Vous savez certainement mieux que moi que la production des papiers scientifiques est un vrai scandale. Je n'en dis pas plus.
Quel rapport avec l'âge ? Quant à parler de "déconnexion", j'ai plutôt l'impression que :
... dénote d'une méconnaissance de la législation et des problématiques du travail en tant que milieu social. En particulier la très grande fragilité (volontaire ou non) desdites start-ups, certaines n'étant qu'un prétexte véritablement véreux pour récolter des fonds (arnaque au crossfounding, etc), d'autres (surtout holdings) n'étant que ce que jargoniquement on nomme des patent-trolls (achat de brevets, aucun développement ni mise en application, "exploitation" des droits via juteuses royalties...). Hormis les cas véreux, les start-ups ne sont pas un milieu spécialement épanouissant, les contraintes pesant lourdement sur chaque membre/collabrateur le plus souvent par défaut de redondance en plus de la difficulté à générer les premiers revenues et surtout péréniser une clientèle suffisante.
Donc pour un ingénieur fraîchement diplomé, clairement la start-up est une option hasardeuse -- mieux vaut une moyenne à grande entreprise/industrie, ou une petite entreprise/industrie bien assise qui n'a plus rien d'une jeune pousse. Pour l'ingénieur qui souhaite un confort budgétaire aussi. Restent les ingénieurs aventureux et un minimum expérimentés voire encadrés dans leurs démarches, surtout avant de s'engager dans une ("mise en eau de") start-up. Reste surtout à avoir un concept commercialement valide, ce que certains oublient ; et un marketing pas trop déconnecté, ce qui fait parfois/souvent défaut.
Autre chose :
Déjà les maths n'ont rien de "redoutable", c'est surtout un outil et même dans des métiers a priori non scientifiques (marketing, comptabilité, ouvrier, infographiste, etc). Croire que ce serait toujours/forcément "des maths de petit niveau", c'est pécher de préjugé avec lacunes. Y'a des calculs calculs longs et simples mais aussi d'autres plus "courts" et plus compliqués (ex : marge de progression d'un marché, mutation du marché automobile, animation 3D d'une chevelure, armurier...).Le métier de scientifique est de plus en plus difficile. Normal, puisque il faut être plus intelligent que tous les scientifiques qui nous ont devancés pour pouvoir espérer faire une découverte.
Le métier de scientifique doit être réservé à une élite de surdoués.
D'autant que les mathématiques qui sont utilisées sont d'un abord pour le moins redoutable.
Ensuite il n'est pas très difficile de devenir chercheur scientifique. Enfin, si : il faut :
- Avoir l'esprit scientifique :
- comprendre le pourquoi et le comment de la méthodologie expérimentale "ou" de recherche (ex : méthodes archéologiques)
- comprendre le pourquoi et le comment de la méthodologie théorique (scientifique)
- comprendre le pourquoi et le comment de la méthodologie analytique (scientifique)
- comprendre la construction de la connaissance scientifique, son objet comme sa nature, voire son histoire
- avoir un minimum de notions épistémologiques dont critères scientificité et leur application, les limites de la science et de la scientificité
- apprécier la (nécessaire?) part philosophique (et non pas spirituelle ou patasophique) qui imprègne les sciences (théorie de la connaissance, ontologie, phénoménologie, éthique, analyse, raisonnement, logique...) autant que les différences entre la science moderne et sa "discipline mère" (pas/plus la même ontologie, l'éthique expérimentale, la construction d'une connaissance (donnée ou théorie) scientifique, la notion de fiabilité...)
- Être enthousiastement rigoureux, avec une essentielle part de stakhanoviste de la vérification et du discernement. L'autodiscipline, vis-à-vis des biais possibles autant que de l'imagination, est particulièrement prégnante.
- Maîtriser le corpus de connaissance d'une discipline scientifique pour pouvoir servir ladite discipline. C'est un vrai sacerdoce et tous n'y parviennent pas, qui reprochent aux scientifiques de ne pas accepter "d'idée nouvelle", se croyant plus "ouverts" ou plus malins pour réinventer l'eau tiède quand il ne s'agit pas carrément d'eau déshydratée.
- Ultimement, avoir une cusiosité insatiable autant qu'éduquée, non pas naïve et sauvage. Ne pas savoir ce qu'on cherche, ou ne pas savoir circonscrire sa recherche, pénalise les vélléités de "trouver" quoi que ce soit. La sérenpidité (si chère au grand public) n'entre qu'en part relativement négligeable des découvertes scientifiques. La (seule) "recherche" "par sérenpidité" n'aurait pas mené bien loin, n'était la recherche dirigée/structurée/préparée qui balise tout le reste du corpus.
