Questions à propos des EEPROM I2C (24lc512)

[invite1732f574]

Bonjour à tous,

J'ai parcouru le datasheet du 24lc512 mais il me reste certaines choses à éclaircir.

Quel est la plage d’adresse d’une EEPROM 24lc512 ?
Par calcul j’en déduis que 512Kbit = 64Ko soit 64000 octets. Comme on loge un octet par adresse disponible on aurait 64000 adresses, la première adresse disponible étant 0 la plage devrait s’étendre de 0 à F9FF (63999).
D’un autre côté quand je lis le datasheet, il est sous entendu (page 20 entre autre) que la plage s’étend de 0 à FFFF.
Quelqu’un pourrait clarifier tout ça SVP ?

Concernant le mode « Page write » peut on n’envoyer que 100 octets par exemple ou est-on tenu d’envoyer 128 octets à chaque fois ?

Merci.
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[antek]

1 kilooctet = 2 puissance 10 octets ce qui est différent de 1000 octets

[invitee05a3fcc]

§ 6.1 et §6.2

Tu peux écrire un octet, mais la page entière est réécrite . Donc, c'est à éviter pour ne pas "fatiguer" la mémoire ( 1000000 d'écriture max par page de 128 octets)

PS : attention, 1000000 d'écriture semble beaucoup ... mais un soft mal fait peut te mourru la mémoire en quelques jours ! Avec une écriture par seconde, c'est une mort probable en 2 semaines !

[invite1732f574]

Merci à vous.

Donc si je veux écrire 150 octets il faut que j'utilise le mode page write pour les 128 premier et le mode byte write pour les 22 autres.

[A voir en vidéo sur Futura]

[invitee05a3fcc]

le mode byte write pour les 22 autres.

Surtout pas !
tu vas écrire 21 pages pour rien !
- Mode page pour 128 octets ( une écriture)
- Mode page pour 22 octets ( une écriture)

[invite1732f574]

21 pages pour rien... c'est à dire ?

Si on fait un mode page pour 22 octets on va écrire les 106 octets restant aussi (rempli avec des zéro?) non ?

[invitee05a3fcc]

21 pages pour rien... c'est à dire ?

Tu écris en mode byte write 22 octets, donc la page est réécrite 22 fois .... soit 21 fois pour rien

Si on fait un mode page pour 22 octets on va écrire les 106 octets restant aussi (rempli avec des zéro?) non ?

Non,

L'EEPROM stocke en RAM (128 octets) le contenu de la page. Tu modifies cette RAM ( un octet en mode byte write , "x" octets en mode page write et le contenu de cette RAM est réécrit dans l'EEPROM

PS : C'est pour ça que si tu tentes d'écrire au delà de la page , la RAM se modifie à partir de l'adresse 00

[invite1732f574]

L'EEPROM stocke en RAM (128 octets) le contenu de la page. Tu modifies cette RAM ( un octet en mode byte write , "x" octets en mode page write et le contenu de cette RAM est réécrit dans l'EEPROM

Donc qu'on écrive en mode byte write ou en mode page write l'EEPROM est toujours écrite par paquet de 128 octets ?

[invitee05a3fcc]

Donc qu'on écrive en mode byte write ou en mode page write l'EEPROM est toujours écrite par paquet de 128 octets ?

Faut te le chanter en Grégorien ?

[invite1732f574]

Faut te le chanter en Grégorien ?

chiche !

Partant de là je comprends mieux ta première réponse quand tu dis que le mode byte write est à éviter. Quel intérêt d'avoir implémenter ce mode alors ?

[invite936c567e]

Bonjour

L'intérêt d'avoir implémenté le mode byte write, c'est de pouvoir écrire un seul octet en une seule opération et sans ressource supplémentaire.

Sinon, il aurait fallu que le microcontrôleur lise depuis l'EEPROM les 127 octets non modifiés de la page visée, les stocke dans sa mémoire, y ajoute l'octet à changer, puis réécrive dans l'EEPROM les 128 octets de la page finale.

En résumé, pour écrire un seul octet, on aurait dû transférer au moins 254 octets de plus, et disposer de 127 octets de SRAM supplémentaires (pour info, c'est la moitié de la mémoire disponible sur un PIC10F20x).

Tu vois mieux l'intérêt ?

[invitee6c3c18d]

Bjr. Si j'ai bien suivi votre discussion : le mode write privilégie la rapidité de communication entre µC et la Ram mais la fait vieillir prématurément, alors que le mode page très lent n'a d’intérêt que pour préserver la durée de vie de la ram, c'est bien ça ?

[invitee05a3fcc]

Bjr. Si j'ai bien suivi votre discussion : le mode write privilégie la rapidité de communication entre µC et la Ram mais la fait vieillir prématurément, alors que le mode page très lent n'a d’intérêt que pour préserver la durée de vie de la ram, c'est bien ça ?

Non,
Le mode byte write permet de changer un octet rapidement
Le mode page write permet de changer un certain nombre d'octet rapidement

Si on a plus de deux octets à écrire, il faut utiliser du page write

[invite1732f574]

L'intérêt d'avoir implémenté le mode byte write, c'est de pouvoir écrire un seul octet en une seule opération et sans ressource supplémentaire.

C'est ce que je croyais au début mais depuis le message #7 j'ai compris que l'EEPROM est toujours écrite par paquet de 128 octets...

Du coup vous m'avez bien perdu

[invite936c567e]

Il faut bien faire la distinction entre l'ordre d'écriture envoyé à la puce (microtrôleur -> interface de l'EEPROM), et l'inscription des données dans la mémoire (interface de l'EEPROM -> matrice de transistors).

Quand un microcontrôleur envoie l'ordre de modifier un seul octet dans l'EEPROM (mode "byte"), en interne c'est une page entière de 128 octets qui est réécrite. Le microcontrôleur n'envoie à l'EEPROM que l'adresse et la valeur de l'octet, ce qui est simple et rapide. Mais lorsqu'on écrit un à un les 128 octets d'une page de cette manière, on provoque un cycle d'écriture de l'ensemble de la page à chaque fois, et au bout du compte on divise par 128 la durée de vie du circuit.

Quand un microcontrôleur envoie l'ordre de modifier d'un coup les 128 octets d'une même page de l'EEPROM (mode "page"), en interne il n'y a qu'une seule réécriture de cette page. Le microcontrôleur envoie à l'EEPROM l'adresse de départ et la valeur des 128 octets, ce qui prend du temps, et impose à l'application de disposer déjà de ces 128 octets. Mais en contrepartie cela réduit le nombre de cycles d'écriture en interne, et maximise la durée de vie du circuit.