Bonjour,
Dans le cadre de la réduction des GES, et d'un avenir énergétique décarboné, laquelle de ces 2 solutions serait la plus pertinente:
La Fusion ou la génération 4 ?
cdlt
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Bonjour,
Dans le cadre de la réduction des GES, et d'un avenir énergétique décarboné, laquelle de ces 2 solutions serait la plus pertinente:
La Fusion ou la génération 4 ?
cdlt
Bonjour ,
Restons sur le plan technique : Déployer des réacteurs de génération 4 ne pose aucun problème technique majeur .
Un réacteur de production à fusion de 1000 MWe par exemple , reste du domaine utopique , vers 2070 peut être , au mieux .
On n'entend pas trop parler de mise en place de génération 4 par chez nous.
Soit disant pour 2030 sur wikipedia...
Je me trompe peut-être mais j'ai l'impression que l' "on"* souhaite faire l'impasse sur la génération 4 et basculer directement sur la Fusion car Iter est bien en construction, contrairement a des générations 4.
*si "on" qui décide, il y a ?
Alors faudra-t-il attendre 2070 et la Fusion pour basculer sur de l’énergie décarbonée ?
Dans ce cas quid du RC d'ici là ???
Non , on n'entend plus parler réacteurs en France , hormis des EPR , une éventuelle série de 5 pour remplacer Les REP quand ce sera nécessaire .
Pour moi , ces projets de génération à l'échelon international , n'existent plus .
Dans les années 80 - 90 , la France était chargée de développer un réacteur à neutrons rapides , modulaire , genre Meccano , qui aurait équipé tous les pays demandeurs ,
le stock de combustible existe dans tous les pays utilisant le nucléaire , c'est le 238U , la France en possède 330 à 350 000 tonnes ,
on était tranquille au niveau énergétique mondial pour 1000 ans .
L'avant projet de ce réacteur , Astrid était terminé , le terrain retenu : on vient d'abandonner Astrid .
Pour la fusion , c'est différent , tout est quasiment en commun à l'échelle internationale , bien obligé de suivre , surtout que l'on construit ITER en France .
Seulement , le gouffre technologique est énorme entre un RNR et un hypothétique réacteur à fusion de production .
Pour moi , faire l'impasse du RNR est une erreur politique majeure court termiste .
Merci de toutes ces précisions qui vont dans le sens de ce que je perçois.
On se prépare de beaux jours...
Oui au mieux, c'est un avis mais pour l'instant je ne vois pas un prototype de réacteur à fusion industriel environ 1000 Mw avant au mieux 2100, il y avait donc la place pour une série de GEN IV
Et dans le cas où un sursaut aurait-lieu, à combien de temps estimez vous la mise en place de réacteurs génération 4 opérationnels ?
Jancovici a réfléchi à la question mais ça me semble bien long et alambiqué, en regard du problème climatique.
Il envisage 30 ans a partir de to, pour avoir des réacteur opérationnels.
A parti de cette séquence:
https://www.youtube.com/watch?v=RIlh...outu.be&t=4220
Bonjour,Non , on n'entend plus parler réacteurs en France , hormis des EPR , une éventuelle série de 5 pour remplacer Les REP quand ce sera nécessaire .
Pour moi , ces projets de génération à l'échelon international , n'existent plus .
Dans les années 80 - 90 , la France était chargée de développer un réacteur à neutrons rapides , modulaire , genre Meccano , qui aurait équipé tous les pays demandeurs ,
le stock de combustible existe dans tous les pays utilisant le nucléaire , c'est le 238U , la France en possède 330 à 350 000 tonnes ,
on était tranquille au niveau énergétique mondial pour 1000 ans .
L'avant projet de ce réacteur , Astrid était terminé , le terrain retenu : on vient d'abandonner Astrid .
Pour la fusion , c'est différent , tout est quasiment en commun à l'échelle internationale , bien obligé de suivre , surtout que l'on construit ITER en France .
Seulement , le gouffre technologique est énorme entre un RNR et un hypothétique réacteur à fusion de production .
Pour moi , faire l'impasse du RNR est une erreur politique majeure court termiste .
J'ai appris récemment l'abandon du réacteur ASTRID qui devait être une suite a SUPERPHENYX et j'en suis navré.
Il y a quand même une question que soulève cet abandon: le CEA a fait plusieurs réacteurs a neutron rapide et a refroidissement sodium et ils ont tous connu des difficultés: voir la page wikipedia trés détaillée https://fr.wikipedia.org/wiki/Superphénix
Bref, tout ça remet en cause ce type de réacteur.
Non , tout cela ne remet rien en cause , ce n'est que ton avis , heureusement . Tous ces réacteurs furent des prototypes et il est bien normal que des défauts apparaissent : c'est le but des prototypes .
La filière n'a jamais atteint le niveau industriel , donc on ne peut rien juger .
Phénix a tout de même fonctionné pendant plus de 30 ans couplé au réseau EDF : une performance remarquable , oui .
Et Superphénix a été sacrifié sur l'autel de la politique politicienne .