J'aimerais beaucoup voir la citation et sa source.
Auriez-vous loupé certains évènements ? Comme par exemple la création puis normalisation internationale du test de toxicité sur peau artificielle par le (grand) groupe L'Oréal ? Innovation qui a notamment permis de limiter les tests cosmétiques sur animaux. Citons aussi les réseaux de téléphonie mobile qui n'auraient guère pu se faire jour à partir de start-up. On peut aussi s'attarder sur Évian (groupe Danone) et les premières bouteilles PVC + les premières bouteilles compactables. Et cætéra.
Moins que ce vexer, je pense qu'il survient des moments de lassitudes. Une réaction possible face à des assertions fausses affirmées péremptoirement.
Dites simplement que vous ignorez de quoi il retourne et quelles expériences sont menées aux CERN.
C'est préjuger de beaucoup de choses et c'est ne pas apprécier certaines découvertes décoiffantes comme la vitesse de la lumière (plutôt que son instantanéité), l'évolution darwinienne, la définition mathématique du zéro, la génétique dont lois mendéliennes, la tectonique des plaques, etc. Dans le genre changement de paradigme, on n'est par exemple pas à l'abris de découvrir des dimensions supplémentaire.
Quel rapport avec le reste ?
Peut-être pas les mêmes pour tout le monde, concernant les "évidences"
Je pense qu'il ne faut pas confondre l'innovation (= recherche & développement) et la recherche scientifique dite fondamentale. Il existe aussi une part de mécènat privé parfois carritative (associations loi 1901 tel la fondation ARC ou le Téléthon) autour de la recherche dite appliquée.D'accord, mais j'imagine que la grande majorité des brevets des constructeurs automobiles sont quand-même loin de la science. Je ne dis pas qu'améliorer une commande d'essuie-glace n'a pas d'intérêt, mais peut-on comparer ce genre d'innovation (relevant de l'art de l'ingénieur) avec les découvertes scientifiques (qui sont le fait des chercheurs)?
Sauf que la rupture technologique a été le remplacement du dirigeable par l'avion.Réduire le poids d'un Airbus, c'est bien beau, mais il y a quand même des limites physiques. Le composite a été un progrès, mais c'est pas possible de réduire encore beaucoup plus le poids. Une technologie de rupture serait de remplacer l'avion par autre chose comme ... un dirigeable par exemple.
Avis de comptoir. Personnel, certes. Guère étayé quant aux besoins réels en électricité, surtout côté industriel, ni réaliste sur les conditions de production tant proposées qu'imaginées (proposition de maltraitance sur animal sans motif légalement admissible + aucun compte des contraintes d'entretien + aucune idée concernant la viabilité à l'échelle régionale et/ou la robustesse d'un tel "système", etc, etc).
Enfin... Disons qu'il y en a qui confondent fiction et science C'est ce qui a donné naissance à l'hoax qu'Apollo 11 ne se serait jamais posé sur la Lune ou encore la vague de panique qui a frappé des états-uniens un certain soir de 1938 lors de la diffusion à la radio d'une adaptation feuilleton d'une fiction SF appelée la Guerre des mondes.
Re-,
Hum ! Disons que la "limite physique", c'est la résistance théorique d'une structure monocristalline en atomes de Fe ou de C ... Il y a encore BEAUCOUP de marge !Réduire le poids d'un Airbus, c'est bien beau, mais il y a quand même des limites physiques. Le composite a été un progrès, mais c'est pas possible de réduire encore beaucoup plus le poids. Une technologie de rupture serait de remplacer l'avion par autre chose comme ... un dirigeable par exemple.
Pour l'instant, on ne sait pas vraiment ... La recherche fondamentale et appliquée ... continue !
Certes ... la prospective technologique n'est pas une science exacte. Mais certaines révolutions sont en cours MAINTENANT (biotechs, matériaux, procédés de fabrication ...). Il en sortira CERTAINEMENT des choses très surprenantes dans les prochaines décennies !
