Bien sur que le philosophe emploie le langage quelconque.Envoyé par GottferDamnt
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Mais il le "dénude" complétement de sa forme.
L'obscurantisme n'est pas chez le philosophe mais chez celui qui ne le comprends pas. "L'étudiant" trouve obscurent certaines métaphysiques parce qu'elles "atteignent" le sans-forme.
C'est la vision de "l'étudiant" qui est obscurcie par la forme. D'ailleurs certains n'ont pas hésités pas à profiter de cette difficulté à reconnaitre le sans-forme pour instaurer des religions ou des sectes qui laissent volontairement "l'étudiant" dans l'obscur.
Ce n'est pas pour rien que Hegel parle de "synthèse" des contraires et de dépassement de la religion pour atteindre le "savoir absolu".
Je redis donc que le philosophe doit être révolutionnaire et hérétique. Et "révolutionnaire" est à prendre dans le sens de faire une "révolution" de "faire le tour". "hérétique" est à prendre le sens de quitter tous les "dogmes" qui ne s'expriment que par la "forme" le "à travers" et qui éloignent du "connais toi, toi-même".
"Être" et "ne pas être" font partie du language mais ce sont des "formes", de "l'avoir".
Mais "être", tout comme "ne pas être", ce n'est pas "avoir".
"Il faut abandonner l'avoir pour atteindre l'être."
Cette phrase n'est que du langage courant, il n'y a pas là d'obscurantisme, les mots sont littéralement exprimer pour ce qu'ils veulent dire, rien d'autre.
La différence s'il y en a une, se situe dans le niveau de compréhension de "l'étudiant", pas dans la phrase.
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Un langage n'est un langage dès lors que l'on cherche à communiquer ou plutot dès lors que l'on s'en sert de manière à se faire comprendre, à agir vis-à-vis d'autrui par le biai du langage - l'écriture, la langue, etc... -. La pensée est un langage dans la mesure où il est le même que celui utilisé pour communiquer (je pense, par exemple, personnellement en français): c'est un monologue (il y a dans ce cas bien un interlocuteur).
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Sombre abruti (tu m'as bien gratuitement traité d'imbécile? Je me lache)... Comment aurais-tu pu apprendre le terme que l'on rattache à cette émotion si elle n'était pas désignable? Je n'ai jamais dit que l'on désigne un sentiment comme l'on désigne une tulipe en la pointant du doigt. D'ailleurs je n'ai qu'évoquée la situation et l'acte de langage* que l'on fait de ces termes "douleur" et "amour" (mais vous êtes tellement préoccupés à tenter de me prouver que j'ai tord, que vous m'attribuez des propos que je n'ai jamais tenu). J'ai bien précisé qu'évoquer ces termes revenait à agir selon telle ou telle situation... Le terme douleur, par exemple, peut donc être utilisé pour différentes situations en n'ayant pas un même emploi pour chacune (/une même désignation) en parlant de la sensation ou des comportements relatifs à ce terme.
... Nietzsche était plus ou moins dans la même optique que Wittgenstein dans la mesure où il pointait bien une idéalisation du langage et de ses pièges ce qui nous amène inévitablement à l'émergence de la métaphysique et de ses problèmes.

