bouleversement du cycle de l'eau

[vince]

Bonjour

Si les previsions concernant les changements climatiques se confirment, un des principaux problèmes auquel l'humanité va devoir faire face est la gestion de la ressource en eau.

Or le modèle de rechauffement tel qu'il est courament admis ne consiste pas en un assechement généralisé mais en une alternance de phénomènes climatique extrèmes : secheresse catastrophique, inondations sévères etc. Tel que je comprends ce modèle, cela signifie qu'on pourra assister de manière concomittante à une secheresse en europe et à des pluies torrentielles en amérique.

Ma question est la suivante : dans le cadre des différentiels importants de ressources en eau qui seront susceptibles de se généraliser, serait-il possible d'imaginer une économie de l'eau douce à l'échelle planétaire, dans laquelle les pays excédentaires exporteraient vers les pays déficitaires? Quelles infrastructures pourraient-on envisager sachant que, contrairement au pétrole, les "pays producteurs" changeraient chaque année au gré des caprices du climat.
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[pi-r2]

Bonjour,
j'envisagerais cela plutôt comme le marché de l'électricité que comme celui du pétrole. En plus l'eau douce se stocke plus facilement ce qui devrait aider à réduire les coûts.
On peut aussi envisager de produire l'eau douce par désalement d'eau de mer ce qui finalement ne coute "que" de l'énergie. J'avais d'ailleurs des questions plutôt techniques là dessus sur la conception d'un traitement de désalement uniquement solaire (thermique).

[vince]

on a déjà parlé du dessalement ici !

[pi-r2]

Ok je cherche ...
ce n'étais pas ma préocupation majeure, et ton post m'y a juste fait penser. Mais le début reste dans le thème ouf

[A voir en vidéo sur Futura]

[invite601ac804]

Bonjour,

Ma question est la suivante : dans le cadre des différentiels importants de ressources en eau qui seront susceptibles de se généraliser, serait-il possible d'imaginer une économie de l'eau douce à l'échelle planétaire, dans laquelle les pays excédentaires exporteraient vers les pays déficitaires? Quelles infrastructures pourraient-on envisager sachant que, contrairement au pétrole, les "pays producteurs" changeraient chaque année au gré des caprices du climat.

Par des pipe-lines comme pour le pétrole ?
Ou des supertankers, itou ?
Mais bonjour le prix de revient ! Il faudrait vraiment se trouver en pénurie grave avec un prix de l'eau qui va augmenter sévère.
Quant à changer de fournisseurs d'une année à l'autre, c'est sans doute peu probable. Même en cas de changement climatique brutal, il n'est pas certain que les variations locales soient si accentuées.
On se retrouverait peut être du coup dans un scénario où quelques nations pourraient exercer un "chantage de l'eau" avec toutes les tensions qui iraient avec...
Il y aurait même un marché boursier avec des achats/ventes "virtuels"...
Une solution avait été envisagée il y a une dizaine d'année, pour alimenter l'Arabie Saoudite je crois.
Remorquer un iceberg de plusieurs centaines de millier ou millions de tonnes depuis l'Antarctique, et le traiter sur place. Si je me souviens bien il était question de l'emballer et de récupérer l'eau après fonte...

Bufo v

[invite38220e6a]

Actuèlement en arabie saoudite (l'arabie c'est où dite ? ... par là mec !), l'eau d'usage commun (WC, Douche, vaiselle ...) est de l'eau déssalinisé, et l'eau propre a la consomation (boisson, cuisine) est de l'eau en bouteille. Le litre d'eau est equivalent au litre de coca, limonade, ...
Cette eau en bouteille provient en majorité du pakistan, quand au usine de déssalinisation il y en a tout le long des cotes est et ouest. Au abord des grandes ville (Ryad) un stoque de qq semaines est realisé dans de trés grande cuves.

[inviteb1bc40d0]

Or le modèle de rechauffement tel qu'il est courament admis ne consiste pas en un assechement généralisé mais en une alternance de phénomènes climatique extrèmes

Il me semble que les modèles actuels s'intéressent encore peu à la variabilité du climat; le consensus scientifique sur le réchauffement dit que les températures vont monter (en MOYENNE), et que les précipitations aussi. Concernant les phénomènes extrêmes, je ne crois pas qu'il y ait consensus. Tout au +, c'est l'idée actuellement la plus répandue.

