Si j’avais un marteau…
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Si j’avais un marteau…



  1. #1
    Les Terres Bleues

    Si j’avais un marteau…


    ------

    Bonjour,

    Voici une courte introduction pour une discussion spécialement dédiée au réalisme :

    Se donner un coup de marteau sur les doigts provoque un cri de la part de l’expérimentateur.
    Est-ce que cette expérience peut servir de preuve à la réalité du marteau, des doigts, du cri et en fin de compte de l’expérimentateur ?

    Cette question devra être traitée en dehors de toute approche philosophique, et uniquement au moyen d’arguments scientifiques, c’est-à-dire épistémologiques et physiques.

    Bien à vous.

    -----

  2. #2
    invite21348749873
    Invité

    Re : Si j’avais un marteau…

    Citation Envoyé par Les Terres Bleues Voir le message
    Bonjour,

    Voici une courte introduction pour une discussion spécialement dédiée au réalisme :

    Se donner un coup de marteau sur les doigts provoque un cri de la part de l’expérimentateur.
    Est-ce que cette expérience peut servir de preuve à la réalité du marteau, des doigts, du cri et en fin de compte de l’expérimentateur ?

    Cette question devra être traitée en dehors de toute approche philosophique, et uniquement au moyen d’arguments scientifiques, c’est-à-dire épistémologiques et physiques.

    Bien à vous.
    Qu'est ce que vous entendez par le mot "réalité"?

  3. #3
    Les Terres Bleues

    Re : Si j’avais un marteau…

    Citation Envoyé par Arcole Voir le message
    Qu’est ce que vous entendez par le mot "réalité"?
    Excellente question !
    Appréhender la notion de « réalité » est précisément l’objet de cette discussion.

  4. #4
    mh34
    Responsable des forums

    Re : Si j’avais un marteau…

    Citation Envoyé par Les Terres Bleues Voir le message
    :

    Se donner un coup de marteau sur les doigts provoque un cri de la part de l’expérimentateur.
    Est-ce que cette expérience peut servir de preuve à la réalité du marteau, des doigts, du cri et en fin de compte de l’expérimentateur ?
    Non.

    Je propose une autre expérience ; on remplace le marteau par un couteau et l'expérimentateur devient TRES maladroit, il se plante le couteau dans la fémorale, hémorragie. Est-ce que le fait que le SAMU arrivant à temps lui passe deux culots globulaires et enraye l'hémorragie en posant un point de compression peut servir de preuve à la réalité du couteau, de l'hémorragie, et en fin de compte à la réalité du maladroit et de l'équipe du SAMU?
    "Музыки хватает на всю жизнь, но целой жизни не хватает для музыки"
    Rachmaninoff

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    Crack_Master

    Re : Si j’avais un marteau…

    Citation Envoyé par Les Terres Bleues Voir le message
    Appréhender la notion de « réalité » est précisément l’objet de cette discussion.
    Mais qu’est-ce que la réalité? Pour percer ce mur d’incompréhension, je propose d’y construire une porte, un point c’est Tout! La porte n’est que l’ouverture de notre esprit, ou plutôt, je devrais dire notre ouverture d’esprit. L’ouverture d’esprit est la clef qui nous permet d’ouvrir une porte pour continuer la démystification de notre bouillie d’énigmes de la vie. Suivez-moi, je vois de la lumière de l’autre côté de la porte. N’ayez point peur, ce n’est que l’entrée en matière, la vraie! Mais attention, ça va chauffer!

    A - B R A - C A - D A - B R A!

    R É V E I L L E Z – V O U S!


