Bonjour ,
Toujours moi, je sais...
1) Comment calculez-vous 91 595 /100?
2)Sachant que 15 élèves sur 20 sont malades, calculez le pourcentage des malades?
Mille mercis pour toute réponse.
Pernelle
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Bonjour ,
Toujours moi, je sais...
1) Comment calculez-vous 91 595 /100?
2)Sachant que 15 élèves sur 20 sont malades, calculez le pourcentage des malades?
Mille mercis pour toute réponse.
Pernelle
1) Je déplace la virgule de deux chiffres à gauche.
2) Sachant qu'un pourcentage n'est rien d'autre qu'une notation particulière pour une fraction dont le dénominateur égale cent, j'amplifie 15/20 par cinq et obtiens ainsi 75/100 = 75 %.
C'est ce qu'on apprend à 12-14 ans.
Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.
Bonjour Shokin,
Merci pour avoir répondu
1) C'est notre vieille façon, très simple, oui!
Mais maintenant, c'est 915 + 0,95 = 915,95 (91 595 étant 915 centaines et 95 unités
C'est bien plus court n'est-ce pas?
2) 15/20= ?/100(je ne sais comment écrire les barres de fractions.
Pour passer de 20 à 100, j'ai multiplié par 5 donc, je multiplie par 5 au numérateur, d'accord avec vous!
MAIS il faut voir que 100 = 20x5 et TOUS les élèves ne le verront pas....
Il faut qu'une solution soit la plus simple possible pour le plus grand nombre!
De plus...
SI en dénominateur, j'ai un nombre qui n'est pas un sous-multiple de 100?
15/ 22= ?/100
Comment faire?
Le fameux produit croix?
22? =1500 et ? =1500/22 = 68,18
Donc deux solutions différentes suivant que le dénominateur soit un sous-multiple de 100 ou pas
Alors que les vieux croûtons faisaient la vraie règle de trois, en raisonnant :
15/20 x100
15/22 x100 (il est plus facile parfois de faire la multiplication d'abord, on a des chances de trouver un nombre entier)
et cette solution est valable quels que soient les nombres, UNE solution à la place de deux.
Cela paraît peu de chose MAIS suffisant pour éviter de troubler des élèves qui ne dominent pas les caractères de divisibilité.
On travaille trop à tortiller les nombres dans tous les sens et on complique des choses simples autrefois qui ne le sont donc plus aujourd'hui.
Il faut revenir à l'essentiel:faire trouver la solution par un raisonnement logique, on cherche pour un et ensuite pour 100.
On privilégie trop de nos jours, la gymnastique des nombres avant le raisonnement logique.Il faut réserver ces solutions alambiquées pour des classes supérieures, à dominantes maths.
C'est ainsi qu'un grand pourcentage d'élèves, d'ados même, ne savent pas résoudre des problèmes de la vie courante.(d'où déjà revoir les maths de primaire)
Pernelle
Le "produit-croix" est une méthode qui a l'avantage de fonctionner pour tous réels non nuls. En ce sens, oui, je l'encourage (comme les méthodes de multiplications mentale que nous pouvons faire pour n'importe quel produit de deux facteurs entiers).
Cela dit, nous ne devons pas nous priver de partager, en supplément, d'autres astuces en précisant à quelles conditions elles fonctionnent. Certaines astuces (de calcul mental) permettent de gagner du temps (comme le par coeur) lorsque la durée allouée est limitée ou lorsque nous voulons passer moins de temps à faire nos exercices de mathématique (tout en les faisant tous).
Exemple :
Jean achète 21 chaises à 19 euros la pièce ; 21 * 19 = 399 est tout de suite su si l'on connaît le truc (a + b)(a - b) = a² - b² ; en effet, si b = 1, (a + 1)(a - 1) = a² - 1 ; si, en plus, a = 20, 21 * 19 = (20 + 1)(20 - 1) = 20² - 1² = 400 - 1 = 399.
1. Je ne trouve pas plus court. On pourrait carrément déplacer la virgule de deux chiffres sans penser en termes de centaines et d'unités - une sorte d'automatisme pour gagner du temps (une fois qu'on a compris le "rayon de validité" de cet automatisme).
