme 30 % du pétrole, pour environ 1 % de la population, il serait utile de réduire la consommation des appareils, même si le temps de trajet est un peu plus long.
Jean
Oui mais va dire ca a au PDG de truc et de machin qu'il faut que leurs commerciaux prennent maintenant des avions moins rapides et donc qu'ils gagnent moins d'argent...
Bonsoir,
Pour compléter un peu ma réponse, ton interrogation est tout à fait justifiée. Un turbopropulseur conventionnel a un rendement correct jusqu'à Mach 0.55. Ensuite en utilisant une technologie dite "hélice rapide" on peut étendre d'avantage son domaine de vitesse avec bon rendement. Le turbopropulseur est un peu la logique du turboréacteur à grand taux de dilution poussée au maximum (suppression du carter car à grand diamètre le carter est trop lourd).
Des solutions sont à l'étude pour diminuer la consommation spécifique des moteurs, on peut parler du concept openrotor par exemple, si on ne peut pas faire des hélices très grand diamètre, on réalise deux "étages" d'hélices contra-rotatives (du fait du doublement des étages on perd un peu de perfo par augmentation de la compression mais on est dans un domaine où la variation est très faible.
Pas mal de pistes sont à l'étude pour améliorer la consommation comme le changement de cycle thermo ou encore le ralentissement de la vitesse d'entrée de l'air dans le moteur.
Bonjour,
Dans ce cas precis de deux "etages" quelle sera l'orientation des palles d'une helice par rapport a l'autre?
Cordialement,
Bonjour,
Tu peux déjà observer des exemples qui volent (le concept n'est pas nouveau) comme le D-27 dans la version traction ou le GE-36 en propulseur. Le but est de compenser une différence fondamentale entre un turboréacteur et un turboprop, l'intake est complètement axial dans le premier cas mais pas dans le second, tu as donc pas mal de vitesse tangentielle à la sortie du premier étage, le second est calé (clocking) pour récupérer les filets (le pitch est inversé également je crois). En principe en sortie tu as quasiment un flux axial, l'air à mieux travaillé.
Ashrak
C'est totalement faux.
Le transport aerien mondial représente 2% de l' utilisation du pétrole mondial.
Parce que les gens ne veulent pas passer deux plus de temps dans le transport dans l' avion.
Vous faites comment pour aller par exemple au Japon en turboprop ?
http://www.usinenouvelle.com/article...r-2013.N190178ATR accélère la cadence de livraisons d'avions pour 2013
23 Janv 2013
Le constructeur d'avions légers ATR, coentreprise entre EADS et l'italien Finmeccanica, a annoncé le 23 janvier viser 80 livraisons d'avions en 2013 et 90 en 2014, une nette accélération de son rythme de production destinée à écouler son carnet de commandes, notamment en Asie.