Ce n'est pas le cas, et cela n'aurait d'ailleurs pas grand sens: cela ne peut pas être qualitatif, il n'y a pas de frontière nette entre actifs et non-actifs, et la dose délétère, s'il y en a une, dépend au moins du métabolisme, de l'activité et de la manière de consommer le sucre. Les généralisations sont toujours dangereuses dans le domaine.
Il y a des exemples de sportifs atteint de diabète type II.
Une forte activité consomme plus d'énergie donc demande une consommation plus grande, et, si proportions gardées, plus de sucre. Cela n'empêche en rien qu'il soit possible d'en consommer "mal", soit trop, soit de manière inadaptée.
Pour discuter de cela, il faudrait commencer par admettre les dangers du sucre, de comprendre en gros ce qu'ils sont, et de là en déduire les comportements de consommation éventuellement à risque, dans le cas actif comme dans le cas non-actif. Ces comportements à risque seront différents dans les deux cas, cela n'implique en rien qu'ils n'existent pas dans le cas actif.
Mais en posant a priori une absence de risque sous conditions qualitatives, il n'y a pas de discussions possible.
Par ailleurs "la consommation de sucre (...) n'est pas un enjeu particulier si (...)e vous avez une alimentation équilibrée." est une tautologie sans intérêt. La question est ce qu'on peut dire sur l'équilibre entre un individu et son alimentation, en fonction de tous les facteurs, y compris l'activité, qui caractérisent l'individu. Ou, encore, quels sont les déséquilibres envisageables.
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