Bonjour,
Est-ce que les limite de détection et de quantification dépendent à la fois de l'appareil et de la méthode d'analyse? si c'est le cas donc, si on change la méthode d'analyse pour le même appareil, les deux limites changent aussi?
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Bonjour,
Est-ce que les limite de détection et de quantification dépendent à la fois de l'appareil et de la méthode d'analyse? si c'est le cas donc, si on change la méthode d'analyse pour le même appareil, les deux limites changent aussi?
Bonsoir.
Question beaucoup trop générale pour avoir une réponse pertinente.
Salut,
La réponse concernant l'appareil est forcément oui. La limite de précision d'un mètre de couturière et d'un pied à coulisse, c'est différent.
Pour ça il existe toutes sortes de critères, voir :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Qualit...reil_de_mesure
Et diverses normes dont les classes de précision, voir ici par exemple :
https://webetab.ac-bordeaux.fr/Pedag...pr%C3%A9cision
Pour l'analyse ça manque de clarté en effet, faudrait préciser ce que tu entends par "analyse".
- S'il s'agit des méthodes d'utilisation/récolte/lecture des données (bon, ça c'est pas vraiment de l'analyse) : oui, en général il y a là aussi des règles d'usage (décrites avec l'appareil, par exemple des gammes de températures pour un fonctionnement optimal).
- S'il s'agit de l'analyse des données : on peut être amené à faire des analyses statistiques sur les résultats. Et bien entendu le résultat final en dépend. Mais il n'existe pas trente-six méthodes. Les calculs statistiques sont assez standards et vont permettre par exemple de calculer une valeur moyenne avec un certain écart type. Donc si on fait les choses dans les règles on obtient un certain résultat, mais il est difficile de faire mieux rien qu'avec l'analyse, dans ce sens la réponse serait non.
Donc faudrait préciser ce que tu entends par "analyse".
Ou donner encore plus de précision (quels appareils, pour quels types de mesures, est-ce que tu veux aussi parler de la cellule de mesure, etc...) pour donner des réponses plus précises et appropriées.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
De plus , généralement l'appareil et la méthode d'analyse sont intimement liés et non interchageables .
Celui qui accroît son savoir , accroît sa souffrance . L'Ecclésiaste 1-18
Et peut aussi être impactée par la personne faisant l'analyse.
Je ne comprend pas ta remarque. Si la personne respecte les règles (classe de l'appareil, règles d'usage de l'appareil, calculs statistiques....), pourquoi la personne aurait un impact sur l'analyse ?
Si tu veux dire qu'il y a des maladroits (ou certains qui ne respectent pas les règles ou qui travaillent comme des cochons), ben oui, mais ça c'est une évidence.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
De quelles méthodes exactement de "détection et de quantification" parle t'on ?
Vu que c'est pas précisé, nous devons être général. Et dans ce cas, ça va du plus technologique au plus simple.
Si on mesure avec une règle, certains vont tracer sur le trait, ou un peu à côté avant ou après, etc.
Et dans mon cas, j'avais foiré un petit test interne pour vérifier la calibration des pipettes... à cause de ma physionomie. Mes mains sont naturellement "chaudes" et cela suffisait à réchauffer la pipette, et donc à dilater juste suffisamment pour que je mette ce qu'il fallait comme liquide en trop pour dépasser la limite haute sur les pipettes à petit volume, et ce à mon corps défendant si j'ose dire .
Vous pouvez refaire 15 fois des analyses faites par 2 personnes différentes, il y aura des différences, et ça ne sera pas tout expliqué par la mécanique. Les règles sont mises en place pour les réduire, on ne peut pas les annuler. Plus oui, les "maladroits", ceux pour qui "cette règle sert à rien", etc.
Et si on commence à parler de techniques où l'Homme compte ou juge visuellement...
Salut,
Oublié de te répondre. Oui, en effet, vu le caractère vague de la question initiale, ce que tu décrits est important. L'homme joue un rôle. Merci d'avoir précisé.
Il y a des mesures faites à l'arrache, sans grande précaution, parce qu'on n'a pas besoin de plus. Et là ça va dépendre fortement de l'humain.
Il y a des expériences pas trop délicates mais avec des protocoles stricts qui s'ils sont respectés vont donner une grande précision sans dépendre de l'humain.
Et entre les deux il y a des tonnes d'expériences/mesures avec des protocoles strictes mais très délicates à mettre en oeuvre et où l'humain va avoir une influence même s'il faut l'éviter.
(ça me rappelle des mesures en labo étudiant sur la résistance d'isolants. C'est très compliqué à faire car le support lui-même conduit parfois mieux le courant que le matériau ! Et les résultats variaient beaucoup ou des mesures de tensions de claquages (avec une tour délivrant près d'un million de volts !) qui variait fortement avec les courants d'air, l'ionisation de de l'air, l'humidité.... et donc les déplacement humains dans le bâtiment)
Et historiquement ça a donné quelques dérapages : pour l'amusement, aller voir l'histoire des rayons N
Dernière modification par Deedee81 ; 30/01/2023 à 08h52.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Je pense que pour répondre, il faut la spécialité envisagée. Chercher une généralité alors que chaque spécialité a des pratiques différentes ne peut aboutir qu'au vide.