Au stade actuel de la technologie, cette affirmation est vraie. L'empreinte au sol pour les éoliennes est la plus faible possible parmi les énergies renouvelables.
Le volume a une importance pour les déchets de faible radioactivité. En effet, ces déchets vont être enfouis dans des décharges non controlées. En d'autres termes, on va les disséminer sur tous les territoire sans aucun contrôle dans le temps. Dans le même style que pour les décharges des déchets classiques. On aura sur le long terme des pollutions des nappes phréatiques puisqu'aucune système n'est étanche au delà d'une durée de 50 ans.Pourquoi parler en volume ? Ca ne me semble pas le critère important dans ce cas.
Côté déchets non nucléaires, je préfère 1 mètre cube de papiers-cartons qu'un centimètre cube de cadmium. De même, je préfère 2 400 000 m³ de déchets faiblement radioactifs à 8000 m³ de déchets de haute activité à vie longue.
Pour un élément, c'est vrai, mais pour un déchet, ce n'est plus vrai car il faut tenir compte de la quantité de noyaux radioactifs. Ainsi, les actinides et le plutonium forment la majeure partie des déchets HAVL, ils ont à la fois une longue durée de vie et une haute activité.
Il est temps de considérer que la terre ne peut pas absorber sans conséquence dommageable pour notre santé tous les déchets produits par l'activité humaine.
Si les déchets ne peuvent pas être recyclés, le produit ne doit pas recevoir son autorisation de mise sur le marché.
D'où le très gros problème de l'industrie nucléaire.
Oui, mais les déchets de faible activité ont une durée de vie inférieure à 50 ans. D'autre part, les sites recevant des déchets de faible activité sont contrôlés, contrairement à ce que tu dis. Et pas disséminés, mais stockés dans des centres adaptés, fermés et surveillés.Le volume a une importance pour les déchets de faible radioactivité. En effet, ces déchets vont être enfouis dans des décharges non controlées. En d'autres termes, on va les disséminer sur tous les territoire sans aucun contrôle dans le temps. Dans le même style que pour les décharges des déchets classiques. On aura sur le long terme des pollutions des nappes phréatiques puisqu'aucune système n'est étanche au delà d'une durée de 50 ans.
Les déchets HAVL sont plus inquiétants. Et ça m'énerve quand on parle d'eux en volume, alors que ce n'est pas leur volume qui importe, mais leur toxicité et leur durée de vie.
Sauf erreur la durée de vie n'est que le temps de demi-vie, la perte de la moitié de l'activité !
Auriez vous le graphique pour la France ?
Les centres sous surveillance concernent les déchets de type B et C. Pour les déchets de type A, on ne dit rien.Oui, mais les déchets de faible activité ont une durée de vie inférieure à 50 ans. D'autre part, les sites recevant des déchets de faible activité sont contrôlés, contrairement à ce que tu dis. Et pas disséminés, mais stockés dans des centres adaptés, fermés et surveillés.
Les déchets HAVL sont plus inquiétants. Et ça m'énerve quand on parle d'eux en volume, alors que ce n'est pas leur volume qui importe, mais leur toxicité et leur durée de vie.
En Lorraine, des maires de village ont reçu des courriers leur demandant s'ils acceptaient des décharges sur leur commune. Il ne s'agit nullement de lieux d'entreposage en sous-sol comme à Bures dans la Meuse (déchets de haute et moyenne radioactivité).
Je maintiens donc que ces déchets vont être disséminés sur tout le territoire sans précaution particulière. Pour des déchets dont la période est de 30 ans, on considére qu'il faut attendre 300 ans avant que la radioactivité ne devienne négligeable.
Pour les déchets de haute radioactivité, le lieu d'entreposage sous-terrain choisi est Bures dans la Meuse. Je crois que la majorité de ces déchets est entreposée actuellement à La Hague et à Tricastin. Il faut en effet les refroidir constamment dans des piscines et attendre que la radioactivité baisse. Ensuite, il sera possible de ventiler les fûts entreposés.
