Bonjour,
Principe de non contradiction : Pour toute affirmation A, (non(A) et A) est une affirmation fausse.
Existe-t-il une logique où (A et non(A)) admet un exemple valide pour la logique en question ?
Si non, pourquoi ?
Merci.
-----
Bonjour,
Principe de non contradiction : Pour toute affirmation A, (non(A) et A) est une affirmation fausse.
Existe-t-il une logique où (A et non(A)) admet un exemple valide pour la logique en question ?
Si non, pourquoi ?
Merci.
Bonjour,
Il en existe plusieurs, vous pouvez faire une recherche sur "Logique paraconsistante" ou "logique paracohérente", ou encore sur le nom de "Lupasco"
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Merci.
C'est très surprenant, pour moi.
Quelle est le principe irréductible que doit posséder toute mode de raisonnement pour être qualifier de logique ?
Bonsoir,
Une faille irrémédiable, il me semble, dans la logique est qu'elle ne s'accommode pas du concept d'infini.
Ainsi, les entiers permettent de définir les rationnels.
Les rationnels forment un continuum et pourtant la diagonale du carré n'appartient pas à ce continuum : Le continuum est discontinu!
Deuxième exemple bien connu, la partie est plus petite que le tout, or il y a égalité parfaite entre les entiers et les nombres pairs : Ils sont à la fois deux fois moins nombreux et égaux aux entiers naturels!
Bonsoir,Bonsoir,
Une faille irrémédiable, il me semble, dans la logique est qu'elle ne s'accommode pas du concept d'infini.
Ainsi, les entiers permettent de définir les rationnels.
Les rationnels forment un continuum et pourtant la diagonale du carré n'appartient pas à ce continuum : Le continuum est discontinu!
Deuxième exemple bien connu, la partie est plus petite que le tout, or il y a égalité parfaite entre les entiers et les nombres pairs : Ils sont à la fois deux fois moins nombreux et égaux aux entiers naturels!
La théorie des ensembles (ZF) formalise très bien le concept d'infini dit "actuel".
Par ailleurs, je ne vois pas bien ce que tu veux dire à l'aide de ton premier exemple ? ... Quant à ton deuxième exemple, ce que dit ZF à ce sujet c'est que le cardinal de l'ensemble des nombres entiers est égal au cardinal de l'ensemble des nombres entiers pairs, ... il n'a jamais été question d' "égalité parfaite entre les entiers et les nombres pairs" (en plus ça ne veut pas dire grand chose), ni de "deux fois moins nombreux" (ça ne veut pas dire grand chose non plus).
Bref je ne vois pas bien où tu veux en venir d'autant plus que les notions et le vocabulaire que tu utilises ne font pas partie de la théorie qui est précisemment en jeu ici.
Cordialement
Dernière modification par PlaneteF ; 12/10/2015 à 01h21.
En effet. Le problème vient de prendre une logique adaptée aux cardinaux finis pour compter les éléments et de l'appliquer à un infini.Quant à ton deuxième exemple, ce que dit ZF à ce sujet c'est que le cardinal de l'ensemble des nombres entiers est égal au cardinal de l'ensemble des nombres entiers pairs, ... il n'a jamais été question d' "égalité parfaite entre les entiers et les nombres pairs" (en plus ça ne veut pas dire grand chose), ni de "deux fois moins nombreux" (ça ne veut pas dire grand chose non plus).
Bref, d'utiliser une méthode interdite puis d'en déduire que le problème vient de la "logique". Sachant que ce serait plus les mathématiques que la logique.
Idem pour les rationnels : le concept de "continuum" n'est pas défini, l'emploi de "continu" ne correspond à aucune définition et il y a une confusion entre "dense" et "algébriquement clos".
Cela fait beaucoup d'imprécision et de confusion et je doute que ce soit "la logique" qui soit en cause ici, mais plutôt que la vieille remarque sur l'ouvrier qui blâme les outils qui s'applique.
Bonjour,
Juste pour insister sur ce que PlaneteF écrit, je vais répéter ce que j'ai déjà écrit ici : Ce n'est pas "nombre d'éléments" qui définit "Cardinal", mais "Cardinal" qui définit "Nombre d'éléments". La notion même de "nombre d'éléments d'un ensemble" n'est pas une notion mathématique (contrairement au cardinal), en tout cas tant que l'on ne l'a pas définie comme "le cardinal de l'ensemble".Quant à ton deuxième exemple, ce que dit ZF à ce sujet c'est que le cardinal de l'ensemble des nombres entiers est égal au cardinal de l'ensemble des nombres entiers pairs, ... il n'a jamais été question d' "égalité parfaite entre les entiers et les nombres pairs" (en plus ça ne veut pas dire grand chose), ni de "deux fois moins nombreux" (ça ne veut pas dire grand chose non plus).
