Bonjour,
Un site permettant d'avoir accès aux articles scientifiques gratuitement est de retour, diffusion gratuite de la science et aide à la recherche vs copyright.
Votre avis?
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Bonjour,
Un site permettant d'avoir accès aux articles scientifiques gratuitement est de retour, diffusion gratuite de la science et aide à la recherche vs copyright.
Votre avis?
Bonjour,
Tant qu'une entreprise privée mettra de l'argent pour composer, corriger, imprimer, publier etc. des articles scientifiques, la diffusion gratuite est un piratage qui met en péril ces entreprises qui ont pourtant fourni un travail énorme, donc je suis contre à 100%, même s'il m'arrive de regretter de ne pouvoir consulter certains documents (les bibliothèques universitaires sont difficilement accessible de chez moi), dont certains dépassent les 100 euros.
A l'opposé je serai partisan que l'intégralité des articles des universitaires (etc.) soient composés, corrigés, publiés sous forme électronique, par l'université elle-même (une grosse partie de ce travail est déjà fait, la communication n'est pas verbale) et stockés sur un serveur en accès libre ; cela met aussi en péril des entreprises de publication, mais au moins pas après avoir volé leur travail.
Vous pensez à s**-h** ?
Dernière modification par Médiat ; 17/02/2016 à 09h01.
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Salut,
EDIT croisement, messages complémentaires mais allant dans le même sens
Tu veux dire que même un article très récent paru, par exemple dans Physical Review, peut-être consulté gratuitement ?
Il y a clairement un gros problème de Copyright. Le préjudice n'étant pas vraiment porté aux auteurs (*) mais plutôt aux revues qui en ont fait leur gagne pain.
Même si depuis un moment on parle d'une possibilité légale de donner un libre accès à toutes les publications scientifiques, je ne crois pas que les aspects légaux soient déjà résolus.
(*) Qui eux cherchent avant tout à faire connaître leurs travaux et à apporter des infos aux autres chercheurs.
Dernière modification par Deedee81 ; 17/02/2016 à 09h15.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Oui c'est s**-h** qui avait disparu (enfin pas vraiment)
Pour les art. récents ou non, si ils ne l'ont pas, après une simple demande, ils le fournissent.
Bah justement, quand un chercheur travail sur un truc, et qu'il a besoin de consulter des dizaines d'art. ça peut faire une jolie somme à sortir à la fin.
(*) Qui eux cherchent avant tout à faire connaître leurs travaux et à apporter des infos aux autres chercheurs.
Pour les revues, (je ne sais pas pour l'étranger), mais en France, il y a des subventions, je suis partagé...mettre une main mise sur la connaissance, ça me dérange (main mise ôtée si on a les moyens), du coup il y a un manque d'égalité quand au savoir, la connaissance, ect...je trouve que ces deux mondes devraient être séparés, restreindre la diffusion c'est restreindre le savoir.
Je fais un // avec la musique et les maisons d'éditions qui deviennent de plus en plus obsolètes, ou, la culture qui devrait être accessible à tous (les musées devraient être gratuit).
Je comprends la remarque de Médiat, mais si on s'accapare un truc qui devrait être du "domaine public", le jour ou les choses se rétablissent (c'est mon jugement, bien sûr) doit-on protéger les entreprises?
Dans le milieu musical, on a laissé faire naturellement les choses (internet) et cela change dans le bon sens (encore mon jugement).
Je profite du // avec la musique : ayant vécu en Afrique je peux témoigner que les K7 des chanteurs locaux étaient toutes accessibles sur les marchés à des prix dérisoires, résultats, les seuls musiciens africains pouvant vraiment vivre de leur musique sont ceux qui ont pu vendre leurs disques à l'international, c'est aussi une façon d'assassiner la création africaine.
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
houla! Ca doit faire longtemps que tu ne publies pas. Aujourd'hui l'essentiel du travail de mise en pages est à la charge des auteurs. Il y a des normes très strictes sur la qualité des figures, que tu es obligé de respecter. Par ailleurs la relecture est faite par des bénévoles, les éditeurs (au sens anglais) sont bénévoles eux aussi, donc au final un journal même prestigieux peut tourner avec très peu de salariés.
Cépafo.Ca doit faire longtemps que tu ne publies pas
C'est vrai que de mon temps on ne pouvait pas demander à un auteur de manipuler les casses.Aujourd'hui l'essentiel du travail de mise en pages est à la charge des auteurs
Tant mieux : cela fera très peu de chômeurs
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Pour résumer ma position :
- La connaissance doit-elle être accessible à tous (mondialement), gratuitement : OUI
- La mise à disposition de la connaissance est-elle possible techniquement : OUI (latex, pdf, internet etc.)
- La mise à disposition de la connaissance a-t-elle un cout : OUI (dans le meilleur des cas un travail de bibliothécaire, les serveurs, le stockage etc.)
- Qui paye (dans chaque pays, chaque université etc.) ?
Aujourd'hui ce sont les éditeurs qui payent, s'ils ne sont plus payés (et un livre dans une bibliothèque universitaire qui est lu par des centaines d'étudiants pendant plusieurs années, cela ne rapporte des milliards à l'éditeur) ils arrêteront, tant qu'une autre solution réellement pérenne ne sera pas mise en place, ce sont toutes les personnes intéressées qui seront pénalisées.
