bonjour!
d'après Lee Smolin la theorie des supercordes est morte car il y avait trop de dimensions et trop de possibilités(parfois des millions de resultats possibles)!
le principe d'Okkham peut-il aussi remettre en selle la theorie de Kaluza-Klein,nous sommes la au coeur de l'epistémologie!
bien cordialement!
Bonjour,
A priori, il me semble que le principe logique d'Occam se rapporte à la syntaxe, les redondances inutiles. Mais beaucoup l'utilisent aussi dans le sens d'une esthétique de la syntaxe (une fonction "belle par sa simplicité"). Mais que ce soit dans le premier cas ou le second, il me semble insuffisant pour décider, sur base de ce critère uniquement, de la "nécessité" d'une proposition.
Peut-être un logicien pourrait nous éclairer plus en détail...
Je me sens concernéEnvoyé par jamajeff
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Le principe du rasoir d'Ockham peut être compris comme un principe d'économie, mais diverses interprétations peuvent subsister, a minima :Le cas 1) est, pour moi, strictement disjoint du domaine scientifique, même si cette idée n'est pas idiote, elle peut mener à des abus patents (du point de vue scientifique), par exemple le film CONTACT qui discute de l'existence d'extra-terrestre ou de Dieu sur la base de ce principe. Penser que la théorie bosonique des cordes est "une mauvaise théorie qui doit être abandonnée" sous le seul prétexte que 26 dimensions c'est beaucoup, n'est pas une démarche scientifique (même si cela peut être un déclencheur épistémologique).
- Entre deux explications, choisir la plus simple (économie de complexité)
- Supprimer les redondances (hypothèses inutiles, ce qui est sans doute le sens initial)
Le cas 2) est au contraire tout à fait scientifique, je peux facilement imaginer qu'un physicien (ce que je ne suis pas, aussi leur laissè-je la parole pour plus de précision) a envie de connaître les paramètres ayant vraiment un impact sur une expérience (d'ailleurs une formule de physique fige les paramètres pertinents avec les conditions d'utilisation).
En mathématique, le cas 2) est un souci constant : savoir quelles sont les hypothèses minimales qui permettent de démontrer un théorème est très important (à tel point que le mathématicien est ravi quand il peut exhiber un contre-exemple chaque fois qu'il abandonne une hypothèse (et pour toutes les hypothèses)).
En logique mathématique la réponse est plus ambiguë, avec les habits du mathématicien, il est très important de déterminer si tel énoncé est une hypothèse inutile ou bien un axiome à ajouter à une théorie (par exemple l'Axiome du choix, qui est nécessaire pour certaines démonstrations est-il une conséquence des autres axiomes de ZF (auquel cas c'est une hypothèse inutile) ou non ? Pour ce cas la réponse est connue : l'axiome du choix est indécidable dans ZF, on peut donc parler des théories ZF, ZFC et ZF+nonAC.
A l'opposé, avec les habits du pur logicien (théorie des modèles par exemple), l'hypothèse inutile n'est pas importante puisque le logicien travaille avec une théorie, c'est à dire avec l'ensemble des formules démontrables à partir d'un système d'axiomes, que ce système soit minimal (afin de satisfaire son côté mathématicien) ou non, cela ne change pas la théorie ni ses propriétés.
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