    Si vous avez une ouverture d’esprit, vous êtes peut-être en train de vous bidonner de rire et vous prenez plaisir à me lire. Si vous n’avez pas d’ouverture d’esprit, c’est peut-être que votre esprit n’a pas su trouver son ouverture. Ne pas avoir une ouverture d’esprit est se prendre au sérieux et c’est croire aveuglément que la vision que nous avons de l’univers qui baigne autour de nous est LA bonne. Nous croyons dur comme fer que nous avons raison, et cela, peu importe de quoi il s’agit. Nous nous prenons donc au sérieux. Nous nous croyons parfaits, même si nous n’osons pas le dire ou le penser clairement. Nous nous croyons importants parce que nous nous croyons parfaits et notre perfection est entretenue par l’idée de supériorité que nous ne pouvons nous empêcher d’exprimer sans cesse. Même celui qui vit un complexe d’infériorité est dans le même état que nous. Il se croit parfait, important et supérieur. Il ne se voit pas parfait vis-à-vis de certains concepts, mais il vit, tout comme nous, comme s’il ne pouvait rien changer, comme s’il avait atteint le summum de sa perfection. Prenant tellement au sérieux notre perfection, nous n’envisageons que très rarement la possibilité de nous changer intérieurement pour améliorer notre condition de vie. Et par-dessus tout, nous sommes des êtres colériques, jaloux, insatisfaits, angoissés, inquiets et indécis.

    Nous nous mettons en colère parce que nous ne sommes pas le maître de notre vie. Nous ne pouvons supporter le fait que nous n’ayons pas toujours raison sur les autres ou sur les événements, et ce mécanisme perturbe au plus haut point nos facultés conscientes de contrôle. Nous nous mettons en colère lorsque nous vivons notre juste valeur juxtaposée à ce que nous croyions être. Nous prenant tellement au sérieux dans ce jeu, nous perdons face à nous et nous exprimons la colère.

    Nous sommes jaloux parce que nous croyons mériter totalement ce que nous désirons et nous ne pouvons souffrir qu’une autre personne, sans notre consentement, le partage avec nous. Nous sommes souvent jaloux de notre conjoint, mais nous pouvons être aussi jaloux de nos amis et même des personnes que nous ne connaissons pas. La jalousie naît de la peur de perdre et de la certitude inconscience du mérite d’une personne ou d’une chose. Notre orgueil nous rend jaloux parce que c’est la première expression d’une personne qui se prend au sérieux.

    Nous sommes des êtres insatisfaits, non pas parce que nous voyons l’intelligence de l’amélioration car, si c’était le cas, nous ne souffririons pas, mais parce que nous croyons mériter mieux. Nous sommes insatisfaits de notre société mais nous ne faisons presque rien pour la changer. Nous sommes insatisfaits de notre condition financière et prétendons que c’est la faute de l’économie. Nous sommes insatisfaits de tout et ce n’est presque jamais de notre faute. Inconsciemment, nous nous croyons parfaits et c’est pour cette raison que nous remettons les fautes sur le dos des autres ou des événements. Toujours insatisfaits, nous crions et nous pleurons après tout, sauf après nous. C’est la faute de l’univers si nous sommes dans tel ou tel état. Nous, étant parfaits, et parfaits comme nous sommes, si cela n’avait pas été des autres ou de la vie, nous aurions réussi.

    Nous sommes des êtres angoissés. L’angoisse vient du fait que nous expérimentons chaque jour un état d’insatisfaction et de manque de libre arbitre. Nous ne vivons pas les résultats de la supériorité que nous nous donnons consciemment ou inconsciemment. Nous vivons l’échec et, nous prenant au sérieux, nous créons chez nous l’angoisse. Nous avons peur de ne pas être ce que nous exprimons. Nous nous prenons tellement au sérieux que nous en venons même à avoir peur de la réalité, parce que celle-ci nous montrerait que nous nous sommes trompés pendant une partie de notre vie, ce qui nous prouverait que nous ne sommes ni parfaits, ni supérieurs.

    Nous sommes inquiets parce que nous nous prenons au sérieux et que nous désirons, consciemment ou non, que tous nos désirs se réalisent. Nous nous croyons tellement importants face à la vie que nous envisageons la réussite de tous nos désirs. Nous avons de l’inquiétude face à la vie parce que nous expérimentons l’échec. Le fait que nous nous prenons au sérieux crée, en nous, cette nouvelle souffrance.

