bonjour,
j'essaie de reflechir sur les derives possibles en medecine, je ne vois que l'eugenisme.
y en a-t-il d'autres?
merci
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bonjour,
j'essaie de reflechir sur les derives possibles en medecine, je ne vois que l'eugenisme.
y en a-t-il d'autres?
merci
je dirais même plus....... Mickael Jackson.
bonne recherche albert
une question surement idiote mais bon...
qu'est ce que l'eugénisme ?
et je ne sais si cette remarque à ça place dans ce forum mais que pensez-vous de l'éthique du docteur de fiction house, pensez-vous qu'un docteur pareil puisse euh pratiquer, ne serait-il même en france pas couvert de procès en tous genres et déjà interdit de pratique ?
(au-dela du fait qu'il rentre par effraction chez ses patients) je trouve pour ma part qu'il a une éthique très poussée.
Bonjour.
Euh, quelque part, l'eugénisme...on y est, avec le diagnostic prénatal...
D'accord, c'est pour l'instant un eugénisme "négatif" dans la mesure où on interrompt des grossesses, mais le DPI est une forme "positive " d'eugénisme ( j'entends "positif" dans le sens où la sélection se fait avant la grossesse, et pas par défaut, une fois la grossesse en cours).
Quant à l'acharnement thérapeutique ; cette expression me fait tiquer, parce que ses limites sont mal définies. A partir de quand doit-on considérer qu'on "s'acharne"?
Est-ce qu'une conduite considérée comme de l'acharnement aujourd'hui ne pourrait pas se révéler normale demain?
Je donne un exemple ; les premières opérations de chirurgie cardiaque se sont heurtées à un mouvement d'opposition assez nette, avant qu'elles ne fassent leurs preuves ; en tout cas, les premiers chirurgiens qui tentaient des interventions de cet ordre étaient assez mal vus de leurs collègues ( ce qu'en pensait le grand public, c'est vrai je l'ignore ; vraisemblablement n'était-il pas au courant, sinon comment aurait-il réagi? Il est permis de penser qu'il aurait considéré ça comme de l'acharnement thérapeutique...)
http://www.besancon-cardio.org/cours...ard-gen.php#00
Il y a pas mal de progrès médicaux qui ont dû se faire contre l'opinion courante, et sont peut-être passés pour de l'acharnement au début, avant qu'ils ne soient justifiés par les résultats obtenus...
C'est pour ça que cette expression ne me satisfait pas, d'autant plus que je n'ai jamais vu, dans les services de réa dans lesquels je suis passée, de conduite pouvant s'apparenter à un acharnement thérapeutique.
Je pourrais mettre en pendant l'euthanasie ; ça aussi c'est un risque de dérive médicale!
alors d'abord merci pour ta description de l'eugénisme.
ensuite concernant l'euthanasie je pense que de parler de "risque médicale" c'est un peu rapide comme conclusion non ?
étant récemment inscrit je n'ai pas encore exploré tous les méandre de ce forum, mais si il n'y a pas de discussion la dessus je pense que l'euthanasie en "mérite" une à lui, car est-ce un meurtre ou un suicide ?
Je ne vois pas le problème, l'éthique est elle-aussi fluctuante avec le temps, et aussi le lieu.
A partir du moment où on fait des choses que le patient ne souhaite pas (exemple classique: le refus d'euthanasie, ou de laisser mourir, jusqu'à il y a quelques mois) ou n'aurait pas souhaiter (plus difficile à définir là).Quant à l'acharnement thérapeutique ; cette expression me fait tiquer, parce que ses limites sont mal définies. A partir de quand doit-on considérer qu'on "s'acharne"?
L'acharnement n'est à définir que dans un seul cadre: la relation équipe soignante-patient.en tout cas, les premiers chirurgiens qui tentaient des interventions de cet ordre étaient assez mal vus de leurs collègues
Les collègues ou la famille n'en font pas partie.