Dernière modification par Médiat ; 17/02/2016 à 12h06.
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
C'est un point de vue, donc discutable...mais cela nous éloignerait du sujet.
Dans un premier temps pour le site s-h**, par dons, sinon allouer une partie des subventions réglerait peut-être le problème pour les P-U, non?
Bonjour,
Je crois qu'il ne faut pas confondre prix de vente et droit d'auteur.
Le droit d'auteur est une affaire d'autorisation (conditionnelle à l'usage) sur du matériel mis en forme.
Le prix de vente est lié à la conception d'un produit, ici l'article mis en page, par une entreprise, ici la maison d'édition.
Si le prix de vente est zéro, cela regarde le droit commercial.
J'ai oublié une point 5) dans ma liste précédente :
Je serais très inquiet que les documents importants soient entre les mains des entreprises qui, du fait de leur illégalité, sont, par nature obscures (si sc**-h** devient légal et public, je n'ai plus de restriction).
Comprenez-bien que mon souhait est que les documents soient accessibles et gratuits, mais je ne crois absolument pas que le passage par des structures illégales soit la bonne manière d'y arriver (quand je récupère, légalement, un document sur le site de Stanford, j'ai en plus une espèce de caution, ce qui marque la limite de l'analogie avec la musique).
Dernière modification par Médiat ; 17/02/2016 à 13h15.
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
J'ignore ce que signifie sc**-h** et du coup, j'ai l'impression de ne comprendre que la moitié de cette discussion.
C'est normal ?
Bonjour,
Un article pour éclairer votre lanterne.
http://www.lemonde.fr/pixels/article...1_4408996.html
très intéressant tout cela... moi aussi je rêve que ce système basé sur des maisons d'édition qui font payer des prix exorbitant disparaisse. Franchement quand on voit qu'il faut lacher 30$ pour avoir un article dont on ne sait même pas si on y trouvera vraiment ce qu'on cherche ça me fout les boules.
A l'époque du papier, je pouvais comprendre l'utilité et l’intérêt de payer pour avoir une publication : il faut bien que quelqu'un fasse les impressions, et pour ça il faut du matériel et des ressources, et ce n'est pas gratuit.
Aujourd'hui tout cela est obsolète! à quoi sert la maison d'édition? à faire la mise en page? non, c'est à l'auteur de le faire aujourd'hui, à imprimer l'article? non, c'est un pdf, ça ne coute quasiment rien à fabriquer et en plus c'est le lecteur qui va l'imprimer avec sa propre imprimante... à ses frais...
Par ailleurs les reviewers ne sont même pas payés (et les auteurs non plus).
On peut parfaitement imaginer un système de presse scientifique sans maison d'édition aujourd'hui. Les universités seraient certainement gagnantes en éditant des journaux elles-même et en y donnant l'accès gracieux à tous. Vous allez me dire "mais ça va leur couter de l'argent quand même aux universités de faire cela! (achat et maintenance de serveurs, etc)", certes, mais à mon avis moins cher que les abonnements à plusieurs millions par ans qu'elles paient pour que leurs étudiants accèdent à la plupart des publications.
m@ch3
Never feed the troll after midnight!
elle vend surtout une image. Tous les chercheurs, du moins dans mon entourage, veulent être publiés par Science ou Nature ou quelques autres journaux. Il y a des journaux en libre accès et gratuits pour l'auteur (subventionnés par des universités parce qu'il y a quand-même des frais de secrétariat) mais ils ont peu de succès. Si on veut que ça change il faudra revoir nos modes d'évaluation, mais ce n'est pas facile.
Juste un exemple
"XXX is completely free to read and is funded solely by article publication charges. The full-rate article charge for 2015 is £1300 (EUR1560, US$2080) (excluding VAT where applicable)."
Quand le lecteur paie zéro euros pour lire l'article, l'organisme de l'auteur paie 1560 euros pour le publier.
Juste un exemple
"XXX is completely free to read and is funded solely by article publication charges. The full-rate article charge for 2015 is £1300 (EUR1560, US$2080) (excluding VAT where applicable)."
Quand le lecteur paie zéro euros pour lire l'article, l'organisme de l'auteur paie 1560 euros pour le publier.
Quand je travaillais, les frais de publication étaient payés par le laboratoire, ou l'équipe de recherche. Pour publier, il était donc utile d'avoir des contrats de recherche en plus des crédits de fonctionnement. Mais ce qui plait aux revues d'un certain niveau n'intéresse pas obligatoirement les organismes ou entreprises qui proposent des contrats. D'où un jeu très intéressant et stimulant qui consistait à plaire aux deux.
Heureusement que c'est le labo qui paye..Quand je travaillais, les frais de publication étaient payés par le laboratoire, ou l'équipe de recherche. Pour publier, il était donc utile d'avoir des contrats de recherche en plus des crédits de fonctionnement. Mais ce qui plait aux revues d'un certain niveau n'intéresse pas obligatoirement les organismes ou entreprises qui proposent des contrats. D'où un jeu très intéressant et stimulant qui consistait à plaire aux deux.
Néanmoins, il m'est arrivé de devoir sortir la CB pour payer une publi ! (paiement par virement ou CB uniquement, quand les labos fonctionnent avec des factures et passent leur commandes par fax (c'est toujours le cas)).....
La vie trouve toujours un chemin