2. Sinon, on apprend les critères de divisibilité (le chapitre des multiples et diviseurs) un peu avant les fractions en Suisse romande. Et en France ?
Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.
Vous trouvez que , on passe moins de temps à faire votre solution pour trouver le prix des chaises que de faire:Le "produit-croix" est une méthode qui a l'avantage de fonctionner pour tous réels non nuls. En ce sens, oui, je l'encourage (comme les méthodes de multiplications mentale que nous pouvons faire pour n'importe quel produit de deux facteurs entiers).
Cela dit, nous ne devons pas nous priver de partager, en supplément, d'autres astuces en précisant à quelles conditions elles fonctionnent. Certaines astuces (de calcul mental) permettent de gagner du temps (comme le par coeur) lorsque la durée allouée est limitée ou lorsque nous voulons passer moins de temps à faire nos exercices de mathématique (tout en les faisant tous).
Exemple :
Jean achète 21 chaises à 19 euros la pièce ; 21 * 19 = 399 est tout de suite su si l'on connaît le truc (a + b)(a - b) = a² - b² ; en effet, si b = 1, (a + 1)(a - 1) = a² - 1 ; si, en plus, a = 20, 21 * 19 = (20 + 1)(20 - 1) = 20² - 1² = 400 - 1 = 399.
1. Je ne trouve pas plus court. On pourrait carrément déplacer la virgule de deux chiffres sans penser en termes de centaines et d'unités - une sorte d'automatisme pour gagner du temps (une fois qu'on a compris le "rayon de validité" de cet automatisme).
2. Sinon, on apprend les critères de divisibilité (le chapitre des multiples et diviseurs) un peu avant les fractions en Suisse romande. Et en France ?
19x21(19 multiplié par 21 fois)!
Nous sommes en 6ème, les identités remarquables ne sont pas au programme et même, un problème de la vie courante aussi simple que celui-là, un élève de CE1 vous écrira 19x21 et il aura raison.
Tout autre façon n'est que faire joujou avec les nombres .
Je comprends de plus en plus pourquoi notre école est en échec en Français et en Maths, en me "recyclant".
De plus, si on peut enseigner quelques techniques de calcul mental, il n'est pas dit que cela fonctionne chez tout le monde.En effet, nous avons tous des moyens spéciaux , propres à chacun d'entre nous pour résoudre mentalement des opérations ou pour mémoriser une leçon.
Merci en tout cas pour votre réponse
Pernelle
J'ai bien dit que je privilégiais quand même les méthodes que nous pouvions appliquer à tous les nombres réels (ou presque, compte tenu des particularités de 0).
Une fois que celles-ci sont maîtrisées, je ne vois pas de mal à mettre d'autres méthodes particulières (applicables pour les éléments d'un sous-ensemble de R) à disposition des personnes qui le veulent. L'avantage est que les personnes (de tous âges) auront la possibilités de choisir entre plusieurs méthodes de calcul mental.
Bah, les identités remarquables viennent peu après. En Suisse, on apprend à peu près en même temps les fractions, les puissances et le calcul littéral de base. Le produit de polynômes ne tarde donc pas.
Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.
Je ne vois aucune différence fondamentale entre la règle de trois (en quoi est-elle « vraie » ?) et le produit en croix. Ce dernier a l'avantage de toujours faire passer la multiplication avant la division, ce qui évite la couche supplémentaire « il est plus facile parfois de... ».15/ 22= ?/100
Comment faire?
Le fameux produit croix?
22? =1500 et ? =1500/22 = 68,18
(...)
les vieux croûtons faisaient la vraie règle de trois, en raisonnant :
15/20 x100
15/22 x100 (il est plus facile parfois de faire la multiplication d'abord, on a des chances de trouver un nombre entier)
Sauf que vous avez implicitement présenté deux règles avec ce « il est plus facile parfois de... » ! Et les cas où ce « parfois » doit s'appliquer sont complexes, au point que vous ne les avez pas précisés d'emblée.et cette solution est valable quels que soient les nombres, UNE solution à la place de deux.
Ma conclusion : produit en croix à tous les coups.
Je ne vois aucune différence fondamentale entre la règle de trois (en quoi est-elle « vraie » ?) et le produit en croix. Ce dernier a l'avantage de toujours faire passer la multiplication avant la division, ce qui évite la couche supplémentaire « il est plus facile parfois de... ».