Euh, soyons clairs... soit le patient était d'accord, alors ce n'est pas de l'acharnement, soit il n'était pas d'accord et c'est de l'expérimentation sur humain non-consentant qu'aucun résultat ne peut justifier (ou alors, il va falloir réécrire quelques pans de l'histoire)Il y a pas mal de progrès médicaux qui ont dû se faire contre l'opinion courante, et sont peut-être passés pour de l'acharnement au début, avant qu'ils ne soient justifiés par les résultats obtenus...
Il y a déjà plein de discussions à ce sujet, n'hésite pas à t'y référer
Sur ceci,je suis entièrement d'accord. De toutes les façons, le problème ne se pose pas à ce niveau, la déontologie interdisant d'appliquer des soins à un patient majeur non consentant.L'acharnement n'est à définir que dans un seul cadre: la relation équipe soignante-patient.
C'est au niveau du patient inconscient qu'il y a un souci.
Et c'est là qu'on ne pourra pas définir l'acharnement thérapeutique...
Mais j'envisageais une autre situation.
Je vais essayer d'expliquer plus clairement : l'exemple concret de la malformation cardiaque. Est-ce que vouloir à tout prix essayer d'opérer un enfant à cœur ouvert, alors que les techniques n'étaient pas au point et le décès quasiment inévitable, ne pouvait pas être considéré comme de l'acharnement thérapeutique?
Alors que maintenant c'est une technique rodée et devenue quasiment banale ( pour certaines malformations du moins...
De même, vouloir essayer de maintenir en vie pendant des années un coma végétatif peut être considéré soit comme un acharnement thérapeutique, soit comme une volonté de donner la chance au patient de profiter d'une éventuelle découverte permettant de le sortir de ce coma...
A mon avis, on en revient dans le cas précédent, mais avec un patient non-autonome. L'acharnement se définit donc en fonction du choix des parents et de l'enfant.Je vais essayer d'expliquer plus clairement : l'exemple concret de la malformation cardiaque. Est-ce que vouloir à tout prix essayer d'opérer un enfant à cœur ouvert, alors que les techniques n'étaient pas au point et le décès quasiment inévitable, ne pouvait pas être considéré comme de l'acharnement thérapeutique?
Idem pour les patients inconscients, la question à se poser doit être: lui, dans le coma, aurait-il souhaité qu'on continue les soins ou pas ?
Je pense que sur le principe (mais pas dans la pratique), c'est assez simple de faire la différence entre acharnement et traitement normal.
Le clonage est aussi une dérive de la médecine
je ne sais pas si il faut inscrire à cette liste certaines pratiques médicales déjà pratiquées comme le commerce d'organes.
L'une des dérives possible de la médecine est la médecine elle même : celle qui se nomme allopathique et qui est presqu'entièrement entre les mains des laboratoires pharmaceutiques. Au fur et mesure qu'elle transforme les médecins en distributeurs automatiques de cachets, elle élimine de façon cachée ou ouverte toutes les autres pratiques médicales. Pour allez plus loin, les labos sont une des branches de la chimie, l'autre étant l'agro-alimentaire. Elles se partagent le plus juteux des marché de l'histoire de l'Homme : la maladie et le besoin de se nourrir et de mon point de vue, trahissent toutes deux Hippocrate. Nous avons donc une humanité à l'alimentation perturbée les incitant à se jeter tout droit dans les bras d'une médecine aux effets secondaires alarmants. Pour ceux qui s’intéressent à la médecine et son but fondamental, la santé des gens, trouveront nombre de réponses intéressantes en creusant cette piste.
Nos sensibilités peuvent évoluer comme on s'habitue à tout, et d'un contexte à l'autre.
Il a le mouvement "pro-vie" (la vie à tout prix, la vie comme primat) qui peut être une dérive.
Il y a aussi le fait de croire que nous sommes malades alors que nous ne le sommes pas qui peut être favorisé par la médecine entre autres. Le Malade Imaginaire, imagé par Molière.
Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.
