Ethique de l'avortement - Page 8
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Ethique de l'avortement



  1. #211
    invite6055d2a6

    Re : Ethique de l'avortement


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    Citation Envoyé par Faith Voir le message
    Remarque, en y réfléchissant (et vraiment sans plaisanter), ces photos leur donnent un aspect sympathique si on se concentre un peu sur les yeux. Amusant en tout cas comme "réflexe"
    Perso, je trouve que c'est encore plus flagrant avec les têtes d'abeilles. Mais j'avoue que à chaque fois que je le faisais remarquer à mes camarades de classe dans ma jeunesse, j'avais uniquement droit à des exclamantions dégoutées... Doit y avoir autre chose qui joue à ce niveau!
    Citation Envoyé par Jiav
    Voir "pour le bien du gène", ce qui comme tu le sais n'est pas tout à fait la même chose
    Très juste. Mais ce qui est favorable à la reproduction de l'individu l'est aussi à celle du gène...

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  2. #212
    invite4f5f4c42

    Re : Ethique de l'avortement

    Bonjour, je prend la discutions en route mais j'ai pris le temps de lire le fil. J'ai donc de nombreuses objection à faire car un certain nombre de contre vérité assez évidente ont été dites.
    L'avortement est il légale en Europe?Non pas du tout des pays comme le Portugal ou la Pologne on interdit les avortement s'il n'y a pas eu viol, danger pour la mère ou malformation du foeutus.... LE vatican à interdit le l'avortement(Hé oui c'est un état!). Bref la situation n'est pas du tout aussi limpide que ce que Nergal semblait indiqué....

    Nergal tu dis que les femmes sont influencé vers le choix de l'avortement par contre tu pense que les enfant abandonné eux peuvent choisir , et vivre heureux...... Sous entend tu que les femmes ne sont pas des individus capable de choisir leurs propres destinés?

    Un mot sur LA VÉRITÉ que certain semble cherché..... Nouveau Graal... Après que Nietzsche est détruit le concept de Dieu ou plutôt de religion dogmatique, beaucoup de scientifique lui on emboité le pas mais en on conservé un certain nombre de réflexe qui me laisse perplexe. Comme la prétendue évidence qu'il existe une vérité, qui a été raffiné en vérité relative.... Qui suppose que la vérité existe au moins localement. Simplement cette vérité qu'elle soit global ou locale personne ne pourra démontrer son existence par des moyens scientifiques..... Le concept de vérité est un concept qui aurait du disparaître depuis longtemps de la bouche des scientifiques qui ne pensent pas que Dieu est l'origine de toute chose. Le jours ou les scientifiques trouvons ne serait ce qu'une vérité aussi minces soit elle. L'inaliénabilité de cette vérité impliquera nécessairement l'immortalité du dit scientifique. Ce qui pour l'instant n'a jamais été le cas..... La vérité n'existe pas.

    Personnellement j'ai toujours pensé que le débat du « quand débute la vie humaine » était un faux débat.... Et la réponse donner par les professionnel une mascarade.... La vie commence quand on passe du potentiellement existant au processus ou à l'existant. Se poser la question du début de la vie humaine c'est croire qu'il se passe à un moment donner de la grossesse de lourd changement qualitatifs.... Ceci est faux pour des raisons simples. Que l'on pense que, à quelque semaine après l'embryon n'est encore qu'une potentialité et qu'il peut avoir des malformation ect est légitime simplement. Les enfants souffrant de malformation de maladies ect des la naissance sont bel et bien accueillis il y a donc une curieuse hypocrisie à discriminer en fonction d'un critère qui finalement n'empêche pas d être considéré comme un être humain.

    Finalement tu le dit toi même Nergal l'avortement est immoral certes mais pour vivre dans une société d'être humain non religieuse la « moral » n'est pas nécessaire. Pourquoi imposer au femme d'être morale? Pour protéger la vie d'un enfant à naitre? Mais les femmes non pas de le devoir d'accoucher ou bien même de protéger leurs enfants, si elle ne le reconnaisse pas. Alors pourquoi devrait elle protéger un embryon?

    J'ai beaucoup de mal à souscrire à bon nombre d'exemple « animalier ». Que vous considériez que les hommes soient des animaux ou pas cela vous regarde. Par contre il semble que le fil porte sur l'avortement. Avez vous l'intention de comparer la situation d'une femme enceinte à celle d'une lionne ou d'un chimpanzé? Personnellement je ne crois pas a une prétendue supériorité « naturel » de l'Homme sur l'animal. Par contre je sais que des millions de femmes on soufferts lors d'atroce avortement de par le monde...... beaucoup sont mortes. Et pour ceux qui n'ont ne serait ce qu'un peu de considération pour les dit embryons qui sont supprimé ces images me paraissent grotesques. Je crois juste pouvoir affirmé sans me trompé que savoir qu'une femme meurt charcuté après un avortement dans de mauvaise condition, ça vous bouleverse, et que ce triste sort nous déchire.Alors aller comparer ça à des animaux ou des mitochondries... La dérive biologiste de ce genre de débat à toujours tendance à m'échauffer. L'homme n'a tout simplement pas à prendre exemple sur la nature!Et non pas parce qu'il lui est supérieur, mais parce qu'il peut faire différemment.