Sauf que vous avez implicitement présenté deux règles avec ce « il est plus facile parfois de... » ! Et les cas où ce « parfois » doit s'appliquer sont complexes, au point que vous ne les avez pas précisés d'emblée.
Ma conclusion : produit en croix à tous les coups.
Bonjour,
Si vous faites raisonner logiquement les enfants, on se doit de passer par l'unité(diviser) et ensuite multiplier par le nombre d'éléments demandés donc, c'est la logique qui demande de diviser d'abord et multiplier ensuite .
Quand la règle de trois est posée, intelligemment en comprenant bien le pourquoi de la division d'abord et de la multiplication ensuite, on résoud comme on le désire!
Si la division donne un nombre entier, ou un nombre décimal sans reste,on fait la multiplication ensuite. Si la division n'a pas de quotient exact, on fait la multiplication d'abord.On apprend aux enfants à discerner !
Rien n'empêche de commencer directement par la multiplication mais en sachant pourquoi...
Avec le produit croix...il faut d'abord savoir quel produit croix on va écrire et cela ne coule pas de source, on s'emmêle les pinceaux bien plus facilement!
Quant à parler de "ma couche supplémentaire", je pense que les façons de faire d'aujourd'hui en ont des tas de couches supplémentaires d'inutilités!
(Quand on cherche la vitesse moyenne d'un cycliste parcourant 180km en 5h et qu'on passe par 5h=300s et des bêtises ensuite pour arriver après un produit croix et des bidouillages à 36km/h alors que le sens de la division implique illico :
120:5=36 V=36km/h .J'en pleure de désespoir devant ces inepties...(cf ce sujet évoqué dans un autre post)
Ma solution, celles des croûtons, a le mérite
1) de faire intervenir la logique et d'y voir clair!
2) de faire preuve de discernement en résolvant la règle de trois la vraie , écrite comme il se doit ,et que vous devez savoir aussi écrire ,non ? Sinon , je vous scanne une page de nos manuels des années 80, avant le déraillement ...qui a abouti à la détresse de nos élèves en maths et en français en augmentant les wagons sur les voies de garage
Merci de votre réponse sincèrement!
Pernelle
Ça heurte peut-être votre bon sens, mais il y a souvent plusieurs façons logiques différentes de résoudre un problème.
Mais on ne peut pas le savoir sans faire cette division ! Le discernement dont vous faites preuve consiste en fait à réduire la fraction mentalement 15/20=3/4 et à savoir que 3/4 « tombe juste » ; deux choses que ne savent pas les élèves.Si la division donne un nombre entier, ou un nombre décimal sans reste,on fait la multiplication ensuite.
Si la division n'a pas de quotient exact, on fait la multiplication d'abord.On apprend aux enfants à discerner !
Quand j'ai appris (dans les années 80, sans doute 87/88) on faisait des tableaux de proportionnalité :Avec le produit croix...il faut d'abord savoir quel produit croix on va écrire et cela ne coule pas de source, on s'emmêle les pinceaux bien plus facilement!
on disait alors en substance : pour passer de 15 à ?, il faut multiplier par la même chose que pour passer de 22 à 100, c'est-à-dire 100/22, donc ?=15x100/22.Code:élèves malades : 15 ? nombre total d'élèves : 22 100
(La formulation n'est sans doute que très approximativement celle qui était employée, en plus de 25 ans l'eau a coulé sous les ponts.)
En tout cas, aucune ambiguïté sur le produit en croix à écrire.
Bonjour Lucas,Ça heurte peut-être votre bon sens, mais il y a souvent plusieurs façons logiques différentes de résoudre un problème.
Mais on ne peut pas le savoir sans faire cette division ! Le discernement dont vous faites preuve consiste en fait à réduire la fraction mentalement 15/20=3/4 et à savoir que 3/4 « tombe juste » ; deux choses que ne savent pas les élèves.
