Bonjour,
Sur plusieurs exemples dans un contexte mathématique, j'ai pu observer que l'outil utilisé ou à utiliser, prime par rapport au problème à résoudre.
Lorsqu'il s'agit d'exercice d'application dans chapitre donné, c'est très compréhensible puisque l'apprentissage des outils disponibles est indispensable à la formation. Je me place par contre dans un contexte de "cas réel".
Soit par exemple un problème qui, toute l'analyse étant faite, revient à la résolution d'un système linéaire de N équations à N inconnues.
Il y a un bon nombre de méthodes, par exemple, la recherche d'une la solution évidente (la valeur d'une inconnue), la méthode de substitution, la méthode de simplification (remplacement de deux équations par une seule plus simple), la méthode ce Cramer, la méthode du pivot de Gauss et enfin la méthode qui consiste à écrire le système sous forme matricielle et demander à un logiciel de trouver la solution (l'ensemble des valeurs des inconnues).
Pour rester dans le cadre de cet exemple, on va d'abord s'attacher à étudier la validité du système. Il y a trois hypothèses, soit le système est correct, soit le système est impossible, soit il est indéterminé. Cette étape étant passée, on va trouver un logiciel qui sache réaliser ce calcul et on aura peut-être une pensée reconnaissante pour l'informaticien qui a mis au point cette application. Il y a une autre possibilité : on a bien appris l'utilisation des matrices et on va trouver un logiciel qui sait réaliser cette opération matricielle.
J'ai détaillé cet exemple parce qu'il me parait assez caractéristique.
Sur cet exemple, je pourrai détailler un peu plus si c'est nécessaire.
Pour résumer, on se préoccupe surtout de savoir comment résoudre un problème plutôt que de savoir quel est le problème à résoudre.
Je voudrais bien avoir des avis ou des réactions.
Bonne journée.
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