    Je suis quand même étonné de voir que sur un forum qui ne se veut pas religieux, lors de discution sur l'avortement ou d'autre sujets similaires. Le mot morale, éthique ect apparaisse. Comme si la vie nécessitait d'être éhique. Vivre en démocratie c'est accepté mon voisin soit un être que je considère comme abject. Une démocratie ne peut en aucun cas pousser ses habitants à être vertueux ce qui ferait d'elle très vite une dictature.
    En évitant donc au plus au point d'être morale sur cette question. Une femme tues elle lorsqu'elle avorte , je répondrais oui, en conformité avec la vision de l'embryon. Cependant à la question « Devrait-on interdire l'avortement »? J'affirme que non. Et pour plusieurs raisons mais une fondamentale, la femme à le droit de mort naturelle sur son embryon car celui ci peut lui même entrainé sa mort.. Il ne s'agit absolument pas de légitime défense mais plutôt d'égocentrisme, qui à ce que je sache n'est pas anticonstitutionnel. L'Homme et en l'occurrence la femme à le droit de se préférer à l'embryon et donc de ne pas mener à terme sa grosse. Le dilème de l'avortement peut être interprété dans ce cours problème:Une femme, un homme et un enfant son sur un bateau à la dérive. Des canoës une personnes peuvent les sauvées cependant l'enfant veut uniquement monter avec sa mère. La question devient alors devrait on obliger la mère à sauver son enfant?Et la réponse réponse est non on ne peut pas le faire. Tout le monde n'est pas superman et n'a pas l'intention de se sacrifié pour la survie de l'humanité. Il n'y a donc aucune raison d'obliger une femme à accoucher.

  3. #213
    invite6c250b59

    Re : Ethique de l'avortement

    Citation Envoyé par aquilegia Voir le message
    Très juste. Mais ce qui est favorable à la reproduction de l'individu l'est aussi à celle du gène...
    Oui, c'est juste la réciproque qui est fausse dans plusieurs cas, en particulier dans le cas que tu indiquais des gènes des ouvrières, qui favorisent la reproduction des gènes de la reine, et non la reproduction de l'individu dans lequel ils sont.

    Citation Envoyé par GUTS Voir le message
    Le concept de vérité est un concept qui aurait du disparaître depuis longtemps de la bouche des scientifiques
    Pas tout à fait d'accord. Les scientifiques ne cherchent certes pas la vérité, mais il leur arrive d'en démonter au hasard de leur travaux. Par exemple la "vérité" qu'une cellule souche doive être respectée autant qu'un humain sera difficile à défendre si on trouve des cellules souches dans un organisme adulte.

    Citation Envoyé par GUTS Voir le message
    Par contre il semble que le fil porte sur l'avortement.
    C'est vrai qu'on à tendance à déborder trop sur du bio, peut-être un fil ailleurs sur ces questions serait préférable s'il subsiste matière à débat.

    Citation Envoyé par GUTS Voir le message
    Je crois juste pouvoir affirmé sans me trompé que savoir qu'une femme meurt charcuté après un avortement dans de mauvaise condition, ça vous bouleverse, et que ce triste sort nous déchire.
    Autrement dit, ta défense du droit à l'avortement passe par considérer les effets pratiques d'une interdiction, plutôt que sur des considérations théoriques. C'est mon point de vue aussi.

  4. #214
    invite6055d2a6

    Re : Ethique de l'avortement

    Citation Envoyé par Jiav Voir le message
    Oui, c'est juste la réciproque qui est fausse dans plusieurs cas, en particulier dans le cas que tu indiquais des gènes des ouvrières, qui favorisent la reproduction des gènes de la reine, et non la reproduction de l'individu dans lequel ils sont.
    C'est exact.

  5. #215
    invite7ed8e144

    Re : Ethique de l'avortement

    Alors moi je vais soulever un nouvel argument, pour relancer le débat (parce que j'aime bien les sujets longs quand même!!)