Quand j'ai appris (dans les années 80, sans doute 87/88) on faisait des tableaux de proportionnalité :
on disait alors en substance : pour passer de 15 à ?, il faut multiplier par la même chose que pour passer de 22 à 100, c'est-à-dire 100/22, donc ?=15x100/22.Code:élèves malades : 15 ? nombre total d'élèves : 22 100
(La formulation n'est sans doute que très approximativement celle qui était employée, en plus de 25 ans l'eau a coulé sous les ponts.)
En tout cas, aucune ambiguïté sur le produit en croix à écrire.
1)Ce qui heurte mon bon sens ,c'est que pour téléphoner au 22 à Asnières, on soit obligé de passer par New York, pour rester dans les blagues à Toto
2)On ne peut savoir sans faire la divisionn, dites-vous, bien sûr mais cela permet de réviser la façon de faire une division, ce que des élèves de 6ème peinent à faire et pourtant, on leur fait écrire encore les soustractions intermédiaires sous le quotient!Au CE2 , on ne le faisait plus chez moi!
Ce qui fait que certaines divisions prennent une page! Si l'on doit pratiquer le calcul mental, il faut le faire déjà dans la résolution d'une division.
Quand la division est trop grande, hop, la calculatrice!
3) L'eau a coulé sous les ponts mais elle a emporté dans ses crues, en modifiant son lit ,le bon sens qui consiste à prendre le chemin le plus facile POUR TOUS.
Pernelle
De quelle autre manière faites-vous les divisions par écrit ? (par exemple 100/22)
Je croyais que nous devions utiliser les machines le moins possible, et même que celles-ci étaient moins utilisées qu'au 21ème siècle.
Si le dividende est plus grand, le calcul sera un peu plus long, mais pas plus difficile.
Si le diviseur est plus grand, ce pourra être plus difficile car les élèves n'ont pas forcément appris les multiples du diviseurs (les multiples de 23, par exemple). Mais il leur reste la possibilités de chercher les multiples de 23 mentalement (soit en ajoutant 23 à partir de 0, soit en multipliant mentalement 23 par 1, par, par 3, etc.).
Il me semble qu'il n'y a pas de chemin le plus facile pour tous. Il y en a plusieurs. Demandons à plusieurs élèves d'effectuer mentalement 15 * 17 ou de résoudre un problème. Si chacune de ces personnes vous explique comment elle a effectué la multiplication, il y aura probablement plus d'un chemin.
Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.
1) En PJ, comment on effectue la division aujourd'hui et hier.(niveau CE2)De quelle autre manière faites-vous les divisions par écrit ? (par exemple 100/22)
Je croyais que nous devions utiliser les machines le moins possible, et même que celles-ci étaient moins utilisées qu'au 21ème siècle.
Si le dividende est plus grand, le calcul sera un peu plus long, mais pas plus difficile.
Si le diviseur est plus grand, ce pourra être plus difficile car les élèves n'ont pas forcément appris les multiples du diviseurs (les multiples de 23, par exemple). Mais il leur reste la possibilités de chercher les multiples de 23 mentalement (soit en ajoutant 23 à partir de 0, soit en multipliant mentalement 23 par 1, par, par 3, etc.).
Il me semble qu'il n'y a pas de chemin le plus facile pour tous. Il y en a plusieurs. Demandons à plusieurs élèves d'effectuer mentalement 15 * 17 ou de résoudre un problème. Si chacune de ces personnes vous explique comment elle a effectué la multiplication, il y aura probablement plus d'un chemin.
Et vous comment faites-vous ?
2) La calculatrice est encore à l'ordre du jour et si la division est trop "difficile", on leur fait prendre la calculatrice!
Je n'ai pas encore vu au programme(CM2-6ème), la division d'un nombre décimal par un nombre décimal que mon mari voyait au CM2!Là, même pas en 6ème. Alors, je pense que, si cette opportunité se présentait, on prendrait tout simplement la calculatrice...
Ce que je n'ai jamais fait utiliser en classe primaire
3) Vous faîtes faire mentalement une division par 23! Vous cherchez des multiples de 23??? C'est bon pour les candidats des chiffres et des lettres!
On accorde trop d'importance à faire joujou avec les nombres dans tous les sens et pas assez à la logique et au bon sens.
