Bonjour,
j'ai cherché sur ce forum des références à l'énergie solaire produite à partir de miroirs comme les fours solaires et je voudrais relancer le débat sur l'opportunité de cette source d'énergie propre et renouvelable.
J'ai en tête le projet de la centrale THEMIS qui a échoué pour des raisons semble-t-il de maintien de la propreté des miroirs( ?) comme me l'avait confié un ingénieur qui travaillait dans ce projet .
Aujourd'hui les contingences économiques pourraient sans doute effacer cet inconvénient. Mais peut-être existait-il bien d'autres inconvénients.
Parmi les inconvénients qui me viennent à l'esprit je noterai l'impossibilité d'une production en continu à cause de l'éclairement.
Sous nos latitudes méridionales (Thémis devait se situer du coté des pyrénées orientales) ne pourrait-t-on pas craindre, si la surface concernée est trop grande, un point de refroidissement local tel, que les premiers nuages venant de l'atlantique viendraient y crever?
Parmi les avantages je citerai le rendement énergétique global qui me semble bien meilleur que celui des panneaux photovoltaiques.
Le prix du verre est sans doute moins élevé que celui de la couche de silicium.
Même si le photovoltaique fonctionne sous ciel voilé et sur une durée du jour bien plus importante, le rendement de la cellule reste faible, assujetti qu'il est aux longueurs d'ondes spécifiques.
Le miroir capte quant à lui toute la globalité du spectre de la lumière visible.
Ainsi, même si la transformation énergétique passe par une machine thermique dont l'eau, par exemple est chauffée par le capteur à miroir, le rendement de cette même machine peut sans doute avoisiner les 40% soit bien plus que les 10% du capteur photovoltaique.
Enfin, à une échelle bien plus grande pourquoi ne pas installer ces capteurs au sahara.
Dans le pire des cas où ils créeraient un point local de refroidissement, la pluie dans le désert serait sans doute alors un atout.
Le transport de cette énergie pourrait se faire par cable.
L'idéal serait d'effectuer ce transport par voie satellitaire, au besoin en transformant les fréquences du courant et en renvoyant l'énergie sur les pays demandeurs .
On verse un peu dans la science fiction,mais je trouve le procédé bien plus facilement réalisable que l'ensemencement de toute l'atmosphère terrestre par des particules réfléchissantes pour faire baisser l'effet de serre.
Merci de ne pas considérer ces propos comme ceux d'un doux réveur.
Il vaut-bien mieux de construire un panneau réfléchissant de 1 km2 en position géostationnaire qu'un canon de 100m de long ( référence à certains marchands de canons)
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