Bonjour,
Je détaille la question du titre : par exemple lorsque l'on est fatigué ou que l'on n'a pas assez dormi, notre capacité de réflexion en est limitée. Lorsque l'on est malade, voire blessée, il peut en être de même. Ou encore la fatigue ou une carence en quelque chose peuvent induire "une baisse de morale" ou un état apathique. Tout ceci illustre que notre corps est souvent une entrave à notre épanouissement intellectuel ou à notre bien-être. Serait-il éthique, dans de telles situations, de résoudre "artificiellement" le problème (sans qu'il y ait aucun effet secondaire) ?
Par exemple imaginons qu'il existe une substance permettant de nous endormir sans aucun effet secondaire (un somnifère parfait), imaginons qu'il existe un procédé pour "soigner" toute baisse de morale ou état apathique ou sensation de fatigue sans aucun effet secondaire, imaginons un moyen de "soigner" le corps dès qu'il est blessé (des moyens tant chimiques que nanotechnologiques ou autres). Serait-il éthique de se servir de ces moyens, plutôt que de s'astreindre à une bonne hygiène de vie ?
D'un côté, il me semble que ce serait renier une partie naturelle de nous-même (ce serait traiter notre corps un peu comme une machine), mais d'un autre côté, puisque ces moyens n'auraient aucun effet secondaire, si l'on considère l'homme comme purement matériel (même à un degré de complexité très élevé) il ne me semble pas que cela poserait de problème d'ordre éthique...
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