Bonjour,
Dans le cadre d'une création de batterie li-ion je souhaite protéger la parallélisation des cellules au cas où un court-circuit interne se créerait dans l'une d'elle (càd empêcher que les autres cellules se déchargent dans celle qui se serait mise en c/c).
La plage d'utilisation en tension sera 4v-2.75v et il serait idéal que le fusible fonde vers 4 à 5A.
La batterie est composée de 100 cellules et doit être montée sur un VTT (probablement dans le triangle formé par le cadre).
La solution pour ces fusibles doit donc être très compacte, ne pas chauffer les cellules, occasionner le minimum de pertes, et je la souhaite la plus économique possible (j'insiste sur ce critère ).
Après recherches le fil-fusible me paraît la solution la plus adaptée. J'ai vu qu'il en existait en divers matériaux comme le plomb, argent et autres.
Sachant que l'intensité max de 3A/cellule ne serait éventuellement atteinte que de manière très exceptionnelle et brève (quelques secondes) et qu'en utilisation soutenue on sera plutôt entre 0.5 et 1.5A, de quel ordre sera l'échauffement du fil-fusible ?
La longueur du fil-fusible influe-t-elle sur son comportement ?
Ce genre de fil pourra-t-il être soudé ? (soudure à l'étain)
Ce que j'envisage serait de commencer la liaison depuis chaque cellule par du fil cuivre de bon diamètre qui permettra de déporter un éventuel apport de chaleur du fil-fusible tout en faisant office de dissipateur calorifique ce qui évitera de chauffer la cellule. Idéalement le fil-fusible serait donc soudée au bout de cette première section en cuivre pour faciliter la mise en oeuvre.
Ca vous semble envisageable ? D'autres solutions à proposer ? (hors BMS, et le polyswitch ne semble pas le plus adapté non plus)
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