Amitiés,
Jean
Bien évidemment qu'il faut sortir de sa zone de confort dans une start-up, qu'il faut aller "pitcher" son concept et "pivoter" en fonction des feedbacks clients.... dénote d'une méconnaissance de la législation et des problématiques du travail en tant que milieu social. En particulier la très grande fragilité (volontaire ou non) desdites start-ups, certaines n'étant qu'un prétexte véritablement véreux pour récolter des fonds (arnaque au crossfounding, etc), d'autres (surtout holdings) n'étant que ce que jargoniquement on nomme des patent-trolls (achat de brevets, aucun développement ni mise en application, "exploitation" des droits via juteuses royalties...). Hormis les cas véreux, les start-ups ne sont pas un milieu spécialement épanouissant, les contraintes pesant lourdement sur chaque membre/collabrateur le plus souvent par défaut de redondance en plus de la difficulté à générer les premiers revenues et surtout péréniser une clientèle suffisante.
Parfois vaudrait mieux être aveugle que de lire certaine chose.Donc pour un ingénieur fraîchement diplomé, clairement la start-up est une option hasardeuse -- mieux vaut une moyenne à grande entreprise/industrie, ou une petite entreprise/industrie bien assise qui n'a plus rien d'une jeune pousse. Pour l'ingénieur qui souhaite un confort budgétaire aussi. Restent les ingénieurs aventureux et un minimum expérimentés voire encadrés dans leurs démarches, surtout avant de s'engager dans une ("mise en eau de") start-up. Reste surtout à avoir un concept commercialement valide, ce que certains oublient ; et un marketing pas trop déconnecté, ce qui fait parfois/souvent défaut.
Qu'avez-vous à perdre à 25 ans si ce n'est vos rêves et vos illusions ? Vivre le rêve d'un autre est la chose la plus terrible qui soit.
Rêver d'impacter le monde..., mais cela vous fait déplacer des montagnes !
Bien sur qu'il y a 99% d'échouer, et alors ? Est ce si grave ?
Vous plaisantez j'espère. Lire un papier de maths c'est pas la même chose que lire du Pagnol.Autre chose :
Déjà les maths n'ont rien de "redoutable", c'est surtout un outil et même dans des métiers a priori non scientifiques (marketing, comptabilité, ouvrier, infographiste, etc). Croire que ce serait toujours/forcément "des maths de petit niveau", c'est pécher de préjugé avec lacunes. Y'a des calculs calculs longs et simples mais aussi d'autres plus "courts" et plus compliqués (ex : marge de progression d'un marché, mutation du marché automobile, animation 3D d'une chevelure, armurier...).
Mais qu'est ce que c'est que cette liste à la Prévert ?Ensuite il n'est pas très difficile de devenir chercheur scientifique. Enfin, si : il faut :
- Avoir l'esprit scientifique :
- comprendre le pourquoi et le comment de la méthodologie expérimentale "ou" de recherche (ex : méthodes archéologiques)
- comprendre le pourquoi et le comment de la méthodologie théorique (scientifique)
- comprendre le pourquoi et le comment de la méthodologie analytique (scientifique)
- comprendre la construction de la connaissance scientifique, son objet comme sa nature, voire son histoire
- avoir un minimum de notions épistémologiques dont critères scientificité et leur application, les limites de la science et de la scientificité
- apprécier la (nécessaire?) part philosophique (et non pas spirituelle ou patasophique) qui imprègne les sciences (théorie de la connaissance, ontologie, phénoménologie, éthique, analyse, raisonnement, logique...) autant que les différences entre la science moderne et sa "discipline mère" (pas/plus la même ontologie, l'éthique expérimentale, la construction d'une connaissance (donnée ou théorie) scientifique, la notion de fiabilité...)
- Être enthousiastement rigoureux, avec une essentielle part de stakhanoviste de la vérification et du discernement. L'autodiscipline, vis-à-vis des biais possibles autant que de l'imagination, est particulièrement prégnante.
- Maîtriser le corpus de connaissance d'une discipline scientifique pour pouvoir servir ladite discipline. C'est un vrai sacerdoce et tous n'y parviennent pas, qui reprochent aux scientifiques de ne pas accepter "d'idée nouvelle", se croyant plus "ouverts" ou plus malins pour réinventer l'eau tiède quand il ne s'agit pas carrément d'eau déshydratée.
- Ultimement, avoir une cusiosité insatiable autant qu'éduquée, non pas naïve et sauvage. Ne pas savoir ce qu'on cherche, ou ne pas savoir circonscrire sa recherche, pénalise les vélléités de "trouver" quoi que ce soit. La sérenpidité (si chère au grand public) n'entre qu'en part relativement négligeable des découvertes scientifiques. La (seule) "recherche" "par sérenpidité" n'aurait pas mené bien loin, n'était la recherche dirigée/structurée/préparée qui balise tout le reste du corpus.
Alors que la réalité, c'est devoir travailler sans budget et devoir pondre un maximum d'articles scientifiques que jamais personne ne lira.