Oui une demi-vie correspond à la désintégration de la moitié des noyaux radioactifs .Quand on dit durée de vie ,on fait sans doute référence à la durée nécessaire pour la radioactivité revienne au niveau naturel .la durée de vie n'est que le temps de demi-vie, la perte de la moitié de l'activité
J'ai cherché pendant un quart d'heure sur les densités énergétiques ,je n'ai pas trouvé pas grand chose.une grosse eolienne immobilise au sol une surface de l'ordre de 400 m² (soit 20m X 20 m) on fait difficilement mieux en terme de KW/m²
-J'ai vu que qu'une éolienne n'occupait que 1% de la surface au sol ,le rotor étant en l'air ,ce qui laisse l'agriculture possible ...Enfin ça doit être assez stressant de travailler juste en dessous d'une éolienne .
En effet ,l'énergie éolienne est celle qui occupe le moins de surface au sol parmi les énergies renouvelables .A comparer avec l'énergie nucléaire :L'empreinte au sol pour les éoliennes est la plus faible possible parmi les énergies renouvelables.
D'après cette source ,il faut 1690 éolienne de 3MW possédant un retour d'environ 100 mètres de diamètres pour remplacer un réacteur nucléaire de 1300MW .
Une installation nucléaire occupe environ 1 km/2 et comprend généralement 2 à 4 réacteurs .
Bien sûr il faut prendre en compte d'autre installation comme les usines de retraitement et enrichissement mais ça doit pas changer grand chose car ces quelques usines fonctionnent pour les 19 sites.
Après il ne faut pas oublier les déchets .
http://www.cea.fr/jeunes/themes/les_...ts_radioactifs
D'après ce lien la production de déchets radioactifs est de 23 200 m^3 /an pour toutes les installations nucléaires soit 393 m^3 par centrale .
Il faut aussi prendre en compte la surface occupée par les mines d'uranium... et là, ça change tout ! Mais ce n'est pas chez nous, alors on a tendance à oublier.
Non ça ne change rien ,sauf vous aimerez habiter au dessus d'un gisement d'uranium.
Si on autorise de telles choses ,c'est que ces déchets ne sont que peu dangereux,ne possèdent qu'une très faible activité .En Lorraine, des maires de village ont reçu des courriers leur demandant s'ils acceptaient des décharges sur leur commune. Il ne s'agit nullement de lieux d'entreposage en sous-sol comme à Bures dans la Meuse (déchets de haute et moyenne radioactivité).
Un déchet de type A regroupe quelles catégories?TFA ,FA-VL?
La question n'est pas d'aimer habiter à tel ou tel endroit. Quand on calcule l'empreinte au sol de telle ou telle production d'énergie, il faut tout prendre en compte, point barre. Une zone utilisée comme mine est perdue du point de vue de l'habitation, de l'agriculture, de la biodiversité... Il faut donc bien la prendre en compte pour calculer l'empreinte au sol du nucléaire.
Et pour ton information, les mines d'uranium ne sont pas forcément éloignées des habitations, avec parfois des conséquences, voir sur http://www.irsn.fr/FR/base_de_connai...a-397745dcc19b Je ne vois pas pourquoi le voisinage des mines d'uranium au Niger seraient mieux lotis.
On autorise les décharges d'autres déchets parce qu'on ne sait pas quoi en faire. Il est cependant avéré que ces décharges sur le long terme peuvent contaminer les nappes phréatiques.
Dans le Vosges, les hommes politiques avaient boosté un tel projet qui a échoué non pas pour des raisons écologiques mais à cause de la présence d'un aéroport militaire (les avions ne suportent pas les oiseaux qui pulullent au voisinage de telles décharges). Pour information, la plus grande nappe phéatique d'eau minérale d'Europe (Vitel, Contrexéville) s'étend sur tout le massif Vosgien jusqu'à 40 kms de Nancy.