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Bonjour,
D'après wiki, la logique est l'étude d'inférence.
L'inférence est la transformation d'une prémisse en une conséquence à l'aide de règle (dîtes règles d'inférences).
A partir de là, je me pose la question, existe-t-il des raisonnements qui ne sont pas logique ?
Sachant qu'un raisonnement est la manière d'obtenir de nouveau résultat à partir de résultats déjà connu.
Bonjour,
Je vais essayer de m'exprimer un peu mieux. Mais à trop vouloir utiliser le langage usuel et admis, le sens échappe parfois à l'entendement.
Est ce que oui ou non, il y a une infinité de nombres rationnels entre disons 1 et 2 ? Oui.
Est ce qu'une infinité de nombres forment un continuum ? Oui.
Comment se peut-il alors que dans ces conditions (la longueur de la diagonale du carré) n'appartienne pas à ce continuum ?
Ce syllogisme met la logique à mal ici, non ? Tout semble dire que nous sommes en présence d'un continuum avec des trous, un segment de droite continu et discret à la fois.
Si cela ne choque que moi, je reprends mes messages, je les remets dans mon sac et vous me voyez plus...
Bonjour,
Oui
C'est quoi un continuum, pour vous ? Pour toutes les significations qui me viennent à l'esprit la réponse est non.
Impossible de répondre tant que vous n'avez pas répondu à la question ci-dessus.
C'est quoi un ensemble continu, pour vous ?
Dernière modification par Médiat ; 12/10/2015 à 11h29.
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Si non considères l'ensemble des 1/n, avec n un entier, tous ces nombres sont compris entre 0 et 1, sont une infinité et entre un nombre et son suivant il y a une distance strictement positive, |1/n-1/n+1|=1/(n*(n+1))>0.
D'après wiki, la logique est l'étude d'inférence.
L'inférence est la transformation d'une prémisse en une conséquence à l'aide de règle (dîtes règles d'inférences).
A partir de là, je me pose la question, existe-t-il des raisonnements qui ne sont pas logique ?
Sachant qu'un raisonnement est la manière d'obtenir de nouveau résultat à partir de résultats déjà connu.
Un raisonnement qui ne respecte pas une règle d'inférence que son auteur prétend ou croit respecter .Bonjour,
D'après wiki, la logique est l'étude d'inférence.
L'inférence est la transformation d'une prémisse en une conséquence à l'aide de règle (dîtes règles d'inférences).
A partir de là, je me pose la question, existe-t-il des raisonnements qui ne sont pas logique ?
Sachant qu'un raisonnement est la manière d'obtenir de nouveau résultat à partir de résultats déjà connu.
Le continu c'est l'unité dans le multiple comme aurait dit je ne sais plus qui.
Il me semble dans le fond que les mathématiciens inventent des concepts mathématiques pour "dépasser" la logique du bon sens, celle qui repose exclusivement sur l'expérience.
Par exemple, je crois que l'invention du concept de radical par les grecs a été un coup de force ou un coup de génie pour "dépasser" un paradoxe : l'incommensurabilité de la diagonale du carré. En ce sens, il y a dans les mathématiques une dose de "transcendance". Les nombres irrationnels (qui portent bien leur nom) font que le continu mathématique n'est pas le même que le continu physique.
Mais je ne dis que des banalités plus ou moins justes...
Bonjour,
L'idée fait penser au Chat de Schrödinger.
N'est-il pas à la fois <Mort + Vivant> ?
Cordialement
Dernière modification par sunyata ; 13/10/2015 à 02h13.
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Salut,
On va essayer d'être plus concret.
Petite précision concernant"espace continu". Je qualifierais d'espace continu le cas où la fonction identité est continue.
Que Médiat m'assomme si j'ai dit une co...ie.
Un espace métrique n'est pas nécessairement continu et la notion de continuité ne nécessite pas nécessairement la définition d'une métrique.
Un petit coup de main :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Contin...%A9matiques%29
La notion de continuité nécessite de définir une topologie (qui ne dérive pas toujours d'une distance).
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
La fonction identité de Q dans Q est continue avec la topologie usuelle. Mais dans l'usage du mot fait plus haut, j'avais l'impression que le concept qui était cherché était plutôt celui d'espace complet.
Parfois, je regrette qu'autant de messages sur le forum soient consacrés à répondre à des affirmations imprécises formulées par des gens qui ne connaissent pas vraiment le sujet et qui au lieu de poser des questions viennent expliquer ce qu'ils croient avoir compris comme une vérité révélée.
