Qu'entend-t-on exactement par "éthique des sciences" ?
Bonsoir,
Sur Wikipédia, je n'ai vu aucune référence à l'"éthique des sciences".Quelqu'un d'éclairé, pourrait-il expliquer, ce qu'on entend au juste, par éthique des sciences ? Et ce qui sépare l'éthique des sciences, de l'éthique tout court.
Cordialement,
Participer à la discussion Éthique des sciences.
Cordialement,
l'éthique peut se traduire par "quel comportement tenir et comment agir en bien"Envoyé par invité87654321234567
toute la difficulté réside dans le terme "bien" qui n'a pas de sens a-priori, et est toujours relatif a un système de pensée.
il faut différencier ici science et technologie, soit de la recherche du savoir et des connaissance, et le domaine de leur applications en tant qu'outils, d'objet utilitaire
l'éthique des sciences, c'est tout ce qui concerne la façon, les méthodes, et surtout les limites dans le fait de vouloir acquérir des connaissances. qu'a ton le droit de "faire" et comment faut-il agir pour ne pas nuire.
c'est ainsi que généralement toute recherche sur l'homme, dans le domaine de l'expérimentation médicale ou autres est strictement contrôlé, sinon totalement interdite.... domaine vaste de l'éthique qui prend souvent l'aspect de code de déontologie professionnel, et a travers des comité d'éthique tendent a former des expertises nécessaire aux législateurs quand à ce qui doit-être, ou ce qui peut-être pensé en matière de recherche scientifique.
L'éthique concerne-t-elle uniquement la manière de faire de la recherche, ou aussi les buts de cette recherche ?
a vu de nez je dirais que la recherche concerne toujours des sujets qui sont encore inconnu, et que les finalité de la recherche en-soi ne saurait-être considéré comme négative. car savoir ne veux pas dire agir, et c'est bien dans l'agir que ce trouve les possibilitées de nuisance grave contre le bien-commun.
a savoir que découvrir quelques choses, peut-être extrement douloureux pour ceux que cette connaisance vas "remettre" en cause les connaissances qui pensait-être des plus stable. mais là n'est-il pas la volonté de connaitre, volonté qui prend corps dans la peur d'être ignorant des conséquences de son action, dans la connaissance sur et établie que se voulior aveugle au fonctionnement du monde, c'est prendre des risque qui en-soi si il peuvent-êtr évité serait un comportement très peu raisonable. car à se refuser de savoir, l'on est sur de ne pas avoir pris toute les considération possible dans la détermination des fins et des moyens de ses actes. c'est risquer pour autrui le pire que de se refuser de savoir. que de fermer les yeux devant ce qui pourtant est, ou n'est pas.
bonsoir,
je trouve cette réponse un peu ambigue, car il y a de nombreux domaines ou la recherche passe aussi par l'action, bien avant une application éventuelle.
je pense aux tests sur les animaux par exemple ....
ou sur l'homme dans le cadre de "protocoles" dont on ne connait pas les effets secondaires.
c'est probablement dans les domines de la biologie et de la médecine que le sujet devient difficile à apprehender, qcq soit ses propres convictions extra-scientifiques.
un exemple, que penser de cette expo macabre qui finalement a été interdite en France mettant en scène des corps decharnés de morts chinois, soit disant au nom de la science ??
la fin ne justifie jamais les moyens, sauf chez le pragmatique, l'utilitariste, et le conséquensialiste.
ce sont les moyens qui sont le sujet de l'ethique des sciences, vouloir savoir et connaitre est toujours considérer comme un bien en-soi, puisque ce n'est qu'en connaissant que l'on peu éviter le pire dans l'agir.
ainsi, si vouloir connaitre ce qu'est l'etre humain est une bonne chose, que cette fin, bonne en-soi passe par l'expérimentation sur celui-ci vas contre l'ethique. du fait du simple principe de civilisation, "ne fait pas à autrui ce que tu ne voudrait pas que l'on te fit"... voir kant et les impératifs catégoriques.
Pour moi l'étique est une morale qui couvre la totalité de ce qui est et s'applique de facto à la science. Vouloir s'en abstraire c'est risquer de couper le lien avec l'humain. Elle est dépendante de la société dans laquelle nous vivons et des valeurs qui la sous-tende. Elle est donc à priori subjective, mais c'est précisément cette subjectivité qui en fait la valeur, car c''est elle qui détermine le sens de l'humain pour nous et nos semblables. En ceci elle est le reflet de nos valeurs morales.
L'appliquer à la science est une évidence, simplement dans ce domaine comme dans tant d'autres elle est soumise à la libre apréciation des individus et en ceci plus ou moins adaptée. Il existe donc comme dit plus haut des comités d'étique et autres organismes destinés à préciser son application au cas par cas afin de limiter les dérives qu'une interprétation trop laxiste pourrait occasioner.
L'étique est donc normative et de ce fait un instrument social de régulation.
Oui, mais d'un autre côté, on voit que lorsqu'on sait quelque chose, il est extrêmement difficile de refuser de l'utiliser. Ce que l'adage populaire traduit par "on n'arrête pas le progrès".Même lorsque le progrès en question est dangereux.
hm, l'adage populaire est un adage populaire, après tout les CFC ont été interdit, idem pour nombre de production médicamenteuse... 10 000 molécules connue pour une devenant médicaments... et le clonage ? interdit, les expérimentation sur l'homme interdit...
je connais un cas typique d'une découverte dangereuse, celle faite par des chercheurs australiens travaillant sur l'éradication des lapinsceux-ci ont déclaré, mais pas publié, le fait qu'il avait trouvé un virus capable d'anéantir a 100% une espèce, les lapins donc, aucun survivant, et cela contrairement a tous virus naturel qui eux provoque 90% de décès dans une population au maximum.
ici, l'on remarque qu'il y a encore une étape entre savoir et diffuser une information, surtout quand elle est aussi sensible que celle-ci.
ils ont ajouté que toutefois, cette connaissance sur les virus leur avait permis de mieux comprendre le modus opérandii des rétro-virus par simple comparaison génétique...
il me semble de toute façon que les hommes ne sont pas tout à fait fou, quand ils tombent réellement sur des connaissances potentiellement dangereuse à être connue, ils se censurent eux-même de peur que d'être victime a leur tour de leur découverte. et quand je dis découverte, je ne parle pas des inventions, parce qu'il est vrai qu'en la matière, depuis Archimède, l'art de la guerre a toujours conduit à la production de technologique d'engin plus terrible que les autres.
mais ici, la guerre ne correspond qu'a un état politique du monde, c'est le politique qui ici "manque" "d'éthique" à ce sujet... puisque c'est elle qui emploie ce type de solutions au lieu de trouver des solutions politique... voir contrat social de rousseau par exemple. où du passage de l'état de nature et de guerre, à l'état de droit, de justice et de paix civile donc.
