Bonjour,
En fait si tu considère la jonction émetteur-base de Q3, tu a une jonction PN comme une diode, avec les même caractéristiques c'est a dire au début quand la tension est faible (<0,6 V) le courant est très faible, puis il y a un coude (entre 0,6 V et 0,7 V) et enfin une augmentation très forte du courant en fonction de la tension, la courbe est passé de presque horizontal a presque vertical(redressement le la tangente) ...
Si tu considère le courant sur le collecteur de Q3, il suit a peu près le courant de la base de Q3, mais amplifié par le gain du transistor Q3 (environ 100 pour un 2N3906), il est envoyer sur la base de Q1.
Si tu considère le courant sur le collecteur de Q1, il suit a peu près le courant de la base de Q3, mais amplifié par le gain du transistor Q3 et celui du transistor Q1 (environ 100 pour un 2N3904), soit une amplification total de 10000 environ, il est envoyer sur R1.
Si tu considère le courant qui traverse C1 (ici, je fait abstraction du courant de base de Q3), tu a un circuit de charge type RC , R=R1+R3 et C=C1, avec une évolution classique e(t)=E(1-e-(t(RC))).
Si on considère la portion qui nous intéresse (zone 0,6V à 0,7 volts) la pente de la tangente a la courbe de charge de C1 évolue peu, alors que sur la même période la pente de la tangente de la courbe d'évolution du courant sur le collecteur de Q1 évolue beaucoup car elle suit (x10000) la courbe d'évolution du courant dans la base de Q3, quand les deux courbes se croise, il y a une inversion du sens du courant dans C1, et c'est la que le phénomène d’emballement se produit ...
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