Bonjour noir-ecaille, Re-,
Oui ...Je pense qu'il ne faut pas confondre l'innovation (= recherche & développement) et la recherche scientifique dite fondamentale. Il existe aussi une part de mécènat privé parfois carritative (associations loi 1901 tel la fondation ARC ou le Téléthon) autour de la recherche dite appliquée.
La recherche fondamentale n'a pas d'applications DIRECTES, même si certaines disciplines peuvent en avoir davantage d'indirectes AUJOURD'HUI ou dans un avenir prévisible ...
On peut avoir aussi du mécénat privé en recherche fondamentale, sachant que pas mal de labos de recherche font les deux. Un des enjeux des prochaines années est justement le développement de ce mécénat, devant l'assèchement des fonds publics.
Amitiés,
Jean
Re-,
Certes ... Bon, il n'y a pas que "pitcher" dans la vie ! Mais il est vrai que le travail en startup est très spécifique : le résultat attendu, concret, est que "ça marche" avant tout, à la satisfaction du client !
[J'espère que sur les dizaines de porteurs de projets que je vous chaque année, il y en a plus de 1 % qui réussissent ! En fait, c'est plus proche de 25 à 30 % POUR CEUX QUI ONT VRAIMENT DEMARRE LEUR PROJET ...QUOTE]Parfois vaudrait mieux être aveugle que de lire certaine chose.
Qu'avez-vous à perdre à 25 ans si ce n'est vos rêves et vos illusions ? Vivre le rêve d'un autre est la chose la plus terrible qui soit.
Rêver d'impacter le monde..., mais cela vous fait déplacer des montagnes !
Bien sur qu'il y a 99% d'échouer, et alors ? Est ce si grave ?
C'est vrai ... A un certain niveau, les maths sont quasi-ésotériques, mais ça ne concerne vraiment que les "vrais" matheux, catégorie Médaille Fields. Pour l'immense majorité des chercheurs, les outils mathématiques sont nettement plus abordables ...
Travailler sans budget, c'est malheureusement souvent le cas ... Si vos articles ne sont ni lus ni surtout cités, c'est quand même ennuyeux ....
Amitiés,
Jean
Sur-interprétation tendancieuse : obi ne se vexe pas, il dit qu'il n'est pas d'accord. Là c'est toi qui amène la discussion sur un terrain personnel.
Pour le reste je préfère ne pas commenter : on ne commente pas une caricature ; on l'apprécie ou non.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
C'est juste moi ou cette discussion n'a vraiment rien de scientifique ? Je l'avais prise sur le ton de l'humour au départ étant entendu que les termes eux mêmes sont peu comparables (il existe des diplômes d'ingénieur mais il n'existe pas de diplôme de "scientifique" par exemple) et que leur interprétation est très divergente en fonction des cultures (pour les américains un ingénieurs est un technicien et d'un niveau "scolaire" inférieur à un PHD, pas chez nous).
Et derrière tous ces anglicismes volontairement absconds (qui n'apportent rien même et surtout connaissant le baseball, etc), qu'est-ce qui, à part votre conviction personnelle pour le moment non-étayée, "justifierait" l'assertion suivante :
... ou encore :
Manœuvre rhétorique sur le pathos façon raillerie en lieu et place de récuser à l'aide d'un raisonnement.
Appel au pathos encore une fois en lieu et place d'argumentaire.
Par ailleurs et sous couvert de "galvaniser les troupes", ne tiens nullement compte d'aspects comme :
- les relations sociales
- la forte pression sur les individus en situation précaire dans de multiples domaines (famille, couple, logement, achats avec empreint, crédit, vacances, amis, bien-être et santé, sécurité économique...)
- l'échec social, dont l'impact psychologique peut se prolonger bien au-delà de la "seule" sphère professionnelle
Réponse :
... sans oublier qu'il n'y a pas que les sciences pures et dures mode chercheur qui feraient appel à l'outil mathématique. J'invite noumen par exemple à se plonger dans la stratégie d'entreprise avec notamment les études de marché, les diagnostics, le positionnement, les bilans, la prospective... Sans outil mathématique, difficile d'avoir une stratégie solide et surtout adéquate.
Manœuvre rhétorique sur le pathos façon raillerie en lieu et place de récuser à l'aide d'un raisonnement.