Les anciennes mines d'Uranium sur le territoire français occupent non seulement une surface importante mais encore les nappes phréatiques sont gravement polluées, comme dans la région de Limoges.La question n'est pas d'aimer habiter à tel ou tel endroit. Quand on calcule l'empreinte au sol de telle ou telle production d'énergie, il faut tout prendre en compte, point barre. Une zone utilisée comme mine est perdue du point de vue de l'habitation, de l'agriculture, de la biodiversité... Il faut donc bien la prendre en compte pour calculer l'empreinte au sol du nucléaire.
Et pour ton information, les mines d'uranium ne sont pas forcément éloignées des habitations, avec parfois des conséquences, voir sur http://www.irsn.fr/FR/base_de_connai...a-397745dcc19b Je ne vois pas pourquoi le voisinage des mines d'uranium au Niger seraient mieux lotis.
L'empreinte au sol des centrales de production d'énergie est importante. Dans un ordre croissant, on peut citer:
- Les éoliennes
- Les hydroliennes
- Les centrales thermiques
- Les centrales nucléaires
- Les centrales hydrauliques
- Les centrales solaires photovoltaiques
Finalement, le seul qui ne crée aucune empreinte au sol, c'est le photovoltaïque intégré en toiture...puisque la toiture est déjà là.
bonsoir,
l'eolien offshore ne prend pas beaucoup de place au sol non plus....
fred
Ne pas oublier qu'une mine va "consommer de l'espace", c'est à dire que partout où on mine l'uranium et le charbon chaque année vous avez une partie du territoire qui va être détruite et l'année d'après une autre et tout ça s'additionne... Du coté de l'éolien et du solaire le terrain utilisé reste identique d'une année sur l'autre et il est même possible de rendre le terrain en l'état.question n'est pas d'aimer habiter à tel ou tel endroit. Quand on calcule l'empreinte au sol de telle ou telle production d'énergie, il faut tout prendre en compte, point barre. Une zone utilisée comme mine est perdue du point de vue de l'habitation, de l'agriculture, de la biodiversité... Il faut donc bien la prendre en compte pour calculer l'empreinte au sol du nucléaire.
(par contre de mémoire le PV est au dessus de l'éolien et en dessous de l'hydraulique et de la biomasse)
Keep it in the Ground !
Bonjour, je n'ai pas lu tout le fil (il est très long) mais j'aimerais partager mon opinion au risque d'être redondant. Ce qui, se rapportant au sujet, de toute façon, ne saurait nuire à la cause.
Pour ma part les solutions en place, à quelques rares exceptions près, sont à bannir car elles ont toutes en commun le fait que leur application à grande échelle perturbe fortement l'environnement et son climat.
Le réchauffement global est indéniablement du à ce que nous appelons les déchets ou rejets de notre mode de vie actuel! Il n'y a de déchets que dans nos pratiques, la nature n'a pas ce problème.
Il serait erroné de croire que le principal danger du nucléaire vient de la radioactivité, la sécurité à ce niveau est optimale. La radioactivité comme outil médical fait plus de bien que de mal jusqu'ici. C'est sans doute un bienfait à mettre sur le compte de son emploi raisonnable et judicieux.
Néanmoins, il a fallu un accident nucléaire grave pour que la sécurité soit sérieusement considéré.
Comme quoi, quand on a pas le choix on finit toujours par se montrer intelligent.
Au delà de ça, pourquoi, sachant que la vapeur d'eau est un gaz à effet d serre plus dangereux que le CO2, ce problème épineux est-il passé sous silence?
Pourtant tout le monde sait que si l'océan est bleu c'est parce qu'il absorbe les rayons infra-rouge. Ce que l'on appelle naïvement un panache est en fait une catastrophe écologique étant donné la quantité astronomique des vapeurs (à plus de 100°) éjectées quotidiennement partout dans le monde.