    J'aimerai faire une petite constatation : on se refuse dans notre pays à accorder l'euthanasie à un malade qui la demande. Les arguments émis sont principalement que nous n'avons pas le droit de mort sur la personne concernée, et que nous ne pouvons que l'accompagner dans sa douleur, même si la demande est totalement éclairée et réfléchie.
    La position que nous adoptons vis à vis de l'avortement est donc dans cette optique problématique, car il faut déterminer à partir de quel moment le foetus à naitre devient une personne.
    La limite actuellement fixée est plus ou moins conditionnée par les progrès scientifiques : on ne permet l'abortion du foetus à naitre que lorsque celui-ci n'est pas encore "viable" c'est à dire que la médecine ne peut pas (encore?) lui permettre de terminer sa croissance de manière satisfaisante.
    Le problème auquel nous allons être confrontés est que de jour en jour, cette limite est repoussée. Faut-il alors repousser la limite pour l'avortement?
    Et donc par extension : une réflexion sur le fait de ne pas pouvoir "donner la mort à une personne" n'est-elle pas vouée à l'échec? Ou au contraire : faut-il interdire l'avortement car il revient en fait à tuer une personne?

  6. #216
    invite309928d4

    Re : Ethique de l'avortement

    Citation Envoyé par Josszzz Voir le message
    (...)
    La limite actuellement fixée est plus ou moins conditionnée par les progrès scientifiques : on ne permet l'abortion du foetus à naitre que lorsque celui-ci n'est pas encore "viable" c'est à dire que la médecine ne peut pas (encore?) lui permettre de terminer sa croissance de manière satisfaisante.
    Le problème auquel nous allons être confrontés est que de jour en jour, cette limite est repoussée. Faut-il alors repousser la limite pour l'avortement?
    Et donc par extension : une réflexion sur le fait de ne pas pouvoir "donner la mort à une personne" n'est-elle pas vouée à l'échec? Ou au contraire : faut-il interdire l'avortement car il revient en fait à tuer une personne?
    Bonjour,
    ce n'est pas tout à fait exact.
    Le droit à l'interruption volontaire de grossesse ne dépend pas que de la viabilité du foetus mais aussi de la situation de la mère.
    Citation Envoyé par Code de la santé publique (France)
    Article L2212-1
    Modifié par Loi n°2001-588 du 4 juillet 2001 - art. 1 () JORF 7 juillet 2001

    La femme enceinte que son état place dans une situation de détresse peut demander à un médecin l'interruption de sa grossesse. Cette interruption ne peut être pratiquée qu'avant la fin de la douzième semaine de grossesse.
    Il s'agit de prendre en compte ces situations de détresses qui conduisaient (et conduisent hélas encore) à des avortements "sauvages", hors de tout contexte médical, et menant au décès de mères.
    Le respect envers la mère consiste aussi à ne pas mépriser sa situation, son désir ou son absence de désir, à ne pas la prendre comme un simple moyen d'engendrement qui devrait se soumettre aux desiderata sociaux, familiaux ou autres.

  7. #217
    mh34
    Responsable des forums

    Re : Ethique de l'avortement

    Bonsoir.
    Si je puis me permettre, la limite de l'IVG en France n'est pas liée au développement du foetus, elle a surtout été fixée ainsi parce qu'elle représentait un bon compromis pour l'application des méthodes "techniques" de l'interruption de grossesse.
    Je m'explique ; jusqu'à 12 semaines d'aménorrhée, il est assez facile de faire un curetage en minimisant les risques pour la femme, et de faire passer le foetus par un col à peine dilaté ; passé ce délai, on doit procéder à un mini-accouchement, avec déclenchement, et courir le risque d'un échec qui peut conduire à une césarienne sur un utérus absolument pas "mature".

    D'ailleurs, en Espagne pour ne citer qu'eux, ce terme légal de l'IVG est repoussé à 24 SA...or à 24 SA un foetus est viable avec un environnement approprié, dans 50% des cas.

  8. #218
    invite4410b366

    Angry Re : Ethique de l'avortement

    Bonjour à tous

    Je n'ai pas lu les 13 pages mais il me semble que vous parlez de chose que vous ne connaissez pas dsl de vous le dire.(aucune agressivité) Je pense que les gens qui se disent pour ou contre raisonnent sur des faits (lois ce qu'il pensent) je suis sur que les 3/4 n'ont pas vécu cette situation j'ai lu "une femme sait qu'elle va tuer son bb". désolé ce n'est pas un enfant il n'est pas dvp (lois française). Je trouve ça choquant de lire ce que j'ai pu lire " une femme peut avorter pour tester sa stérélitée". Sa c'est de la réflexion!! j'espère que la personne qui a lancer ce forum sait de quoi elle parlait.
    Bref c'est sur que la femme est touchée j'entend déjas les réflexions elle parle mais elle ne l'a pas vécu et si donc je sais de quoi je parle c'est pas général mais je peut vous apporter mon expérience.