Il y a de gros problèmes en maths et en français. Ils viennent bien de quelque part et j'entrevois... car je suis bien placée pour comparer les méthodes des croûlants et celles de jouvenceaux. S'il faut certes dépoussiérer des méthodes anciennes, il faut reculer sur les méthodes nouvelles de façon à faire un équilibre cohérent entre les méthodes traditionnelles qui ont fait leurs preuves et les nouvelles méthodes qui ont fait aussi la preuve de leur "pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer " et mis en échec une majorité de jeunes.
Pernelle
En Suisse, nous attachons non seulement de l'importance à la logique mathématique mais aussi au calcul mental. Quant aux multiples de 23, il est aussi possible de les chercher avec un papier et un crayon.
Si je me fie à ce tableau d'équivalence, nous n'utilisons la calculatrice qu'à partir du cycle 4 (pour calculer des racines carrées, découvrir les nombres à périodes, et un peu de trigonométrie à la fin du cycle 4). Et là, il y a un piège : certaines personnes arrivaient à faire des multiplications mentalement à la fin du cycle 3 mais ne savent plus comment faire (parfois même par écrit) à la fin du cycle 4.
Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.
pour rester dans les blagues à Toto ? Où voyez-vous que j'aie fait une « blague à (sic) Toto » ?
C'est vous qui évitez de répondre sur le fond, et comme on dit il n'est pire sourde que celle qui ne veut pas entendre. Précisément ça heurte votre bon sens, mais vous n'êtes pas détentrice d'une vérité universelle.
Premièrement, justifier par l'utilité de réviser la division est anachronique, car le produit en croix s'apprend en primaire, il est donc contemporain à l'apprentissage de la division.2)On ne peut savoir sans faire la divisionn, dites-vous, bien sûr mais cela permet de réviser la façon de faire une division,
Deuxièmement, il s'agissait de vous faire remarquer que vous critiquiez en rouge l'existence de deux solutions, juste avant de dire que dans le temps on utilisait... deux façons de calculer, et juste en-dessous vous concluiez fièrement qu'il y avait donc une solution unique ! Aveuglement ou incohérence ?
Des divisions au CE2 ? Quoi qu'il en soit, il y a 25 ans nous posions les soustractions intermédiaires.ce que des élèves de 6ème peinent à faire et pourtant, on leur fait écrire encore les soustractions intermédiaires sous le quotient!Au CE2 , on ne le faisait plus chez moi!
Ne pas mettre la charrue avant les bœufs. Quand on débute, on ne court pas plusieurs lièvres à la fois. En 5e nous travaillions le calcul mental seul, en tant que tel.Ce qui fait que certaines divisions prennent une page! Si l'on doit pratiquer le calcul mental, il faut le faire déjà dans la résolution d'une division.
Le bon sens... retour à la case départ.3) L'eau a coulé sous les ponts mais elle a emporté dans ses crues, en modifiant son lit ,le bon sens qui consiste à prendre le chemin le plus facile POUR TOUS.
Pour tous ? Il n'y avait pas d'échec scolaire « dans le temps » ? Quand vous étiez élève en primaire, il n'y avait pas de cancres ? Et quelle proportion d'élèves allait au-delà du certificat d'études ?
Attention, vous allez gagner le concours de la mauvaise foi.
Tout d'abord vous extrayez d'un livre. Dans le cours il s'agit d'expliquer la méthode, et c'est évidemment plus clair si toutes les étapes figurent.
Ensuite, vous donnez un premier exemple où la soustraction est triviale. Oui, pour calculer 24-24 ou 8-8 il n'est pas nécessaire de poser la soustraction, et je peux vous parier que beaucoup d'élèves la feront de tête. Mais si un élève, à un stade donné, a du mal à voir l'évidence, eh bien qu'il pose la soustraction, et il finira par acquérir l'automatisme. Dans le même genre, vous aurez beau expliquer à un jeune enfant que 2+7=7+2, si vous lui demandez 3+4 puis 4+3, il fera deux fois le compte sur ses doigts ; et il le fera tant qu'il n'aura pas eu assez d'expérience pour déduire 4+3 automatiquement.
Vous n'avez pas enseigné à tous les niveaux de l'élémentaire ?Je n'ai pas encore vu au programme(CM2-6ème), la division d'un nombre décimal par un nombre décimal que mon mari voyait au CM2!