Ce paramètre, a-t-il été inclut dans l'estimation de son rôle en regard des mesures, toujours différentes et revues un peu plus à la hausse chaque fois. Toute précision à ce propos est la bien venue.
C'est clair, la catastrophe de Tchernobyl n'a pas remis en cause le nucléaire par ses rejets de vapeur d'eau...
Le nucléaire, comme toutes nos solutions obsolètes sont à la source du problème.
Je sais comme vous l'effrayante idée que représente la fermeture immédiate des centrales nucléaires. Certains redécouvriront la douceur d'un feu de bois alors que d'autres mourront de froid peut-être.
Mais devons-nous(consommateurs) porter la responsabilité des conséquences de cet acte d'urgence sachant que nous demandons une alternative depuis tant d'années, est-ce nous qui avons bâtis ces centrales? Il serait temps de remettre les pendules à l'heure, nous proposons des alternatives mais nos propositions restent sans réponse. Si nous devons en arriver à cette triste obligation, elle en resterait de la responsabilité de ceux qui pouvait agir ne l'ont pas fait. Un manquement dans ce sens est intolérable quand on connait leurs conséquences. Nous les découvrons chaque jour maintenant.
Et je ne vous apprendrai rien en vous disant que l'application du nucléaire ou autre en cycle fermé ne constitue pas un défi technologique mais est un coût supplémentaire qui nuit aux profits, bien entendu.
En conclusion, les solutions existent, ce n'est pas un problème technologique, mais elle ne sont pas appliquées judicieusement, celui de la réduction de toute émission incontrôlée quelle qu'elle soit.
Et c'est bien là la faute à retenir pour corriger nos erreurs.
Les états-unis ont admis avoir fait une d'erreur d'estimation sur le coût du démantèlement de leurs centrales. Ce ne leur coûtera pas 10 mais 100 milliard de dollars. Ces frais inopportuns auraient été réduits si le gaspillage d'énergie des vapeurs n'avaient pas été négligé.
Il s'agit d'un conflit d'intérêt entre producteur et consommateur (j'oublie volontairement la sphère politique qui ne semble pas avoir d'impact, donc d'intérêt dans cette analyse). Or cet intérêt s'avère être commun si nous marrions finance et écologie. Les conflits doivent cesser pour laisser place au calme et à la concertation sur les alternatives en vogue et je n'aurai de cesse de le répéter.
Ce qui m'attriste c'est le peu d'intérêt et le méprisant regard de certains pour les alternatives nouvelles et pourtant simple car le plus souvent, il s'agit juste d'une adaptation concise et ingénieuse d'un principe connu depuis longtemps.
L'éolien, tel qu'il est utilisé, présente aussi des effets nuisibles sur la faune notamment mais aussi en rendant les vents très turbulents quand elles sont regroupées en grand nombre, leur dispersion les rendrait plus discrètes. Encore une fois, le problème reste entier parce que nous nions l'évidence. Pourquoi nos ventilateurs sont-ils munis de grilles de protection et pas les éoliennes? Vu la taille, difficile me direz-vous. C'est la preuve que la technologie utilisée n'est pas plus apte que le nucléaire à répondre aux critères et aux besoins d'aujourd'hui. Si m'éclairer ou me chauffer doit hacher des chauves-souris, tant pis. On aurait meilleur bénéfice à replanter les arbres des forêts ravagées.
Les arbres absorbent tellement mieux l'énergie du vent, de la pluie et du soleil qu'ils en forment un abris pour une vie en symbiose.
Le gigantisme vulgaire de l'éolien industriel montre que nous sommes encore loin de pouvoir défier cette supériorité. Et tant mieux, nous avons tous soif d'apprendre.
Avant de répondre à nos grandes exigences, nous devrions panser les plaies de notre terre si nous voulons y survire.
Le photovoltaïque n'est franchement pas arrivé à maturité non plus.