    Je suis tombée enceinte à 16 ans bien sur le gas s'est barré... Je me suis retrouvée seul j'ai du le dire à ma mère car on n'a besoin d'une personne majeur pour l'intervention. Encore assise chez le gynéco ma mère à pris rdv avec la clinique pour l'IVG. J'ai fait une dépression ma mère aussi. Si j'avais garder cette enfants j'aurais été à la rue sans aide n'y personne je n'aurais pas fini mais étude (j'étais en seconde!). Je n'aurais pas rencontrée mon futur mari je n'aurai pas pu faire tous ce que j'ai vécu je ne dit pas qu'un enfant est une tare mais à 16 ans si.

    J'ai vu qu'une personne parlait d'égoisme mais n'est ce pas de l'égoisme de vouloir garder un enfant en sachant pertinament que tu n'aura rien à lui offrir?? Je veux pour mes enfants la plus belle vie possible je ne pouvais pas le faire!!

    Le droit à l'avortement est un pas essentiel dans la lute pour la libéralisation de la femme alors si des femmes sont contre... Rester dans votre moyen age...

    En conclusion après plusieurs année je ne regrette pas mon choix je suis sur que ça été la meilleur decision.

  9. #219
    invite25070d6b

    Re : Ethique de l'avortement

    Je n'ai jamais vécu ça personnellement mais je suis totalement d'accord avec marion, notament sur le fait qu'il faut avoir un peu de bon sens et réaliser que lorsqu'on a un enfant trop tôt, la vie est souvent gachée (pas de jeunesse, trop grosses responsabilités trop tôt) pour les (ou le) parent(s), avec parfois des problemes d'ordre financier, et quand au "respect" du bébé, je ne trouve pas que ce soit le respecter que de le faire naître a un moment de sa vie où on a pas encore les moyens de s'en occuper ou alors moins bien que si on attend quelques années avant de l'avoir, et sa vie est également gâchée.
    Les idées contre le principe de l'avortement sont vraiment dignes d'un raisonnement du moyen-âge, qui manque de jugeote et de bon sens, et je ne parle pas des arguments religieux.
    Bon courage à celles qui sont dans ces situations délicates.

  10. #220
    invitea6b29f44

    Re : Ethique de l'avortement

    Marion,

    Ta parole vaut bien plus que la mienne car comme tu le dis, tu as vécu cette épreuve. Sache que malgré les concepts un peu théoriques que j'évoque, je garde bien en tête que ces situations sont très difficiles pour tout le monde et que je ne peux pas affirmer avec certitude ma décision si ma copine se retrouve dans cette situation (elle prendra sa décision librement quoiqu'il en soi). Tout ça pour dire que je comprend tout à fait que les principes se heurtent aux situations de la vie quotidienne.
    j'ai pu lire " une femme peut avorter pour tester sa stérélitée"
    Il est vrai que j'ai évoqué cela mais je précise que c'est loin (très très loin) de constituer la majorité des cas...
    Les idées contre le principe de l'avortement sont vraiment dignes d'un raisonnement du moyen-âge, qui manque de jugeote et de bon sens, et je ne parle pas des arguments religieux.
    Gabuzom', as-tu lu les pages précédentes?

  11. #221
    invite82b867bc

    Re : Ethique de l'avortement

    Citation Envoyé par Nergal Voir le message
    Bonjour,
    Je prend le risque de rouvrir une discussion sur la question de l'avortement. Si je parle de risque c'est que cette question déchaîne souvent des passions et que les débordements sont fréquents. Afin que le débat soit constructif et qu'il ne prenne pas l'apparence d'un affrontement mais d'une recherche commune de la vérité, il est essentiel que chacun respecte l'opinion d'autrui et participe en utilisant des arguments et non des attaques personnelles.
    Je vous rappelle la charte du forum :

    Si vous ête en désacord avec ces règles, veuillez vous abstenir de participer.
    Merci
    ------------------------------------------------------------------

    Un argument beaucoup développé par les défenseurs de l'avortement est la souffrance que représente une grossesse non désirée. Une jeune fille qui fait des études et qui se retrouve malheureusement enceinte alors qu'elle dépend encore de ses parents doit-elle sacrifier sa vie et son avenir pour garder un enfant qu'elle n'a pas désiré? La situation peut être encore plus difficile lorsque la famille renie leur enfant et le mette à la rue, sans même parler des hommes qui abandonnent leur compagne lorsqu'ils apprennent que celle-ci est enceinte. On peut également se demander quels sentiments peut développer une mère à l'égard d'un enfant qui aurait "gâché" sa vie…