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Bonjour,
J'ai déjà vu sur un forum (pas sur Futura) quelqu'un commencer son message par "Je n'y connais pas grand chose en logique ..." et poursuivre par quelque chose du genre "... Gödel et patati et patata ...", ... " ... l'incomplétude et patati et patata ", ... " ... mais d'un autre côté la cohérence et patati et patata ...", ... "... et donc les mathématiques et patati et patata", ... "... ce qui veut dire que le savoir humain et patati et patata ... ", ... "... ce qui nous ramène aux propositions indécidables et patati et patata ...", ...Parfois, je regrette qu'autant de messages sur le forum soient consacrés à répondre à des affirmations imprécises formulées par des gens qui ne connaissent pas vraiment le sujet et qui au lieu de poser des questions viennent expliquer ce qu'ils croient avoir compris comme une vérité révélée.
Petit aparté : Jacques Besnard a réalisé en 1975 un film intitulé : "C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule".
Cdt
Dernière modification par PlaneteF ; 13/10/2015 à 13h59.
Bonjour,
L'analyse ne peut se concilier avec l'intuition. Pour faire de l'analyse de manière impeccable, il faut "sacrifier" l'intuition, renoncer à elle une bonne fois pour toute. C'est une des règles du jeu des mathématiques, il faut l'accepter ou refuser alors de faire des maths. C'est pour cette raison que beaucoup de mathématiciens préfèrent le concept à l'image.
Des fonctions continues non dérivables, cela est conceptuellement possible mais il est impossible de s'en faire une représentation. Pour un mathématicien, ce n'est pas grave, là ou le physicien crierait surement au scandale.
C'est en cela que les mathématiques ont une forme de transcendance.
C'est pour cela aussi que les mathématiciens n'aiment pas les objets et préfèrent regarder les relations entre les objets, peu importe les objets au fond.
Mais bon, je ne dis là que des choses connues de tous...
Dans un article sur les espaces métriques, de l'Encyclopedia Universalis, ils introduisent le "langage géométrique" en précisant que c'est pratique car cela fait jouer l'intuition mais ils préviennent qu'il faut s'en méfier car il y a des situations totalement contre-intuitives (ils citent les étranges espaces ultramétriques).L'analyse ne peut se concilier avec l'intuition. Pour faire de l'analyse de manière impeccable, il faut "sacrifier" l'intuition, renoncer à elle une bonne fois pour toute. C'est une des règles du jeu des mathématiques, il faut l'accepter ou refuser alors de faire des maths. C'est pour cette raison que beaucoup de mathématiciens préfèrent le concept à l'image.
.... quoi que
Je suis justement en train de potasser la théorie des catégories
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Déjà, je remarque que tu ne réponds à aucune question qui t'a été posée.
Absolument pas. J'ai bossé avec des mathématiciens au top dans leur domaine et au contraire, ils utilisaient massivement leur intuition.
Parle pour toi.
J'en ai plusieurs représentations dans la tête et je me souviens d'avoir construit une fonction continue jamais monotone et jamais dérivable il y a longtemps. La construction a été intuitive et la démonstration rigoureuse.
Pour la petite histoire (et pour frimer un peu), c'était pour répondre à une question de quelqu'un qui a l'époque était en terminale et qui demandait si c'était possible. Depuis, il a eu une médaille Fields... Heureusement, j'était plus agé et je pouvais donc encore n'être pas ridicule face à lui
C'est marrant comme "position épistémique", l'intuition ne serait pas partageable (d'après ton autre réponse), alors comment "interpréter" si ce n'est par une négation personnel ? Perso, j'ai de "l'intuition cartésienne", c'est peut être une aptitude, mais, effectivement, sans techniques, elle restera telle quelle, (non formalisée, et je suis pas sûr d'en avoir envie).
Moi rienEnvoyé par Deedee81Je suis justement en train de potasser la théorie des catégories
Salut,
Ah non, tiens je ne savais pas (pourtant je travaille dans l'informatique). Il est vrai qu'en informatique de gestion.....
Il y a aussi la catégorie vide
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Bonjour,
D'après wiki, la logique est l'étude d'inférence.
L'inférence est la transformation d'une prémisse en une conséquence à l'aide de règle (dîtes règles d'inférences).
A partir de là, je me pose la question, existe-t-il des raisonnements qui ne sont pas logique ?
Sachant qu'un raisonnement est la manière d'obtenir de nouveau résultat à partir de résultats déjà connu.Y-a-t-il d'autre type de raisonnement qui ne sont pas logique ?