Sa fabrication nécessite beaucoup d'énergie (plusieurs cuit et recuit à des températures de 3000 à 4000 degrés et n'imaginez pas que la cuisson prend 5 minutes) et il a été démontré que son bilan carbone est insatisfaisant pour sa production d'une durée de vie pourtant acceptable de 20 ans.
Vous allez me trouver pessimiste, or je ne le suis pas. Mais continuons à ignorer cet état de fait et toutes nos nouvelles solutions subiront le même échec, envenimant un peu plus le problème.
Une dernière précision concernant l'énergie solaire. Tous le monde s'accordera sur le principe que la vie sur terre est étroitement lié au cycle de rotation de celle-ci autour du soleil. La vie sur terre ne tient qu'a un fil, celui représenté par son orbite stable autour du soleil, rendant son climat idéal pour y vivre. Imaginons maintenant des progrès fulgurants du rendement énergétique, de polymères cristallins à base de silice par exemple, offrant un salut à cette crise énergétique. Qui voudra se poser la question de savoir si, en regard à nos voraces exigences, l'extraction massive de l'énergie solaire par ce biais ne modifierait pas l'équilibre de l'orbite de la terre? Stabilité assurant la vie et dont la régularité est assurée par les cycles naturels connus. Le profit ne l'emporterait-il pas sur la raison si nous pensons pareillement qu'aujourd'hui? Comment affronterions nous ce problème? Une sage décision serait de ne pas en prendre le risque.
Si dans ce futur, le nucléaire s'imposait je poserait la même énigme concernant l'impact des vapeurs d'eau sur les échanges énergétiques entre la terre et le soleil. Un sursaut dans cette régularité aux moments d'équilibre critiques du cycle pourrait, en théorie (mais ça me suffit), selon les forces en équilibre, faire osciller la terre périodiquement vers puis à l'opposé du centre du soleil très longtemps avant qu'elle ne se stabilise à nouveau.
Avec quoi jouons-nous?
Cela veut dire, en considérant cette hypothèse, que si nous voulons enrailler ces effets nous devrions d'abord savoir quand, comment agir sur cette influence puis avec quelle précision exactement, et en avoir déjà les meilleures estimations. A ce stade, je m'en remettrais au sort.
La terre en revanche a déjà connu pire et s'en est tirée superbement. Donnons lui juste un coup de pouce en réparant nos dégâts, pas plus.
Tous n'est pas à refaire mais réfléchir à améliorer l'emploi des ressources devrait correctement répondre aux exigences planétaires cette fois.
Il n'est pas interdit d'imaginer aider au retour des banquises polaires mais avec la certitude de sa réussite et la maîtrise de ses incidences. L'ampleur de l'entreprise nécessite les plus grandes précautions et une responsabilité jamais encore éprouvée. Pas sérieux, s'abstenir!
2 exemples (liens plus bas) opposés expriment à la foi ma détresse et ma joie à ce sujet.
Je vous laisse deviner laquelle est la bonne:
http://archives.lesoir.be/du-soufre-...13-00PFQE.html
http://www.kewego.it/video/iLyROoafMxqV.html
En conclusion, j'incite tous le monde à mettre la main à la pâte ou au portefeuille pour permettre aux alternatives d'exister, de favoriser sa propre autonomie/économie énergétique en essayant d'éviter les arnaques comme le photovoltaïque (surtout le nucléaire;on en reconstruit dans la panique alors réagissez!), prôner le savoir universelle afin que les peuples ne dépendant plus que d'eux-même et par là inciter d'autres initiatives dans le même sens, celui de la raison contre la folie.
Je ne suis pas un membre actif d'une résistance quelconque (mieux vaut s'assurer de ne pas être taxé de terroriste de nos jours), je ne fais donc pas de racolage. Ce n'est qu'une incitation à la sagesse.
Merci à ceux et celles qui m'auront lu jusqu'ici
Amicalement.