Préjugé gratuit en plus d'être méprisant vis-à-vis des publications scientifiques.
cela tombait sous le sens, mais il n'est pas si mal de le rappeler.... sans oublier qu'il n'y a pas que les sciences pures et dures mode chercheur qui feraient appel à l'outil mathématique. J'invite noumen par exemple à se plonger dans la stratégie d'entreprise avec notamment les études de marché, les diagnostics, le positionnement, les bilans, la prospective... Sans outil mathématique, difficile d'avoir une stratégie solide et surtout adéquate.
.
mais si noumen est un pro de la start up, il ne l'a pas démontré.
\o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/
Merci d'éviter les propos trop dénigrants ou agressifs. On peut réfuter des propos avec lesquels on est en désaccord de façon ferme mais courtoise.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Bonjour minushabens, Re-,
C'est vrai en automobile ... Ca peut l'être beaucoup moins chez Dassault ou telle startup techno ou biotech de pointe, qui vont se situer au moins à un niveau "recherche appliquée" voire recherche fondamentale + brevets.D'accord, mais j'imagine que la grande majorité des brevets des constructeurs automobiles sont quand-même loin de la science. Je ne dis pas qu'améliorer une commande d'essuie-glace n'a pas d'intérêt, mais peut-on comparer ce genre d'innovation (relevant de l'art de l'ingénieur) avec les découvertes scientifiques (qui sont le fait des chercheurs)?
L'un des enjeux est justement de "tirer" le maximum de startups basées sur des brevets à partir de la recherche fondamentale ...
Amitiés,
Jean
C'est l'ingénieur le meilleur!
Bonjour ansset, Re-,
Tu as raison pour les startups TECHNO ! Mais elles sont une minorité !
La plupart des startups sont des boîtes "marketing" et/ou "Internet", qui fonctionnent sans brevets ni véritable R&D autre que le développement informatique ...
Amitiés,
Jean
certes, mais je pensais que le sujet portait sur les scientifiques !
et pas, comme mentionné plus haut comme des boites qui proposent du covoiturage par exemple.
car je n'y vois aucun rapport avec le sujet.
Re-,
Tu as raison ... Je précise toujours, voyant passer tant de projets de startups "non technos" ...
Amitiés,
Jean
Nietzsche disait "La science donne beaucoup de satisfaction à celui qui y consacre son travail et ses recherches mais fort peu à celui qui en apprend les résultats".
Donc un scientifique aura plus de plaisir qu'un ingénieur dans sa manière de connaitre les sciences. Par contre l'ingénieur doit trouver son plaisir non pas dans le résultat scientifique en lui-même mais dans son utilité à produire autre chose.
Pour le scientifique, la science est une fin en soi, pour l'ingénieur ce n'est qu'un moyen.
En 2015, il semble que la voie technologique (celle de l'ingénieur) offre un meilleur épanouissement professionnel que celle de la science pure et dure. (Avis personnel bien sur)
bjr,
c'est être un peu simpliste, non ?
un ingénieur ne serait pas scientifique ?
ou bien s'agit il d'une opposition chercheurs/ingénieurs.
à ton avis, quelle est la proportion ?
d'autant que beaucoup sont les deux à la fois.
Cdt
Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Parce que c’est plus facile. Pour faire simple, il y faut beaucoup plus de réflexion et d’inventivité que n’en ont les gens même très intelligents.
Implicitement, ici, scientifique revêt le manteau de chercheur en science, nécessairement.
C'est absolument impossible, l'intersection entre les deux est l'ensemble vide.
là, tu m'estomaques.
alors essayes de faire encore plus simple....
tu auras peut être raison.
Bonjour ansset, noumen, bonjour à toutes et à tous,
Il y a de la recherche fondamentale en technologie (matériaux, énergie, procédés de fabrication) et pas mal d'ingénieurs devenus chercheurs y travaillent. Ils font même partie de mon environnement, et cela m'honore !Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Parce que c’est plus facile. Pour faire simple, il y faut beaucoup plus de réflexion et d’inventivité que n’en ont les gens même très intelligents.
Implicitement, ici, scientifique revêt le manteau de chercheur en science, nécessairement.
C'est absolument impossible, l'intersection entre les deux est l'ensemble vide.
Par ailleurs, les réponses aux problèmes de plus en plus complexes que pose la science fondamentale sont elles-mêmes de plus en plus complexes et abstraites. A partir de l'équation de Schrödinger, plus aucun physicien n'a la moindre idée concrète des entités sur lesquelles il travaille : les résultats des calculs sont confirmés par les expériences, et c'est tout. Je ne parle même pas de "gravité quantique à boucles" ou autre "supersymétrie", théories nées après que j'aie cessé de m'intéresser vraiment au sujet, et encore bien plus abstraites et complexes ...
Amitiés,
Jean