    Mais l'avortement n'est-il qu'un geste égoïste qui conduirait la femme à avorter par pure convenance personnelle? L'avortement n'est il qu'un refus de la souffrance ou traduit-il l'attention portée aux conditions d'accueil de l'enfant? En effet, la souffrance concerne également l'enfant non voulu qui peut être élevé par une mère très jeune, seule ou dans des conditions difficiles. Gâcher deux vies (et peut-être plus) pour en sauver une qui n'a que partiellement débutée, ne paraît pas moralement meilleur que l'avortement…

    Mais peut on réellement parler de vies gâchées? Si on demande à un enfant de 10 ans qui a été élevé dans des conditions difficiles si il aurait préféré être avorté ou non, aussi bizarre que cela puisse paraître, on peut aisément supposer qu'il préfère vivre dans des conditions qui ne sont pas forcément idéales plutôt que de ne pas être. La vie est une valeur de base de l'éthique, on ne peux pas considérer qu'il y ai des vies qui valent la peine d'être vécues et d'autres non, on ne peut juger par avance la vie de quelqu'un. Les 23% de la population mondiale vivant avec moins de un dollar par jour doit elle se suicider car vivant dans l'extrême pauvreté? Il est évident que tous les hommes ne naissent et ne demeurent pas libres et égaux en droits et que certaines vies sont plus difficiles que d'autres mais on ne peut pas dire que certaines vies ne méritent pas d'être vécues, personne n'a le droit de mort sur quelqu'un, on a seulement le droit de vie. Les défenseurs de l'avortement se basent sur un idéal de ce que devrait être la vie humaine, une vie où il n'y aurait pas de souffrance. Cet idéal est purement utopique, tout le monde souffre. Faut-il donc répondre à la souffrance de la mère et à la souffrance du futur enfant par la mort de l'embryon? La vie d'un enfant ne dépend pas de la souffrance qu'il cause aux autres ou non. On ne supprime pas (l'éventuelle) souffrance d'une personne en supprimant (l'éventuelle) personne. Cela revient à dire que pour supprimer la pauvreté, il faut supprimer les pauvres…

    Prenons l'exemple d'un futur enfant dont l'existence n'est pas désirée et qui va naître dans un milieu difficile avec des parents toxicomanes, alcooliques, violents, etc.. Doit on autoriser cet embryon à se développer et à vivre cette vie qui s'annonce difficile? L'avortement n'est pas une décision facile, tout le monde le reconnaît. On dit que c'est la solution "la moins pire"… mais par rapport à quoi? Réponse : par rapport à la vie. La mort serait donc "moins pire" que la vie? Comme nous l'avons précédemment vu, cela est impossible. Mais que doit alors faire cette mère? L'adoption est une réponse. Mais la mère accepterait-elle de porter en son sein un enfant pendant 9 mois pour l'abandonner juste après la naissance? Néanmoins, cela paraît plus moral et plus supportable pour la mère que de supprimer la vie de l'enfant, un enfant adopté à toutes les chances d'être heureux. Le mieux serait que les mères puissent élever leur enfant malgré tout. Le problème est que les structures permettant d'assurer aux jeunes mères d'élever correctement leurs enfants sans pour autant devoir forcément tirer un trait sur leur avenir manquent. Il faut cependant rappeler que des associations existent.

    En ayant étudié ce sujet et les arguments que je vous ai présenté, il me paraît impossible d'être en faveur de l'avortement (ce qui est pourtant l'opinion commune). Ête-vous d'accord avec moi? Me suis-je trompé quelque part dans mon raisonnement?

    Merci pour vos éventuelles réponses. (n'hésitez pas à jeter à nouveau un coup d'oeil au début du message )
    L'avortement est un droit individuel qui ne peut être exercé que par l'individu occupant un corps. C'est à lui seul de décider et pas à la société qui l'entoure. Tu as un corps et tu n'admettrais en aucun cas que quelqu'un décide pour toi de te couper une main ! Le problème de l'avortement est un problème social ; on peut en discuter, mais c'est à la femme concernée de le résoudre en fonction de ses propres valeurs, on peut bien sûr à sa demande l'aider à prendre une décision, mais celle-ci est sienne.