Y a plein de pays où ils n'ont ni nucléaire, très peu de fossiles, et plein de soleil. Je te laisse chercher un peu lesquels. Quel est leur problème à eux alors ?
Si on parle du photovoltaïque installé sur des toits, le critère est faussé puisque le toit est déjà considéré comme de la surface au sol occupée. Par contre, la centrale photovoltaïque installée dans les Alpes de Haute Provence par Suez, ce n'est pas du même tonneau. La surface occupée est considérable en regard du MW produit: de mémoire 30 ha par MW.Ne pas oublier qu'une mine va "consommer de l'espace", c'est à dire que partout où on mine l'uranium et le charbon chaque année vous avez une partie du territoire qui va être détruite et l'année d'après une autre et tout ça s'additionne... Du coté de l'éolien et du solaire le terrain utilisé reste identique d'une année sur l'autre et il est même possible de rendre le terrain en l'état.
(par contre de mémoire le PV est au dessus de l'éolien et en dessous de l'hydraulique et de la biomasse)
En ce qui concerne les dégâts occasionnés par les Mines, je vous recommande l'article suivant: http://www.linternaute.com/science/e...aign=E10164028
Cordialement,
RealWheel
En valeur absolue , il y a plutôt de l'espace gagné ,l'uranium extrait se transformant en énergie.Ne pas oublier qu'une mine va "consommer de l'espace", c'est à dire que partout où on mine l'uranium et le charbon chaque année vous avez une partie du territoire qui va être détruite et l'année d'après une autre et tout ça s'additionne... Du coté de l'éolien et du solaire le terrain utilisé reste identique d'une année sur l'autre et il est même possible de rendre le terrain en l'état.
Ensuite il est toujours possible de remblayer les mines ,non?
@Cecile
En effet il est possible de vivre au dessus d'un milieu riche en radionucléide ,après tout les gens vivant à RAMSAR en Iran subissent une radioactivité naturelle de 100mSv et n'en sont pas pour autant malade.
@RedDwarf
Exploiter un site fragilisera le terrain , créera des fissures permettant au radon de circuler .Mais d'un côté on retire des éléments radioactifs .
Vous ne m'avez pas répondu mais ce n'est pas grave .On autorise les décharges d'autres déchets parce qu'on ne sait pas quoi en faire. Il est cependant avéré que ces décharges sur le long terme peuvent contaminer les nappes phréatiques.
"Les déchets de type A, à faible et moyenne activité (entre 100 et 1 000 becquerels par gramme) et à vie courte (période de moins de 30 ans), qui proviennent des opérations d'exploitation des centrales ; "
Tiré de http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Dechet_radioactif
Ce sont en majorité des équipements de protection .
http://www.laradioactivite.com/fr/si...chetsFMAVC.htm
J'en conclue que vous parlez des déchets de type TFA .
Ces déchets ne sont pas absolument pas un problème .Une fois conditionnés , on ne perçoit plus de différence avec la radioactivité naturelle .
Des déchets de très faibles activités stockés en surface qui peuvent polluer des nappes phréatiques !Où vous avez vu ça?
@fplm
La vapeur d'eau est bien un gaz un effet de serre ,d'ailleurs il est responsable à 72 % du réchauffement sauf que l'eau ne reste pas longtemps dans l'atmosphère .
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cycle_de_l'eau
De plus la vapeur d'eau rejeté par les centrales est ridicule comparé à la vapeur d'eau totale.
"Si on parle du photovoltaïque installé sur des toits, le critère est faussé puisque le toit est déjà considéré comme de la surface au sol occupée. Par contre, la centrale photovoltaïque installée dans les Alpes de Haute Provence par Suez, ce n'est pas du même tonneau. La surface occupée est considérable en regard du MW produit: de mémoire 30 ha par MW."
Sauf que 30 ans après la centrale occupera toujours 30 ha pour la même quantité d'électricité produite...
