Le mot souligné était "étudier".Envoyé par GottferDamnt
Je pense que tes divers changements d'avis montrent que tu es en période d'étude et qu'il ne serait pas superflu d'être prudent sur des jugements de valeur concernant des auteurs que tu ne connais pas.
A ce propos, je crois que tu confonds "transcendant" et "transcendantal" terme qui est généralement employé dans le sens kantien de conditions de possibilité de la connaissance.
Et qui vit uniquement avec des langages privés ?Envoyé par GottferDamnt
Se demander si l'aveugle perçoit le chien comme moi, c'est non seulement sortir du solipsisme pour entrer au moins dans une intersubjectivité, mais c'est aussi comprendre ce que moi, j'appelle un chien.
Si on appelle "chien" uniquement une perception subjective à un instant t, on est solipsiste, et je crois que c'est une position qui ne te convenait pas. Qu'est-ce qu'un chien quand tu ne le montres pas ?
Toute proposition logique est tautologique, donc il faudrait se passer de logique ? Que fait-on de Wittgenstein finalement ?Envoyé par GottferDamnt
A mon sens, ce n'est pas le poète et le mystique que tu confonds, c'est le mystique et le transcendant alors qu'il y a du mystique immanent.
A ce propos, je dirais qu'avec la poésie le langage se montre lui-même en tant qu'effet poétique, affectif, direct et pas comme représentation d'une chose.
Le mot est aussi une chose et pas un simple désignant d'autre chose, le langage est aussi un acte et pas seulement une représentation et le poète use du langage comme l'athlète de son corps, en vue d'une action directe, affective, et pas de la désignation de quelque chose.
D'ailleurs, si la poésie est relativement mal venue sur ce forum, c'est qu'elle fait un usage du langage qui n'est pas dans l'échange commun, qui n'est pas dans le partage de significations claires, mais qui est dans l'effet subjectif.
Tu restes sur des questions de mots, mais on peut changer les mots pour retrouver une question plus proche d'Heidegger : que signife "se montrer" ?Envoyé par GottferDamnt
"Je montre un homme" dit : "un homme se montre à moi et je le montre".
Disons donc d'abord, "un homme se montre à moi".
Comment se distingue-t-on de ce qui se montre ?
Où est la limite entre soi et l'autre ?
La métaphysique de qui ?Envoyé par GottferDamnt
Prenons Heidegger.
Le Dasein, l'être-là, chez Heidegger, c'est la position initiale de tout homme : d'abord être-là et ensuite être en relation, ensuite constituer un monde.
Prendre le monde pour sujet, c'est alors prendre soi pour sujet. La question devient : "quel sens a ma vie si le monde est un pour-moi et pas un en-soi, quel sens a ma vie si tout sens dépend de moi ?".
Avec Sartre, la vie n'a pas de sens, elle est absurde. L'être-là, l'existence brute, n'a ni Dieu ni nécessité de la Nature comme cause, je suis toujours-déjà dans le monde, responsable de ce que j'en fais, jusqu'à sa fin, ma mort.
Si on parle encore d'Heidegger ou de Sartre, c'est que ce discours-là a un sens, que tout le monde comprend bien ce qu'il y a d'intéressant à parler du sens qu'on donne à sa vie, du rapport au monde, de l'attitude à avoir face à la mort.
Et toi-même, bien que ta position soit mouvante, je pense que tu te rapproches de ces problématiques contre une "Vérité absolue et transcendante" (plutôt que "transcendantale"...), bien que je ne sois pas très sûr de ce que tu entends par là.
Vérité scientifique sur la Nature ? Vérité religieuse ou non-falsifiable au sens de Popper ? Vérité absolue de l'absence de Vérité absolue ?
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