BonjourL'une des dérives possible de la médecine est la médecine elle même : celle qui se nomme allopathique et qui est presqu'entièrement entre les mains des laboratoires pharmaceutiques. Au fur et mesure qu'elle transforme les médecins en distributeurs automatiques de cachets, elle élimine de façon cachée ou ouverte toutes les autres pratiques médicales. Pour allez plus loin, les labos sont une des branches de la chimie, l'autre étant l'agro-alimentaire. Elles se partagent le plus juteux des marché de l'histoire de l'Homme : la maladie et le besoin de se nourrir et de mon point de vue, trahissent toutes deux Hippocrate. Nous avons donc une humanité à l'alimentation perturbée les incitant à se jeter tout droit dans les bras d'une médecine aux effets secondaires alarmants. Pour ceux qui s’intéressent à la médecine et son but fondamental, la santé des gens, trouveront nombre de réponses intéressantes en creusant cette piste.
N'êtes vous pas en train de confondre la médecine elle-même et les pratiques véreuses de détournement de la médecine ?
Q'un labo puisse se rendre coupable de quelque méfait ne signifie pas que tous les laboratoires sont coupables, et encore moins que les médecins le sont.
Plutôt que de se fier aux discours courants je crois que nous serions avisés de nous fier à notre expérience.
La mienne me suggère que je serais déjà mort depuis longtemps (au moins deux fois cette année) sans la médecine.
Bonsoir karlp, kdroussel2013, Bonsoir à toutes et à tous,
Au-delà des arguments très pertinents de karlp, je citerai quelques autres points - non exhaustifs :L'une des dérives possible de la médecine est la médecine elle même : celle qui se nomme allopathique et qui est presqu'entièrement entre les mains des laboratoires pharmaceutiques. Au fur et mesure qu'elle transforme les médecins en distributeurs automatiques de cachets, elle élimine de façon cachée ou ouverte toutes les autres pratiques médicales. Pour allez plus loin, les labos sont une des branches de la chimie, l'autre étant l'agro-alimentaire. Elles se partagent le plus juteux des marché de l'histoire de l'Homme : la maladie et le besoin de se nourrir et de mon point de vue, trahissent toutes deux Hippocrate. Nous avons donc une humanité à l'alimentation perturbée les incitant à se jeter tout droit dans les bras d'une médecine aux effets secondaires alarmants. Pour ceux qui s’intéressent à la médecine et son but fondamental, la santé des gens, trouveront nombre de réponses intéressantes en creusant cette piste.Voili voilou, Amitiés,
- Un médecin n'est pas forcément un "distributeur automatique de cachets" ... Par contre, il a souvent un patient qui cherche à avoir des cachets. Je ne sais pas qui est le plus grand coupable !
- Sans médecine moderne, comme karlp, je serais mort depuis longtemps, et je n'aurais jamais eu mes 11/10e de vision binoculaire, dus à mon implant cristallin. Je serais en fait totalement amblyope (cataracte). Et nous ne sommes pas les seuls dans ce cas ;
- On peut avoir une consommation de cachets "fabuleuse" dans certains cas - je pense aux EHPAD (maisons de retraite) que je connais bien. En gérontologie, le recours à différents types de cachets est monnaie courante (pilules du bonheur le jour, pour dormir la nuit, pour se réveiller le matin, plus tous les médocs concernant les maladies chroniques : cardiopathies, diabète, etc.). C'est sans doute discutable ;
- L'agro-alimentaire a tout de même du bon, au-delà de la barbaque avariée de canasson. On peut faire une croisière de longue durée sans crever du scorbut (par exemple). En outre, je ne suis pas sûr que les intoxications alimentaires étaient plus rares au "bon vieux temps". Elles étaient certainement beaucoup plus fréquentes, les gens crevaient, on ne savait pas diagnostiquer, et passez muscade. L'agro alim a appris à maîtriser de façon industrielle les chaînes de conservation des aliments, même s'il y a encore des margoulins.
Jean