Si on mine du charbon (par mountain top removal) il faudra détruire 2 hectares de montagne la premiere année, puis 2 hectares la deuxième, etc, au bout de 30 ans la centrale charbon aura occupé deux fois plus d'espace que le solaire...
Va regarder les photos dans le lien de Red Dwarf (ou même google map !) et réfléchit deux minutes à ce que tu viens d'écrire... On dépense toujours de l'argent pour traiter les problèmes des mines de charbon du XIXe en France (affaissement de terrain par exemple) !En valeur absolue , il y a plutôt de l'espace gagné ,l'uranium extrait se transformant en énergie.
Ensuite il est toujours possible de remblayer les mines ,non?
L'uranium c'est très peu concentré il faut donc traiter énormément de déchet dans les mines... Il suffit de constater que Mailuu-Suu au Kyrgyzstan est régulièrement cité comme un des endroits les plus pollués de la planète pour n'avoir aucun doute sur le fait que l'extraction de l'uranium c'est pas quelque chose d'anodin...
Des éléments radioactifs peu concentrés à plusieurs centaines de mètres en dessous du sol on s'en fiche un peu...Exploiter un site fragilisera le terrain , créera des fissures permettant au radon de circuler .Mais d'un côté on retire des éléments radioactifs .
Keep it in the Ground !
Désolé pour la longueur de mon précédent post et de son caractère vindicatif. Parfois les nerfs lâchent.
Veuillez m'en excuser.
Je ne demande qu'a vous croire. Mais avez-vous des chiffres?La vapeur d'eau est bien un gaz un effet de serre ,d'ailleurs il est responsable à 72 % du réchauffement sauf que l'eau ne reste pas longtemps dans l'atmosphère .
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cycle_de_l'eau
De plus la vapeur d'eau rejeté par les centrales est ridicule comparé à la vapeur d'eau totale.
Plus de 440 centrale dans le monde qui émettent simultanément (à quelques méridiens près)de la vapeur d'eau à 300° et ce en continu depuis 50 ans me donne quand même envie d'avoir une estimation de son impact sur le réchauffement global et le climat, pas vous? Mais si son impact est considéré comme négligeable, comment le sait-on? Des études à ce sujet ont-elles été menées? Je ne trouve rien à ce sujet sur le net, même pas le volume de vapeur éjectée par centrale.
Prudemment, je me demande juste si ce paramètre n'est pas ignoré à tort.
Bien à vous.
J'oubliais de préciser que la température des vapeurs naturelles n'atteind jamais 300° en quittant l'océan pour l'atmosphère.
Bonjour,
La vapeur issue d'un aérofrigérant n'est pas surchauffée à 300°C, mais à 100°C environ (température de vaporisation de l'eau à 1 bar)... Ce qui rend le panache visible n'est pas la vapeur d'eau elle même mais des gouttelettes d'eau liquide entrainées par la vapeur. L'ordre de grandeur du débit est de quelques m3/s.
Par ailleurs, les aéroréfrigérants sont également utilisés comme source froide des centrales thermiques classiques (fioul, gaz, charbon), très très largement majoritaires dans le monde... Donc si problème il y a, de ce côté, il n'est pas dû au nucléaire mais simplement à 99% production d'énergie mondiale...
L'alternative à l'aéroréfrigérant comme source froide est d'utiliser un circuit ouvert sur l'océan ou un fleuve au débit suffisant (exemple de nos centrales nucléaires côtières, ou de la centrale nucléaire de Tricastin par exemple).
Ok pour ça mais pas pour cela:Ensuite il est toujours possible de remblayer les mines ,non?
...Va regarder les photos dans le lien de Red Dwarf (ou même google map !) et réfléchit deux minutes à ce que tu viens d'écrire... On dépense toujours de l'argent pour traiter les problèmes des mines de charbon du XIXe en France (affaissement de terrain par exemple) !
