Bonjour,
Nous brûlons dans le monde, chaque jour plusieurs dizaines de millions de tonnes de pétrole et charbon. Ce qui met en circulation atmopshérique une quantité proportionnelle de gaz carbonique, gaz a effet de serre. Pour limiter l'inexorable augmentation du CO2 dans l'air on a imaginé des solutions diverses comme de piéger le CO2 sortie d'usine pour le stocker en sous-sol (procédé ruineux s'il en est).
On a aussi inventé la notion de puits de carbone pour les dispositifs permettant de stocker le carbone de façon durable sans l'avoir brulé. Le plus connu des puits de carbone est le bois: on considère que le carbone piégé dans le bois y restera aussi longtemps que le bois n'est pas détruit. Cela concerne des objet ou édifices en bois.
Il y a une autre façon d'obtenir un résultat de piègeage du carbone et a laquelle on ne pense jamais: les matières plastiques qui ne sont pas incinérées mais enfouies dans les décharges tout comme les objets en plastique employés en construction permettent un réel stockage longue durée du carbone. Aujourd'hui encore des quantité considérables de matières plastique finissent en décharge.
La compensation carbone imaginée pour limiter l'accroissement du CO2 en plantant des arbres a une limite: l'effet est obtenu est étalé dans le temps sur une période très longue donc sans réel impact sur le problème actuel. L'autre aspect est que le devenir du bois est d'être soit brulé soit décomposé naturellement, laissant alors echapper de nouveau ce qui a pris des dizaines d'années a accumuler. Donc ce n'est pas une solution pérenne.
Un mot sur la pollution des mers par les plastiques. Longtemps négligé ce problème a pris une ampleur croissante formant dans certaines zones de l'océan de vastes tourbillons ou il s'est concentrés sur des milliers de kilomètres carrés. La solution pour faire cesser cela n'est pas d'interdire les sacs en plastique mais d'agir sur la nature du plastique pour qu'il ne flotte pas entre deux eaux. Cela ne pose aucune difficulté et permettrait d'empêcher que les choses n'empirent. De plus on pourrait plus facilement collecter à la source (= la sortie du tuyau d'égout) ces plastiques.
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