Bonjour,
Une new semble circuler sur internet concernant les travaux du physicien tchèque Pietr Horava sur une théorie de l’espace-temps.
Depuis Einstein on semble être passer de la vision c'est dans le temps que tout se passe à une vision "un événement n'est défini que par ce qui s'y passe" et confond l'évènement à sa location point d'espace-temps.
Cette nouvelle approche :
Ne doit-elle pas faire l'objet de notre nouveau examen de l'espace-temps ? Horava rejoint-il la position de C. Rovelli d'une physique sans espace-temps ?Or Pietr Horava a voulu observer ce qui se passait dans un matériau très commun, la mine d’un crayon ordinaire, constituée de graphite. Le graphite résulte de l’empilement de cristaux monoplans de cristaux de carbone dits graphène. Ce dernier corps fait actuellement l’objet de nombreuses études compte tenu des propriétés que l’on y découvre. Il s’agit d’une forme de ce que l’on nomme la matière condensée. On appelle physique de la matière condensée celle qui s’intéresse aux structures qui apparaissent dans les systèmes où le nombre de constituants est grand et les interactions entre eux sont fortes. C’est le cas du graphène.
Les atomes de graphène sont de très petites particules et les mouvements des électrons qui s’y meuvent peuvent être décrits par les équations de la mécanique quantique. Comme par ailleurs ils se déplacent à des vitesses très inférieures à celle de la lumière, il n’est pas nécessaire de tenir compte des effets relativistes. Si cependant l’on refroidit le graphène aux alentours du zéro absolu, les mouvements des électrons y accélèrent considérablement si bien qu’il faut faire appel aux théories de la relativité pour les décrire correctement.
L’une des idées centrales de la relativité est que l’espace-temps doit posséder une propriété appelée “symétrie de Lorentz” : pour que la vitesse de la lumière reste identique indépendamment des observateurs et de la vitesse avec laquelle ils se déplacent, le temps et les distances se contractent exactement dans les mêmes proportions. Or Horava a constaté que dans le graphène, la symétrie de Lorentz ne s’y manifeste pas toujours. Elle dépend des variations de température. Il s’est donc demandé si la même chose ne pourrait pas être vraie dans notre Univers. Ce que nous voyons est un cosmos froid, où le temps et l’espace apparaissent liés par la symétrie de Lorenz. Mais qu’en était-il aux origines lorsque le cosmos était chaud? La symétrie qui apparait aujourd’hui comme une constante de la nature et qui définit la relation entre le temps et l’espace n’a-t-elle pas émergé après le Big Bang, comme elle émerge dans le graphène quand sa température est modifiée?
« In classical GR (relativité générale), there is no meaning to R(t). There is no meaning to the value of the radius of the universe at some coordinate time t. What is meaningful is, say, the radius R’ of the universe when a given supernovae explodes. This quantity R’ is well defined, and - in principle- we can ask for its value in quantum gravity. The observables of general relativity are the relative (spatial and temporal) positions (contiguity) of the various dynamical entities in the theory, in relation to one another. Localization is only relational within the theory. This is the relational core of general relativity ; almost a homage to its Leibnizian lineage. » Rovelli
En quelque sorte en relativité générale, ce qui est mesuré n’est jamais l’évolution selon un certain temps t mais l’évolution relative de deux variables dynamiques.
Patrick
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