Made in URSS .L'uranium c'est très peu concentré il faut donc traiter énormément de déchet dans les mines... Il suffit de constater que Mailuu-Suu au Kyrgyzstan est régulièrement cité comme un des endroits les plus pollués de la planète pour n'avoir aucun doute sur le fait que l'extraction de l'uranium c'est pas quelque chose d'anodin...
Cependant je suis d'accord que toute extraction(que ce soit uranium,charbon,fer,silicium etc...) bouleverse le paysage .
Heureusement alors que la fission de 7 g d'uranium 235 dégage autant d'énergie qu'une tonne de charbon.
@fplm
J'ai vu sur le site de Jancovici que la combustion annuaire des matières fissiles dans le monde libérait autant de vapeur d'eau que le cycle de l'eau en une journée.
Mais je ne sais pas d'où il sort ça, j'ai recherché des sources scientifiques mais je n'ai pas trouvé ,on peut donc penser que la vapeur d'eau dégagée par les centrales nucléaires REP n'est pas un problème .
Il y a les mêmes problèmes au Niger, en Namibie, au Canada, aux USA, en Chine, en Australie... Si l'uranium est miné uniquement chez les minorités ethniques c'est qu'il y a une raison...Made in URSS
Aux Etats Unis les Navajos ont interdit toute exploitation de l'uranium sur leur territoire suite aux dégats environnementaux posées par les mines... Au Canada , la Nouvelle-Ecosse et la Colombie-Britannique ont décrété un moratoire sur les mines d'uranium, toute la production se fait dans la Saskatchewan avec des retombées nocives
sur les mineurs et les populations autochtones...
Pour 0,1 % exploitable qu'on extrait avec des procédés polluant, il faut rejeter 99,9% de résidus toxiques (pour un kg d'uranium il faut extraire une tonne de matériaux): au final ça donne des problèmes majeurs de pollution des sols et de l'eau avec en plus une pollution de l'air par le radon...Heureusement alors que la fission de 7 g d'uranium 235 dégage autant d'énergie qu'une tonne de charbon
Après sur ce kg d'uranium tu auras seulement 5 à 10 grammes d'Uranium 235...
Keep it in the Ground !
Economique surtout je dirais .Ce problème ne s'applique pas qu'au mine d'uranium.Il y a les mêmes problèmes au Niger, en Namibie, au Canada, aux USA, en Chine, en Australie... Si l'uranium est miné uniquement chez les minorités ethniques c'est qu'il y a une raison...
J'approuve , néanmoins le terme de résidus toxiques me semblent exagéré .Les procédés sont polluants oui mais le retraitement de divers éléments pollue aussi ,sauf qu'on traite l'uranium ici sur place .Pour 0,1 % exploitable qu'on extrait avec des procédés polluant, il faut rejeter 99,9% de résidus toxiques (pour un kg d'uranium il faut extraire une tonne de matériaux): au final ça donne des problèmes majeurs de pollution des sols et de l'eau avec en plus une pollution de l'air par le radon...
Après sur ce kg d'uranium tu auras seulement 5 à 10 grammes d'Uranium 235...
Bonsoir,
Merci à poly71 et aux autres pour ces compléments d'informations. J'ai cherché pendant plusieurs jours après ces données.
Néanmoins, j'avais cru comprendre que l'eau avoisinait les 300° à la sortie de la tour et merci de m'avoir corrigé la dessus.
Par contre, selon wikipédia, on parle bien de 306° de moyenne pour un REP à la sortie du réacteur. Donc, si à la sortie de la tour, elle est à 100° ou va cette différence de 200°?
Car en effet, j'ai omis le gros de la production (fioul, charbon, gaz) étant donné que ce n'est pas le sujet du fil, mais je sais qu'elles rejettent aussi de la vapeur d'eau. D'où mon inquiétude à ce propos.
Vous pensez bien que sinon, je m'inquièterais dès que quelqu'un allume son fer à repasser.
Bien à vous.