  12. #222
    invite7c43f855

    Re : Ethique de l'avortement

    Bonjour à tous.
    Il est , je trouve, difficile de se prononcer sur un sujet aussi délicat. Pour ma part, je crois qu'il faut préserver le droit des femmes à disposer de leur corps. Un foetus est encore dans la matrice et en fait partie (naturellement) jusqu'à la naissance physique (hors de la mère). Une femme est responsable de l'enfant qu'ele porte autant que de sa propre vie. Je pense en outre que l'IVG est un acte autodestructeur (hautement symbolique) et que rares sont les femmes qui vont avorter le coeur léger et la fleur aux dents. C''est un drame, douloureux, moralement et aussi physiquement.
    Les conditions médicales sont très affligeantes pour ce qui est du soutient psychologique. Une femme qui veut avorter va avoir droit à une leçon de morale de la part du personnel médical avec souvent peu de tact et même parfois de l'aggressivité. On la culpabilise, on lui fait sentir le poids de son acte. De quel droit ces gens se permettent-ils de "juger" ces femmes? [Que celui qui n'a jamais pêché....etc]
    Je pense que la première chose à faire serait de dévellopper l'information et la prévention auprès des jeunes notamment sur la nature exacte d'un avortement et sur ses conséquences morales, psychologiques, physiques et même sur l'avenir du couple de parents lorsqu'il y en a un. Mais cela pourrait se faire en amont (au collège , dans les centres et maisons de quartier).
    D'un point de vue purement médical, je suis d'accord aussi sur le fait qu'il vaut mieux assister une femme que de la laisser s'avorter seule dans un coin.
    Le problème du stade embryonnaire auquel il convuient de fixer les limites est très spéculatif. Chaque société, chaque pays , voit "midi à sa porte". Je vous renvoie aux débats sur la conscience sur FS... L'émergence de la conscience et donc de l'individu humain est pour le moment impossible à définir avec certitude. Pour aller encore plus loin, je dirais que , selon le principe de causalité, où tout phénomène engendre un effet, on peut se demander si la masturbation masculine n'est pas une forme de crime puisqu'on empêche la vie de se dévellopper ...
    Sans aller jusque dans ces extremes , je conclurai par ou j'ai commencé, à savoir: La femme est seule responsable de son corps et donc, de ce qui s'y trouve.
    En revanche, j'ai vécu personnellement cette experience. Et je sais aujourd'hui que je ferai tout ce que je peux pour que cela ne se reproduise pas. Il n'y a rien de rationnel dans mon attitude. Simplement, un sentiment profond quand je regarde mon fils et que je me dis qu'un autre enfant comme lui n'a pas vu le jour. Mais pour autant, je n'irais pas influencer qui que ce soit. Car il en va d'une décision morale et personnelle comme de la foi. Ca ne regarde que soi!

  13. #223
    invite5eeced0e

    Re : Ethique de l'avortement

    bonjour,j'ai 17 ans et je suis contre l'avortement..pourquoi???pour la seule raison que c'est refuser l'accès a un humain de vivre...en un mot ..un meurtre.Dès la conception,le foetus est un humain puisqu'il vivera,il passera tout les étapes de la vie comme chaqu'un ...féotus ,bébé,enfant,adolescent,et adulte.lorsqu'il est concu certains disent que ca prend un certain temps avant qu'on puisse dire qu'il est humain..c'est faux!et de toute facon si quelqu'un se fait avorter c'est parcequ'il sait qu'il (qu'elle) va accoucher d'un bébé...donc d'un humain...vrai???j'aurais encore plein de choses a dire,mais je n'ai pas letemps pour le moment...j'attend de vos réponse a mon sujet...merci

  14. #224
    Cendres
    Modérateur

    Re : Ethique de l'avortement

    Je crois qu'il y a une douzaine de pages de réponses avant ton message...
    N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)

  15. #225
    BioBen

    Re : Ethique de l'avortement

    Ethique de l'avortement
    Ça dépend tout simplement des lois du pays dans lequel tu te trouves.
    A partir de combien de cellules considère-t-on un embryon comme vivant ? Il faut bien décider d'un moment ... pour certains c'est dès la conception, d'autres quelques semaines, et d'autres encore à la naissance, donc on fixe tout ça pas la loi.

    A ma connaissance en France on a jusqu'à la naissance pour pratiquer un avortement (IMG=pour raisons médicales graves uniquement) donc juridiquement avant la naissance l'embryon/foetus n'est pas considéré comme un être humain.

    La même question se pose pour la mort : quand peut on déclarer que quelqu'un est mort ? Arrêt cardiaque ? Encéphalogramme plat ? Pendant combien de temps ?
    Dernière modification par BioBen ; 07/06/2009 à 18h58.

  16. #226
    mh34
    Responsable des forums

    Re : Ethique de l'avortement

    je suis contre l'avortement..
    je ne pense pas qu'on puisse se poser la question comme ça, à vrai dire...la loi est là pour permettre aux femmes qui le désirent d'interrompre ( jusqu'à 12 semaines de grossesse) une grossesse non souhaitée, et dans des conditions qui ne mettront pas leur santé voire leur vie, en danger.
    Mais se dire "pour" ou "contre" l'IVG dans l'absolu et de façon générale me semble absurde, puisque c'est une décision qui se prend au cas par cas.

