Choix de la carte arduino

[invite5637435c]

La chaîne globale d'asservissement en boucle ouverte et en boucle fermée sur une charge quelconque (purement résistive ou complexe).

Pour l'interface utilisateur celui-ci peut être totalement à µC, ce qui est le cas à 100% aujourd'hui, ça n'a pas de conséquences sur le découpage.

Les alimentations autour de toi sont purement analogiques en terme de découpage sans exception.
On peut trouver des chargeurs ou encore des onduleurs ayant un µC mais celui-ci est uniquement dévoué à régler le profil de charge et informer l'utilisateur de la situation, on utilise d'ailleurs plus souvent des PSoC plus économiques.
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[Yvan_Delaserge]

Donc tu veux dire que dans une alim à découpage analogique, la tension de sortie est comparée à la consigne par un comparateur analogique/amplificateur d'erreur.

En revanche, dans une alimentation à découpage digitale, on enverrait la tension de sortie dans un CAN et en aval, de l'amplification d'erreur jusqu'à la commande du (des) transistors de puissance, tout se ferait par un microcontrôleur?

J'imagine que ça permettrait d'utiliser des algorithmes de traitement de signal plus sophistiqués, mais quel serait l'intérêt? Meilleur comportement en cas de courant fortement variable?

Et les inconvénients? Moins grande fiabilité? Délai de propagation/calcul ?

[invite5637435c]

De manière schématique le traitement dans un µC est "modélisé" selon une machine d'états qui reçoit en entrée des signaux, les traite puis provoque en sortie une action issue du traitement.
Sur le papier tout est possible, seulement dans la vraie vie il y a des situations par forcément prévues ou bien modélisées, comme par exemple un champ extérieur de forte amplitude ou une variation très brutale de la source ou de la charge, parfois les 3 conjugués ce qui bouleverse facilement un modèle mal construit .

Il y a également le risque fort d'un bug conceptuel dans le soft qui peut faire sortir du cadre et créer une situation destructrice, quelques ms suffisent.
Dans un concept analogique les maillons sont essentiellement indépendants en mode normal et interdépendants en situation critique, sans latence, ancrés sur les critères de sécurité.
Les stimulis sont régis par les lois physiques pas sur un calcul déduis d'une machine d'état qui peut être dupée, même brièvement.

Un ADC a une précision qui dépend du temps d'acquisition et son résultat à t+1 peut être très différent à t+(t+1), ce qui oblige à avoir une correction très rapide souvent synonyme d'instabilité induite par les variations structurelles des composants de la boucle selon la température notamment ou le niveau de stress de l'équipement.

En conjuguant analogique et numérique on arrive à contenir des situations critiques mais on se rend compte assez vite que l'apport d'un système µControllé dans la partie sensible d'un hacheur est mineur et coûteux en terme de développement de l'ensemble et de la fiabilité recherchée.

En général on développe une base fiabilisée analogique que l'on exploite de façon multiple sur d'autres projets pendant quelques années, on y gagne en temps de développement donc en coût et délais de production, en maintenance aussi.

[Yvan_Delaserge]

Superbe, merci Hulk.

[Gérard]

Superbe, merci Hulk.

+1, comme toujours avec HULK, clair, précis et argumenté.