Et si vous cherchiez aussi tout ce qui est au programme qui ne l'était pas à l'époque ?
Et vous, vous voulez que tous sachent faire 15/20 de tête. En fait vous-même, tout comme moi, ne calculez pas 15/20 de tête. Vous connaissez le résultat par cœur, d'expérience.3) Vous faîtes faire mentalement une division par 23! Vous cherchez des multiples de 23??? C'est bon pour les candidats des chiffres et des lettres!
La partie que j'ai mise en italique ci-dessus est totalement infondée. Citez donc une statistique qui montre que la proportion d'une classe d'âge sachant (faire une division de tête/conjuguer au subjonctif sans faute/...) a diminué au cours du temps.Il y a de gros problèmes en maths et en français. Ils viennent bien de quelque part et j'entrevois... car je suis bien placée pour comparer les méthodes des croûlants et celles de jouvenceaux. S'il faut certes dépoussiérer des méthodes anciennes, il faut reculer sur les méthodes nouvelles de façon à faire un équilibre cohérent entre les méthodes traditionnelles qui ont fait leurs preuves et les nouvelles méthodes qui ont fait aussi la preuve de leur "pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer " et mis en échec une majorité de jeunes.
On constate par exemple que de plus en plus de gens écrivent en faisant plein de fautes. Mais il y a aussi de plus en plus de gens qui écrivent ! Avant les emails, les forums web, combien de gens écrivaient régulièrement ?
Même des cadres écrivent des courriers « papier » avec des fautes. Mais combien de cadres écrivaient eux-mêmes les courriers papier avant la diffusion massive des ordinateurs ? Quasiment aucun, c'étaient des secrétaires qui les tapaient, et elles étaient en partie sélectionnées sur leur orthographe... Il y a 50 ans, même des gens très éduqués faisaient plein de fautes (j'ai des témoins).
Bonjour,
Réponses groupées aux deux messages de Lucas...
Bonjour,
Je laisse les éventuels lecteurs juges de la mauvaise foi et de l'incohérence de chacun...
1) La blague à Toto, c'est vous qui me l'avez servie dans un autre post, vous avez la mémoire courte, cela s'appelle l'effet boomerang.
2) Il y a 25ans , j'étais encore en poste jusqu'en 1995, nous posions les divisions intermédiaires pour l'apprentissage puis, elles disparaissaient et se faisaient mentalement!
Réviser la division n'a rien d'anachronique et c'est nécessaire de bien savoir les bases , la répétition étant un des moyens qui permet l'acquisition .
Hypothèse caricaturale quoique
Si vous avez un métier où vous utilisez la calculatrice à outrance et qu'un jour vous arrivez sur un chantier, oubliée la calculatrice et que ne savez plus faire une division que feriez-vous ? Vous appellerez... Mac GYVER?
Je connais des personnes , la quarantaine qui ne savent plus faire une division!!!!!!!!
3) Vous n'allez pas comparer mes deux solutions simples pour résoudre une règle de trois avec les nombreuses solutions qui mènent à Rome aujourd'hui et qui font des longueurs alambiquées, je suis parfaitement cohérente. Vous chipotez sur des broutilles par rapport aux broussailles que sont devenues des techniques de maths d'aujourd'hui.
4) Je ne suis pas détentrice d'une vérité universelle naturellement, je n'ai pas cette prétention mais vous non plus, vu les résultats des méthodes nouvelles .Je me bats pour que l'on revienne au bon sens et à la simplicité en primaire notamment, la base à ne pas râter...
Je ne sais si vous lisez l'actualité mais nombre d'articles de tous bords font le même constat que moi et cela me conforte .
Les sourds qui ne veulent rien entendre sont les faiseurs de programmes et de techniques de calcul et ceux qui les défendent .
Vous niez une réalité...
4)De mon temps, il n'y avait pas de cancres, mais des enfants en grandes difficultés sociales et matérielles et ils n'avaient pas les aides que les enfants en même situation ont aujourd'hui, vous devenez méprisant même envers les enfants.
5) J'ai enseigné à tous les niveaux , de la petite section en maternelle au CM1, mon mari, lui a enseigné au CE2, CM1 , CM2. Il contribue au post que je fais sur ce site.Il partage entièrement ma vision des choses, pas besoin de vous dire.