  17. #227
    invite82b867bc

    Re : Ethique de l'avortement

    L'un des intervenants a soulevé la question de savoir à quel moment on peut considérer que l'embryon est vivant.
    La réponse est simple : à tout moment, il n'y a aucune interruption de la vie lors de la procréation, c'est un spermatozoïde vivant qui rencontre un ovule vivant, il n'y a à aucun moment interruption de la vie.
    La vie s'est développée sur terre il y a 4 milliards d'années environ et depuis elle n'a fait que se transmettre, à aucun moment elle ne s'est interrompue et recrée.

  18. #228
    BioBen

    Re : Ethique de l'avortement

    à tout moment, il n'y a aucune interruption de la vie lors de la procréation, c'est un spermatozoïde vivant qui rencontre un ovule vivant, il n'y a à aucun moment interruption de la vie.
    Alors dans votre monde rêvé il faudrait condamner tous les hommes pour génocide.
    Désolé mais vos propos n'ont juste aucun sens, on ne vit pas chez bambi....

  19. #229
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : Ethique de l'avortement

    Citation Envoyé par BioBen Voir le message
    Alors dans votre monde rêvé il faudrait condamner tous les hommes pour génocide.
    On va le condamner a 10 ans par spermatozoide sacrifié et la femme a chaque ovule non amené a terme.
    Au moins, le problème va être vite réglé: chacun dans sa cellule...

  20. #230
    invite82b867bc

    Re : Ethique de l'avortement

    Citation Envoyé par BioBen Voir le message
    Alors dans votre monde rêvé il faudrait condamner tous les hommes pour génocide.
    Désolé mais vos propos n'ont juste aucun sens, on ne vit pas chez bambi....
    Ce sont vos propos qui n'ont aucun sens !!!! Je me suis juste borné à signaler une évidence scientifique !!!
    Libre à vous de l'interpréter comme il vous convient. Je n'ai pas parlé d'éthique ni de phantasme religieux quel qu'il soit.
    Dans quel monde vivez-vous ?

  21. #231
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : Ethique de l'avortement

    Citation Envoyé par amourabi Voir le message
    Je n'ai pas parlé d'éthique ...
    Le titre du fil est "Ethique de l'avortement".
    Soit c'est bien de cela dont il s'agit, soit votre message n'a rien a faire ici.
    CQFD.

  22. #232
    invite765732342432
    Invité

    Re : Ethique de l'avortement

    Citation Envoyé par amourabi Voir le message
    Ce sont vos propos qui n'ont aucun sens !!!! Je me suis juste borné à signaler une évidence scientifique !!!
    Je suis assez d'accord pour dire que dès la fécondation, l'amas de cellule est "vivant".

    Mais ce n'est pas l'aspect "vivant" ou "non-vivant" qui est le point crucial quand on parle de l'avortement. Nous tuons en permanence de nombreuses "choses" vivantes sans que ça nous pose le moindre problème.
    Les questions qui peuvent être importantes sont:
    - un embryon est-il un être à part entière ? Sa complète dépendance à la matrice peut en faire douter, on peut le considérer comme un simple "organe"
    - s'il est un être, peut-il être considéré comme un être humain ? En fonction de son niveau de développement, on peut en douter. Je ne pense pas que grand monde considère un tas de 8 cellules comme un être humain. Alors, où fixer une barre
    - et enfin, s'il est un être humain, a-t-on légitimement le droit de le "tuer" ? La question pourrait sembler réglée (non, on ne peut pas tuer d'être humain), mais le statut très particulier de dépendance et de probable inconscience peut en faire douter: si un être est incapable de se savoir en vie, qu'est-ce que ça peut lui faire de mourir ?

    Bref, beaucoup de questions très difficiles auxquelles répondre et qui ont autant de réponses que de personnes.

  23. #233
    BioBen

    Re : Ethique de l'avortement

    Totalement d'accord avec le message précédent, et c'est ce genre de message que j'essayais de faire passer dans le #225.

  24. #234
    invite7863222222222
    Invité

    Re : Ethique de l'avortement

    Citation Envoyé par Faith Voir le message
    La question pourrait sembler réglée (non, on ne peut pas tuer d'être humain), mais le statut très particulier de dépendance et de probable inconscience peut en faire douter: si un être est incapable de se savoir en vie, qu'est-ce que ça peut lui faire de mourir ?
    Il semble y avoir ici équivalence de statut entre ne pas être en vie et ne pas se savoir en vie.

    Or une perspective éthique ne peut pas les confondre :
    • un être qui ne se sait pas en vie, le sera quand même et s'appliqueront à son encontre les mêmes interdictions de tuer (qui pourront néanmoins être adaptées à sa situation particulière) que pour les autres personnes en vie.
    • La question de tuer un être qui n'est pas en vie n'a aucune raison d'être posée.
    Dernière modification par invite7863222222222 ; 10/06/2009 à 12h04.

