Bonjour,
je cherche à savoir s'il y existe une solution simple pour détecter la présence d'eau sur une grande surface (de l'ordre de la centaine de mètres carrés). C'est pour surveiller l’étanchéité d'une toiture.
J'imagine une série de fils parallèles collés sur du papier et dont ont vérifie la résistance 2 à 2, si la résistance baisse c'est qu'il y a de l'eau sur le papier. Mais il y a peut être plus simple, et déjà existant...
Merci !
Personne n'a d'idée ?
Salut,
il se vend pour pas cher des capteurs de la taille d'un timbre poste..
Pourquoi pas une 50 aine de plaques de 2m², penchées, qui amènent (forme à étudier) une éventuelle goutte vers le capteur (50, donc) ?
En plus, avec un traitement adapté, ça dirait où ça fuit..
Merci tchitchou pour la réponse.
Elle pourrait être mise en œuvre avec un écran de sous-toiture et des "barrages" VVVVVV (fait avec du silicone par exemple) recevant un capteur au pied de chaque V.
Mais, j'ai oublié de mentionner dans la question que je ne peux pas faire de surface étanche, je vais poser ça par dessous la couverture existante donc ça va être percé par les fixations de l'isolation et du parement. Les éventuelles gouttes, passé la volige, vont suivre les chevrons et couler le long de ces fixations donc échapper aux capteurs...
Il me faut donc un truc qui va absorber l'eau, c'est pour ça que j'ai pensé au papier. Si je suis mon idée de départ, est-ce que quelqu'un sait comment calculer la distance maximale entre les fils en fonction de la différence de potentiel qui leur est appliquée ? Je pensais utiliser un capteur de courant de ce genre : http://www.mon-club-elec.fr/pmwiki_m...ourantACS7145A
Salut,
perso, je n'ai rien à te vendre, si tu veux coller des mètres de fils (en cuivre nu, au fait ? Corrosion ? Collés, mais sans que la colle n'isole le fil, sinon, ça ne va rien détecter...) sur 100 m² de papier, ok, tu nous raconteras.
Au fait, les éventuelles gouttes, passé la volige, ne vont pas suivre les chevrons et couler le long de ces fixations donc échapper à la feuille ?
Tu peux aussi t'inspirer des structures "plafond tendu". (j'ai rien à vendre, mais je reviens à la proposition de mon précédent message
Sinon, les "plaques" que je te proposais peuvent prendre la forme et la taille que tu veux, éventuellement se superposer par endroit, façon écailles.. ou éviter les fixations traversantes..
Et si tu es sûr que les gouttes vont suivre les chevrons.. ben, capte juste sur les chevrons..
Désolé tchitchou, j'ai l'impression que je t'ai vexé
Je ne remet pas en doute la faisabilité de ta solution, ni le coté purement théorique de ma proposition.
C'est juste que je n'avais pas donné tous les paramètres au départ donc ton idée me parait peu compatible avec les contraintes.
Le plafond tendu pourrait se faire sous l'isolant, pas dessus puisqu'il faut que l'isolant soit fixé sur quelque chose.
Si les fixations traversent du papier, celui-ci peut être assez absorbant pour se mouiller donc changer de résistance.
Pour les fils, je suis en train de me dire que les bandes conductrices des clôtures à chevaux seraient pas mal, c'est déjà tressé sur un support donc il n'y a pas à se faire ch*** à le fixer sur le papier, on peux agrafer tout ensemble ou même scotcher la bande par dessous le papier.
L'idée de capter sur les chevrons est peut être bonne, seulement il va falloir mettre un capteur à chaque fixation pour ne pas "perdre" de goutte.
En tout cas merci beaucoup de réfléchir sur ce sujet !
Bonjour
Plutôt que de mesurer une résistance tu peux mesurer une impédance en alternatif, ce sera certainement plus fiable.
Bonjour RomVi.
Peux-tu nous en dire davantage?
Est-ce que du 50 Hz ferait l'affaire?
Et comment mesurer l'impédance?
Un civet, un plat de côtes et puis, glissez-moi une petite paupiette avec.( Lino Ventura)
Le toit est-il carré ou rectangulaire? Plat ou incliné?Envoyé par Flachy Joe
Un civet, un plat de côtes et puis, glissez-moi une petite paupiette avec.( Lino Ventura)
Il faudrait une fréquence un peu plus élevée, disons 1kHz. La présence d'eau va modifier fortement l'impédance du dipôle formé par les fils et l'isolant sec ou humide. Il s'agit de la méthode de mesure des humidimètres à bois capacitifs.
Il y a de nombreuses façons de mesurer l'impédance, on peut par exemple utiliser un pont de mesure. Avec un µC on peut faire un pont avec un petit condensateur en série avec le dipôle et mesurer la durée pour atteindre une certaine tension analogique au point milieu en appliquant une tension sur le pont. La mesure n'est pas très précise en elle même, mais en répétant l'opération un millier de fois avec une boucle on arrive à faire des mesures assez fiables.
@Yvan_Delaserge : c'est un toit rectangulaire incliné, couvert en petites tuiles.
@RomVi : en fait je cherche pas à mesurer l'humidité, je cherche juste à savoir quand elle dépasse une certaine valeur de référence. C'est peut être moins compliqué du coup ?
Une autre idée : mettre le papier sous tension à la limite de son claquage comme un gros condensateur, une goutte et clac ! (Et la maison prend feu... hum, pas bonne idée).
Mais ces systèmes feront-ils la différence entre des gouttes sur 100m² et un changement "normal" du taux d'humidité de l'air dû à la météo ?
Serait-il envisageable de tendre une bâche en polyéthylène sous les tuiles, suivant l'inclinaison du toit ?
Si une goutte d'eau s'infiltre, elle roule jusqu'au bas de la pente de la bâche. A cet endroit, on place une seule paire de fils. Une seule goutte d'eau suffira à modifier la résistance entre les deux fils.
Un civet, un plat de côtes et puis, glissez-moi une petite paupiette avec.( Lino Ventura)
@tchitchou : bonne remarque, il faudrait faire en fait un comparateur d'humidité avec un capteur de référence vertical posé lui aussi dans l'interstice chevrons/isolation.
@Yvan_Delaserge : Tu proposes en fait la pose d'un pare-pluie, sous les tuiles et sur les chevrons. C'est sur que ça serait plus efficace (le capteur ne serait même pas nécessaire puisque l'eau coulerait dans la gouttière).
L'idée est de ne changer la toiture que lorsque ça sera indispensable, ça permet de réduire un peu le crédit de départ, d’aménager plus vite donc de réduire le temps passé dans la location et d'attendre quelques années pour refaire la couverture. Donc il faut une solution qui ne touche pas aux tuiles et qui peut être posée par dessous (et qui ne coûte pas un bras sinon ça manque d’intérêt).
Comme évoqué plus haut avec tchitchou, la bâche tendue sous les chevrons serait forcement percée par les fixations de l'isolation et de son habillage intérieur. Vile comme elle est, l'eau (d'une petite fuite) suit les chevron puis les fixations et passe à travers la bâche. Ce n'est pas le cas avec du papier absorbant qui attraperait les gouttes à leur passage. On ne peux pas non plus se limiter à capter au niveau des fixations puisqu'une grosse fuite coulerait plus facilement directement sur l'isolant.
Autre idée : imbiber le papier d'un produit qui change de couleur en présence d'eau et le surveiller avec une webcam. Mais il n'y a pas beaucoup de distance entre chevrons et isolation, la camera manquerait de recul...
