Doit-on considérer le corps comme une entrave ?
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Doit-on considérer le corps comme une entrave ?



  1. #1
    minibus

    Doit-on considérer le corps comme une entrave ?


    ------

    Bonjour,
    Je détaille la question du titre : par exemple lorsque l'on est fatigué ou que l'on n'a pas assez dormi, notre capacité de réflexion en est limitée. Lorsque l'on est malade, voire blessée, il peut en être de même. Ou encore la fatigue ou une carence en quelque chose peuvent induire "une baisse de morale" ou un état apathique. Tout ceci illustre que notre corps est souvent une entrave à notre épanouissement intellectuel ou à notre bien-être. Serait-il éthique, dans de telles situations, de résoudre "artificiellement" le problème (sans qu'il y ait aucun effet secondaire) ?
    Par exemple imaginons qu'il existe une substance permettant de nous endormir sans aucun effet secondaire (un somnifère parfait), imaginons qu'il existe un procédé pour "soigner" toute baisse de morale ou état apathique ou sensation de fatigue sans aucun effet secondaire, imaginons un moyen de "soigner" le corps dès qu'il est blessé (des moyens tant chimiques que nanotechnologiques ou autres). Serait-il éthique de se servir de ces moyens, plutôt que de s'astreindre à une bonne hygiène de vie ?
    D'un côté, il me semble que ce serait renier une partie naturelle de nous-même (ce serait traiter notre corps un peu comme une machine), mais d'un autre côté, puisque ces moyens n'auraient aucun effet secondaire, si l'on considère l'homme comme purement matériel (même à un degré de complexité très élevé) il ne me semble pas que cela poserait de problème d'ordre éthique...

    -----

  2. #2
    minibus

    Re : Doit-on considérer le corps comme une entrave ?

    Juste un up !

  3. #3
    invite765732342432
    Invité

    Re : Doit-on considérer le corps comme une entrave ?

    Citation Envoyé par minibus Voir le message
    Serait-il éthique de se servir de ces moyens, plutôt que de s'astreindre à une bonne hygiène de vie ?
    L'éthique régit plutôt les relations entre personnes. Si la prise de ces "outils" est issue d'un choix personnel et n'ayant d'effets que sur soi-même, je ne pense pas que l'éthique soit tellement à prendre en compte.

    Par contre, le problème éventuel qu'on peut y voir, c'est un être se construit grace aux expérience positives et négatives. Gommer la plupart des expériences négatives perturberait probablement la construction de son ego... Cela dit, difficile de savoir si le résultat serait meilleur, moins bon ou juste différent...

    Reste à voir donc la fréquence de prise de ces "outils", l'age auquel on commence à les utiliser, ...

    Note: ces outils auraient probablement un effet d'accoutumance assez colossal...

  4. #4
    jiherve

    Re : Doit-on considérer le corps comme une entrave ?

    Bonjour,
    l'éthique est effectivement un bon remède pour soigner une
    baisse de morale

    pour le fond la conscience est elle séparable de notre corps, personnellement je ne le pense pas.
    JR
    l'électronique c'est pas du vaudou!

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    Rhedae

    Re : Doit-on considérer le corps comme une entrave ?

    Je trouve la question intéressante sur le fond philosophique , car si on arrivait à soigner tous nos maux, alors je me demande quelle saveur pourrait avoir la vie, l'émotionnel fonctionnant sur le mode analogique, par antagonisme... ne connaissant jamais la douleur je ne sais si l'être pourrait apprécier la vie à sa jute "valeur" ...
    "Le monde contient bien assez pour les besoins de chacun, mais pas assez pour la cupidité de tous."

  7. #6
    Rhedae

    Re : Doit-on considérer le corps comme une entrave ?

    Cela dit, d'un point de vue pratique tout ce qui peut atténuer la douleur est bon ..
    "Le monde contient bien assez pour les besoins de chacun, mais pas assez pour la cupidité de tous."

  8. #7
    minibus

    Re : Doit-on considérer le corps comme une entrave ?

    Gommer la plupart des expériences négatives perturberait probablement la construction de son ego...
    Ce ne serait pas vraiment supprimer les expériences négatives, mais simplement les "faire passer" plus vite. En fait, c'est un peu comme lorsqu'on est fatigué: on se couche plus tôt et le lendemain c'est passé (quand la fatigue n'est due qu'à un manque de sommeil). Ici, quand on est fatigué, on prendrait une "pillule" ou une "barre miracle" et hop on serait de nouveau sur pied (réellement, ce ne serait pas une simple sensation). Donc on ressentirait toujours les maux, la différence est qu'on les soignerait beaucoup plus rapidement et facilement. Et dans mon exemple, au lieu de se coucher 2 heures plus tôt on pourrait les mettre à profit pour autre chose.
    Reste à voir donc la fréquence de prise de ces "outils", l'age auquel on commence à les utiliser, ...

    Note: ces outils auraient probablement un effet d'accoutumance assez colossal...
    Je ne pense pas que l'on puisse parler d'accoutumance, de la même manière que l'on ne parle pas d'accoutumance au sommeil, ou d'accoutumence au paracétamol quand on a mal à la tête (exception faite des drogués au paracétamol ).
    Bonjour,
    l'éthique est effectivement un bon remède pour soigner une
    Citation:
    baisse de morale

  9. #8
    invitebd2b1648

    Re : Doit-on considérer le corps comme une entrave ?

    Salut !

    Le corps est une entrave, car nous faisons partis du corps, la conscience découle directement du corps qui nous constitue !

    Cordialement,

  10. #9
    invite765732342432
    Invité

    Re : Doit-on considérer le corps comme une entrave ?

    Citation Envoyé par minibus Voir le message
    Ce ne serait pas vraiment supprimer les expériences négatives, mais simplement les "faire passer" plus vite.
    Ex caricatural: si j'avais l'assurance que ma peau peu se reconstituer rapidement, je n'hésiterais pas (longtemps) à mettre ma main dans un feu pour récupérer 1000€...
    Tous les repères changent avec la taille et la durée des conséquences

    Je ne pense pas que l'on puisse parler d'accoutumance, de la même manière que l'on ne parle pas d'accoutumance au sommeil, ou d'accoutumence au paracétamol quand on a mal à la tête (exception faite des drogués au paracétamol ).
    On voit ce phénomène dans le sport ou le travail, alors je n'ai aucun doute que ces "outils" seraient pris à tort et à travers et de plus en plus souvent: l'utilisateur refusant même 10min de fatigue s'il suffit de prendre un cachet pour les faire partir.

    C'est parce que tu as confondu le moral et la morale

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