Bonjour
Ça fait un moment que j'hesite à faire ce post. J'ai attendu de faire ma propre expérience qui m'a prouvé l'été dernier que j'étais plus qu'en forme avec une nourriture composée quasi exclusivement de riz, huile d'olive et végétaux (certains cuis, d'autres crus).
En lisant "le guide nutritionnel des plantes sauvages et cultivées" de François Couplan on constate quand même que nombre de légumes tel que concombres, courgettes, radis ou fraises cultivées contiennent surtout de l'eau. On peut tout à fait comprendre que les hommes les aient privilégiées pour des raisons de goût, beauté ou éviter les risques d'erreurs mais au vu des problèmes environnementaux actuels et à venir et au vu des analyses scientifiques qui prouvent leur plus grande valeur nutritionnelle est-ce qu'il ne serait pas salvateur de les remettre en avant ?
De manière progressive on peut d'abord se passer des légumes les plus gourmands en eau, et les remplacer par des adventices arrachées à la main. Ou pour ceux qui sont à la campagne cueillis en forêt ou au jardin, ce qui limite aussi l'usage de palettes, cagettes et emballages. Ça permettrais de libérer de la place qu'il faudrait évidemment consacrer à replanter des arbres absorbants du co2 (et non pas à faire des parcs d'attraction ou pistes de course auto). Notamment des chênes plus resistants aux feu et qui fourniront plus tard des glands très nutritifs (ainsi que des espèces chassables), liberant alors encore des champs de blés.
Là où certains y verraient un retour à l'age de pierre je suis tout à fait d'accord avec Couplan comme quoi ce serait au contraire une humanité post-moderne. Réconciliée avec la nature sauvage sans que cela l'empêche de progresser puisqu'on aurait plus de temps à consacrer aux études ou à la recherche par exemple.
L'avis des spécialistes ? Réalisable ? Utopique ?
En attendant joyeuse pâque !
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