    Nous sommes indécis parce que nous avons peur. Nous avons peur que nos décisions nous prouvent que nous ne sommes ni parfaits, ni en harmonie avec la vie. Nous avons peur sur notre personne. Nous avons peur qu’en prenant des décisions, nous nous retrouvons en face de notre vraie personnalité. Nous hésitons donc à prendre une décision parce que nous savons que nous sommes plus heureux dans une vie où nous ne décidons pas. Nous pouvons ainsi nous dire que si nous l’avions fait, nous aurions réussi. Nous préférons donc ne rien faire de neuf et rien ne risquer parce qu’ainsi nous pouvons entretenir l’idée que si nous l’avions fait, nous aurions réussi. Si nous décidons, nous pouvons connaître l’échec. Si nous ne décidons pas, nous pouvons nous illusionner que nous aurions abouti.

    Avec un peu d’analyse, nous pouvons aisément constater qu’une personne qui n’a pas d’ouverture d’esprit se considère plus qu’elle considère la vie. Elle croit qu’il existe une juste colère, une juste angoisse, une juste jalousie et ainsi de suite. Elle considère ces phénomènes comme « justes » lorsque c’est elle qui les vit. Pourquoi perdre son temps avec les pleurnichages, les colères, les jalousies, les inquiétudes, les maladies, les fuites, les malheurs et les incertitudes? Si nous cessions de nous prendre au sérieux, notre évolution commencerait à être plus facile et notre vie serait davantage belle et agréable, non?

    Ce qu’il manque dans la méthode scientifique pour mieux appréhender l’environnement qui nous entoure est ce tout petit ingrédient : « l’ouverture d’esprit ! » Rien d’autre. Selon moi, pour faire un pas de plus en direction du savoir, un changement de paradigme concernant notamment l’espace-temps, le vide et la conscience, est nécessaire et c’est justement l’expression de la pensée dans chacune de nos têtes qui cause problème. Ce qui nous limite le plus dans la possibilité de savoir, c’est justement cette faculté que nous avons nous, les humains, de créer une vérité (ou un modèle) si nous ne percevons pas la réalité immédiatement. En fait, la véritable question n’est pas de savoir ce qu’est la réalité, mais plutôt comment capturer l’instant présent dans notre conscience?

    « La conception que tout individu a du monde est et reste toujours une construction de son esprit, et on ne peut jamais prouver qu’elle ait une quelconque autre existence. » disait Erwin Schrödinger. Il a peut-être raison, soit. Mais si, en revanche, nous considérons que le ressenti (l’impact du coup de marteau sur le doigt par exemple) est effectivement quelque chose de tangible, que c’est un phénomène réel, c’est-à-dire un objet de la nature que nous pourrions éventuellement observer et peut-être même maîtriser, une question intéressante que nous pouvons maintenant nous poser est : « y a-t-il quelque chose d’autre qui existe quelque part à l’extérieur de nos ressentis et qui est relié à ceux-ci? »

    La plus grande guerre que nous pouvons mener est de découvrir la paix; celle de l’équilibre, de la stabilité et de l’harmonie. La paix est le lien par excellence entre nous et l’extérieur. C’est la voie la plus fluide où voyage la compréhension. C’est l’autoroute qu’empruntent la logique et le bon sens. En fait, c’est l’expression d’une force et pour la saisir, il suffit de la comprendre, un point c’est Tout. Cette force est partout, dans toute chose et dans toute vie. Cette force, c’est vous. C’est moi. C’est l’Amour. Dieu. Le rêve de la Paix, du Vide, du Néant, de l’Infini, du Tout et du Rien, le mystérieux inconnu… là où l’irréel et le réel se confondent.

    Crack
    Dernière modification par Crack_Master ; 15/04/2014 à 17h47.
    Celui qui ne meurt pas avant de mourir est perdu quand il meurt. (Jacob Boehme)

  7. #6
    shokin

    Re : Si j’avais un marteau…

    Je propose une autre expérience : fermer la porte.
    Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.

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