Bonjour, j'ai fouillée en tant qu'archéologue départementale pendant 8 mois la terre polluée par des substances classées CMR Cat1, Cat2 sur une friche industrielle.
Mon employeur a délibérément menti sur le danger de cette pollution.( Je pense que c'était pour des raisons économiques comme le coût de la dépollution).
Il m'avait alors recruté en CDD sans la dérogation préfectorale et sur un poste interdit aux femmes allaitant, or il se trouve qu'au moment de signer mon contrat du travail, j'ai encore allaitée mon fils de six moins. Il n’y avait ni visite d’embauche, ni suivi médical, ni formation, ni encadrement pendant la fouille.
Pendant ce chantier, j’ai contracté, entre autres maladies, une pneumopathie (2 semaines d’arrêt) et un accident de travail (2 semaines d’arrêt pour souffrance au travail) liées aux conditions d'hygiène et de sécurité illégales comme absence de chauffage en hiver, d'eau potable pour se laver, d'éclairage dans base-vie. J’ai alerté employeur des sols pollués, de manques graves aux règles d'hygiène et de sécurité et ensuite j’ai été avertie de mon remplacement immédiat à la fin de mon 5è contrat successif pour cette mission par l'embauche d'un nouveau CDD.
Actuellement au chômage, mon ancien employeur refuse de me livrer l'Attestation d'exposition pour mettre en route mon suivi post professionnel. De fois, je ressente une forte angoisse par rapport aux comportements que j’estime hautement irresponsables de la part d’une puissance publique et dont les conséquences peuvent s’avérer mortelles.
J'ai en ma possession des preuves écrites (y comprit la copie du Rapport intégral de pollution) pour confirmer qu'un établissement public construit sur un terrain pollué un bassin de rétention d'eau sans prendre ses précautions visant d'éviter les risques de la pollution chimique analysée dans le document commandé par l’organisme à qui il a confié la construction du bassin.
Quand j’ai appris qu’il y a aussi un projet de construire sur la zone polluée des logements et même une école maternelle et élémentaire, j’ai envoyé une alerte officiel de santé publique et d’environnement. J'ai également contacté ARS, CRAMIF, Ministère de Développement Durable...Apparemment, cette affaire n'est pas de leur compétence. J'ai écris aux associations environnementales et aux journaux. J'attend la réponse.
Je voudrais aussi porter plainte pour la mise en danger de la vie d’autrui. Qu-est que vous en pensez ?
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