Symétrie des oscillateurs à quartz

[JeromeObs]

Bonjour,

Je me pose une question quant à une donnée indiquée sur de nombreuses datasheets d'oscillateurs (les plus classiques possibles, j'entends, pas contrôlés en tension ou autres...).
Cette donnée est la symétrie, donnée à 40/60 en général, et en option à 45/55. Ces chiffres semblent représenter le rapport cyclique de l'oscillateur.

Ma question est : la plupart (tous ?) des composants utilisant une horloge s'aligne sur le front montant (ou descendant) de l'horloge pour "agir" (µc, bascule, portes ...), non ?
Alors quel intérêt qu'un oscillateur ait un rapport cyclique plus serré à 45/55 qu'à 40/60 ?

Le contexte de ma demande : je dispose d'oscillateurs 45/55 sur une application, mais ils sont devenus obsolètes, et les remplaçants qui me conviendraient le mieux sont des 40/60, quel est donc le risque que je prends si je décide de perdre en symétrie ?

Merci à ceux que le sujet intéressera
Jérôme
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[Antoane]

Bonjour,
Dans certaines applications, un rapport cyclique proche de 50% est nécessaire. Pas d'exemple précis en tête, mais ça peut être lorsqu'on fait une chose durant le temps haut et une autre durant le temps bas. Ou lorsque le signal n'est pas une simple horloge destinée à cadencer un montage mais un signal à part entière, qui sera traité, mis en forme.
Dans le cas où seul le front montant (ou descendant) est utilisé, peu importe -- autant donc prendre le moins cher. Le choix se fait au cas par cas, par analyse du schéma.

Un bon moyen pour avoir un rapport cyclique 50,0% (voir mieux ) est diviser la fréquence du signal d'horloge par deux.

[Tropique]

Pour un oscillateur d'horloge, le rapport cyclique est généralement un paramètre très mineur, qui doit de préférence être pas trop éloigné de 50%, mais sans contrainte "dure".
La préférence pour 50% s'explique par le fait que pour être pris en compte, un état doit durer un minimum de temps.
Lorsqu'on travaille aux limites, le minimum acceptable risque de s'approcher dangereusement de T/2, et si l'état haut ou bas s'en écarte, l'horloge va avoir des ratés.
Normalement, quand on est bien en-dessous des limites de fréquence, on peut se permettre des rapports cycliques extrêmes sans inconvénients.
Il y a des exceptions: lorsque la période d'horloge est divisée en sous-phases. Là, il faut des instants de commutation aussi réguliers que possible.

[jiherve]

Bonsoir,
Le rapport cyclique a une importance, en dehors du cas particulier cité par Antoane, si la logique située en aval utilise les deux fronts. C'est plus souvent le cas que ce que l'on peut croire, en particulier pour la gestion de signaux asynchrones et leur resynchronisation.
JR

[A voir en vidéo sur Futura]