  25. #235
    invite765732342432
    Invité

    Re : Ethique de l'avortement

    Citation Envoyé par jreeman Voir le message
    Il semble y avoir ici équivalence de statut entre ne pas être en vie et ne pas se savoir en vie.
    Non, pas du tout.

    un être qui ne se sait pas en vie, le sera quand même et s'appliqueront à son encontre les mêmes interdictions de tuer (qui pourront néanmoins être adaptées à sa situation particulière) que pour les autres personnes en vie.
    Je ne vois rien qui permette de trancher cette question avec autant d'assurance.
    Les "interdictions de tuer" ne reposent pas forcément simplement sur le fait de retirer la vie, mais peut-être aussi sur le fait de retirer la vie à quelqu'un qui n'a pas envie de ne plus vivre (La double négation est volontaire).

  26. #236
    BioBen

    Re : Ethique de l'avortement

    Il semble y avoir ici équivalence de statut entre ne pas être en vie et ne pas se savoir en vie.
    Définissez "être en vie".

  27. #237
    invite7863222222222
    Invité

    Re : Ethique de l'avortement

    Citation Envoyé par Faith Voir le message
    Je ne vois rien qui permette de trancher cette question avec autant d'assurance.
    La question est justement tout sauf tranchée.

    Citation Envoyé par Faith Voir le message
    Les "interdictions de tuer" ne reposent pas forcément simplement sur le fait de retirer la vie, mais peut-être aussi sur le fait de retirer la vie à quelqu'un qui n'a pas envie de ne plus vivre (La double négation est volontaire).
    Je n'arrive pas à concevoir que quelqu'un qui ne soit plus en vie puisse exprimer une quelconque volonté ou refus de quelque chose.

    Citation Envoyé par BioBen Voir le message
    Définissez "être en vie".
    Quel type de définition voudriez-vous ? Philosophique ? Légale ? Administrative ? Personnelle ?

    Personnellement, j'employais ces termes comme quand on l'emploie de manière conventionnelle, sachant que les conventions ne restent que des conventions.
    Dernière modification par invite7863222222222 ; 10/06/2009 à 14h43.

  28. #238
    invite765732342432
    Invité

    Re : Ethique de l'avortement

    Citation Envoyé par jreeman Voir le message
    La question est justement tout sauf tranchée.
    Tant mieux, j'avais l'impression du contraire.

    Je n'arrive pas à concevoir que quelqu'un qui ne soit plus en vie puisse exprimer une quelconque volonté ou refus de quelque chose.
    Je n'ai jamais parlé de ça mais de l'exact inverse: "retirer la vie à quelqu'un qui n'a pas envie de ne plus vivre"

  29. #239
    invite7863222222222
    Invité

    Re : Ethique de l'avortement

    Citation Envoyé par Faith Voir le message
    Tant mieux, j'avais l'impression du contraire.
    Oui sur le forum il est pas toujours facile de faire passer toutes les nuances du discours, j'imagine autant pour toi que pour moi.


    Citation Envoyé par Faith Voir le message
    Je n'ai jamais parlé de ça mais de l'exact inverse: "retirer la vie à quelqu'un qui n'a pas envie de ne plus vivre"
    Ma réponse aura alors été mal comprise. Mais peut-être comprends-tu mieux ma réponse, si je te demandais de répondre à la question de BioBen, qu'est-ce que pour toi "être en vie" ?

  30. #240
    invite765732342432
    Invité

    Re : Ethique de l'avortement

    Citation Envoyé par jreeman Voir le message
    Ma réponse aura alors été mal comprise. Mais peut-être comprends-tu mieux ma réponse, si je te demandais de répondre à la question de BioBen, qu'est-ce que pour toi "être en vie" ?
    Ca ne m'éclaire pas car tu parles de "quelqu'un qui ne soit plus en vie" et que moi je parle de "retirer la vie à quelqu'un" (qui suppose donc que ce quelqu'un est vivant). Les deux phrases ne parlent pas de la même chose.
    Je ne comprends donc pas pourquoi tu as répondu à ma phrase de cette façon. Et cela, quelle que soit la définition d'"être en vie".

    La différence que j'ai introduite, c'est la distinction entre
    - les êtres vivant qui sont conscient du fait d'être en vie et qui ne souhaitent pas mourir
    - tous les autres êtres
    Et si j'ai ajouté cette distinction, c'est notamment pour prendre en compte l'euthanasie ou l'aide au suicide qui pourraient être classées dans la case "meurtre" mais restent un cas bien à part en raison du consentement de la "victime"

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