[jeandb]

Je ne passe pas souvent sur le forum car les médérateurs(trices) ne sont pas toujours acceuillants(tes)....
J'ai pourtant la réponse à votre question concernant la répartition de l'eau sur terre.
Au lieu d'imaginer un répartiteur mondial d'eau fait de béton pour transporter l'eau pour des besoins commercialisés uniquement je pense qu'il faut à la fois faire une répartiteur moins cher et dont les retombées sont beaucoup plus globales.
Imaginez donc un réseau de canaux qui suivent les courbes de niveau ( avec une pente de 1%) qui serait complémentaire des cours d'eau et chargé de prélever les excedents pour les répartir sur tout le territoire.
On a ainsi un ensemble capable de lutter contre les sécheresses avec l'eau des inondations en rechargeant les nappes phréatiques tout en filtrant l'eau et en régularisant les débits des cours d'eau.

Sur ce forum on me prend pour un "n'importe quoi" mais c'est pas grave c'est parce que les modérateurs n'ont pas d'imagination et ne font que de critiquer tout ce qu'ils n'ont pas lu sur les rapports officiels du GIEC et autres.
http.//perso.wanadoo.fr/biefs.dupilat/

Cordialement,

Bonjour

Si les previsions concernant les changements climatiques se confirment, un des principaux problèmes auquel l'humanité va devoir faire face est la gestion de la ressource en eau.

Or le modèle de rechauffement tel qu'il est courament admis ne consiste pas en un assechement généralisé mais en une alternance de phénomènes climatique extrèmes : secheresse catastrophique, inondations sévères etc. Tel que je comprends ce modèle, cela signifie qu'on pourra assister de manière concomittante à une secheresse en europe et à des pluies torrentielles en amérique.

Ma question est la suivante : dans le cadre des différentiels importants de ressources en eau qui seront susceptibles de se généraliser, serait-il possible d'imaginer une économie de l'eau douce à l'échelle planétaire, dans laquelle les pays excédentaires exporteraient vers les pays déficitaires? Quelles infrastructures pourraient-on envisager sachant que, contrairement au pétrole, les "pays producteurs" changeraient chaque année au gré des caprices du climat.

[invite0345d784]

Imaginez donc un réseau de canaux [...] On a ainsi un ensemble capable de lutter contre les sécheresses avec l'eau des inondations en rechargeant les nappes phréatiques tout en filtrant l'eau et en régularisant les débits des cours d'eau.

Je ne suis vraiment pas d'accord et je vais essayer d'expliquer pourquoi.

Ce que vous proposez, ça existe depuis des décennies. Ca s'appelle de la rectification de cours d'eau, souvent utilisée dans le cadre d'un remembrement ou d'une protection contre les inondations. C'est ce qui est à l'origine de la quasi-totalité des problèmes que l'on rencontre actuellement dès qu'on aborde la thématique des eaux superficielles.

La raison est assez simple, un cours d'eau est vivant. Un canal est une structure hydraulique fixe, le cours d'eau, lui, cherchera toujours à équilibrer son lit. Si vous ajoutez un canal en complément d'un cours d'eau, son débit et sa vitesse d'écoulement vont être modifiés. Selon le cas on va sédimenter ou au contraire creuser le lit. A terme vous aurez des problèmes d'incision, d'ensablement, d'éffondrement de berges, etc.

L'heure est à la restauration de la continuité écologique et ce que vous proposez va droit à l'encontre.

[yves25]

Je ne vois pas l'utilité de continuer à discuter des biefs en effet. Donc stop!

[Cendres]

Sans compter que la critique de la modération se fait par MP, conformément à la charte.

Sur ce forum on me prend pour un "n'importe quoi" mais c'est pas grave c'est parce que les modérateurs n'ont pas d'imagination et ne font que de critiquer tout ce qu'ils n'ont pas lu sur les rapports officiels du GIEC et autres.
http.//perso.wanadoo.fr/biefs.dupilat/

Cordialement,

C'est cela, oui...