6) Quant au programme de primaire, il comporte des notions qui n'ont rien à y faire au détriment de notions essentielles qui participent à la mise en place solide des fondamentaux.
La preuve en est qu'une majorité d'enfants ne savent pas bien lire et comprendre ce qu'ils lisent à l'entrée en 6ème.
Ceci dit, je stoppe sur ce sujet, non par jet de l'éponge mais par politesse.
Libre à vous de continuer...
Pernelle
2) Visiblement vous n'avez pas compris dans quel sens j'employais le terme d'anachronisme.
Les personnes ayant la quarantaine (qui ne savent plus faire une division) sont passées à l'école élémentaire il y a trente-cinq ans, en ce temps que vous regrettez tant !
3) Ce n'est que votre opinion.
4) « nombre d'articles... » : des références précises SVP.
« Vous niez une réalité » : vous omettez d'autres aspects de cette réalité, comme l'effectif des classes, la destruction de la formation des enseignants, des dispositifs de remédiation (la suppression des RASED ça vous dit quelque chose ?)...
4bis) Le terme de cancres ne sort pas de ma bouche, bien sûr ! (Oh la belle opinion que vous avez d'un interlocuteur.) Il date de la belle école d'antan où on les asseyait « près du radiateur ».
6) Encore une (dernière) fois, il vous reste à prouver qu'à une époque quelconque une majorité d'enfants savaient bien lire et comprendre en 6e. En fait vous aurez sûrement du mal (mais je suis près à ce qu'on me prouve le contraire), car « dans le temps » la majorité des enfants n'allait pas en 6e. Effectivement, si on se borne à regarder ceux qui y allaient, ils savaient bien lire. C'étaient majoritairement les enfants de l'élite.
Pour conclure, si vous n'avez que des opinions à formuler et pas de références précises à citer, effectivement ce n'est pas la peine de poursuivre. Car globalement votre discours repose entièrement sur la prétendue évidence de l'efficacité d'une unique méthode et l'inefficacité de toutes les autres. Je suis désolé de ne pas pouvoir me rendre à cette « évidence » non étayée.
J'imagine qu'il y a heureusement de la diversité de points de vue parmi les personnes enseignantes.
En tout cas, avec tous les savoir-faire (cognitifs, manuels, sociaux, etc.) que nous devons acquérir, il semble que les personnes ne mettent pas toutes les priorités aux mêmes endroits.
Pour ce qui est du calcul numérique, je résumerais ma position actuelle ainsi :
Par écrit, de tête ou avec une machine ? L'écrit me semble un bon compromis, qui devrait presque toujours être autorisé. Le calcul de tête a l'avantage d'entretenir notre capacité à calculer et raisonner, mais il peut être moins approprié chez des personnes avec difficultés, et il peut prendre du temps (269*347). La machine a l'avantage de faire gagner du temps ou d'effectuer certaines fonctions plus compliquées ( ; ; ), mais, si on l'utilise à tout bout de champ, on risque de perdre la main en calcul mental et écrit.
Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.
et aussi si on fait du calcul mental on augmente le nombre des neurones , alors que si on fait tout via une machine ; on sera comme tas de viandes amorphes (ce qui pour certains c deja fait)J'imagine qu'il y a heureusement de la diversité de points de vue parmi les personnes enseignantes.
En tout cas, avec tous les savoir-faire (cognitifs, manuels, sociaux, etc.) que nous devons acquérir, il semble que les personnes ne mettent pas toutes les priorités aux mêmes endroits.
Pour ce qui est du calcul numérique, je résumerais ma position actuelle ainsi :
Par écrit, de tête ou avec une machine ? L'écrit me semble un bon compromis, qui devrait presque toujours être autorisé. Le calcul de tête a l'avantage d'entretenir notre capacité à calculer et raisonner, mais il peut être moins approprié chez des personnes avec difficultés, et il peut prendre du temps (269*347). La machine a l'avantage de faire gagner du temps ou d'effectuer certaines fonctions plus compliquées ( ; ; ), mais, si on l'utilise à tout bout de champ, on risque de perdre la main en calcul mental et écrit.