Comment des installations d'une telle complexité ( sans équivalent ...) pourraient elles fonctionner sans incident techniques , d'importance amplifiée par les médias ,
dans des buts plus ou moins clairs .
Et en chimie , c'est mieux ??? Tout va bien chez Lubrizol ???.
Dernière modification par XK150 ; 17/12/2019 à 21h57.
Le refroidissement de la génération 4se fait avec du sodium ...hautement inflammable et corrosif. Une fuite et tout prend feu.
brevet 2018 moteur générateur à azote liquide pour le stockage énergie.
Quelle est la différence entre des réacteurs a sels fondus et au sodium ?
Dans un documentaire ARTE sur le thorium, il est question de sels fondus qui, si ils s’écoulent par accident, se refroidissent dans un réceptacle et se solidifient en emprisonnant les matières radioactives, sans plus de dommage.
Ce n'est pas le même procédé pour la génération 4 à l'uranium ?
et si non, ne peut on utiliser le même procédé pour l'uranium que pour le Thorium ?
Bonjour,
Si je me suis interrogé sur la filière Neutrons rapides c'est que si elle avait été au point, aprés des dizaines d'années de recherche le Super Phényx n'aurait pas dû rencontrer autant de difficultés. A l'époque de sa construction nous n'avions pas encore perdu toute notre expérience en matière de réacteurs nucléaires. Je n'ai pas compris pourquoi avoir lancé le projet ASTRID au lieu de s'occuper de remédier aux problèmes survenu du temps de Super Phényx. Il est vrai qu'avoir décidé du démantèlement de Super Phényx fut une décision consternante: nous engloutissons des milliards +pour tout casser+ alors qu'avec cet argent on aurait pu le faire fonctionner correctement en remédiant aux problèmes.
La question sels fondu ou sodium n'est pas simple a répondre mais employer le sodium avec tous les risques qu'il présente (au contact de l'eau et en cas d'incendie) devait être une nécessité. La circulation du sodium a été envisagée par voie magnetohydrodynamique (donc sans pièces mobile et enceinte hermetique) mais j'ignore si cela a été finalement mis en oeuvre.
Lors du démantèlement la question du sodium métal s'est posée: il y avait deux circuits dont l'un contenait du sodium radioactif et l'autre non. Pour une raison incompréhensible on décidé de mélanger le tout puis de le convertir en hydroxyde de sodium. La réaction est violente et libère un atome d'hydrogène pour chaque molécule d'hydroxyde de sodium. Selon toute vraisemblance personne n'a songe a récuperer cette hydrogène alors que le tonnage de sodium rendait cette opération rentable.
L'ANDRA n'a pas encore de centre de stockage adapté et donc il a fallu construire des hangars PROVISOIRES. La création de nouveaux centres de stokages de déchets radioactifs est systématiquement refusée par(une partie de) la population: on peut le comprendre quand il s'agit des futurs riverains mais on ne le comprends plus quand il s'agit des opposants au nucléaires qui ne sont pas a une contradiction près.Entre 2010 et 2014, les 6 000 m3 de sodium de la cuve et du circuit secondaire ont été transformés en soude faiblement radioactive avant d’être mélangés avec du ciment pour former des blocs de béton : 37 000 blocs, soit 70 000 m3. Ces blocs sont entreposés sur le site, en attendant leur transfert vers un des centres de stockage adaptés de l’Andra.
Un calcul pour savoir combien de litres d'hydrogène la conversion du sodium a fourni (dans les conditions normales de température et pression) donne 2 921 739 130 litres. Et encore laisse-t-on de côté toute la chaleur perdue..
A ce que j'en comprends, il y a plusieurs design pour faire du génération 4.
Utiliser le sodium semble le plus dangereux en cas de fuite (combustion du sodium avec l'air ou explosion avec de l'eau).
Par contre le design a sel fondu semble bien plus sécurisant, en cas de fuite, il refroidi se solidifie puis c'est tout.
Ma question serait pour quelle raison s'obstiner a faire le design le plus dangereux en cas d'accident qui certes n'arrive jamais mais sait on jamais... (guerre, terrorisme, oups,...)
Parce qu'à une époque quand les discussions ont pris fin chaque pays motivés par ces technologie GEN 4 proposait de tester une solution technique différente la France a proposée ce qu'elle savait faire de mieux. C'est tout.A ce que j'en comprends, il y a plusieurs design pour faire du génération 4.
Utiliser le sodium semble le plus dangereux en cas de fuite (combustion du sodium avec l'air ou explosion avec de l'eau).
Par contre le design a sel fondu semble bien plus sécurisant, en cas de fuite, il refroidi se solidifie puis c'est tout.
Ma question serait pour quelle raison s'obstiner a faire le design le plus dangereux en cas d'accident qui certes n'arrive jamais mais sait on jamais... (guerre, terrorisme, oups,...)
Merci, mais le sodium a t il un avantage quelconque à part "on sait faire" ?
le mieux serait de poursuivre la discussion quand il y aura un prototype fonctionnel.
brevet 2018 moteur générateur à azote liquide pour le stockage énergie.
Dernière modification par arbanais83 ; 19/12/2019 à 17h01.