Je suis bien d'accord, mais il faut bien orienter.oui mais la question est: qui oriente la recherche? Je ne vais pas en dire plus parce qu'on irait vers des considérations polititques, mais la question de la gouvernance de l'ANR ou de l'ERC vient à l'esprit.
comme je disais plus haut, il y a une tension entre l'exigence d'autonomie des scientifiques, les attentes de la société et celles des industriels (qui font partie de la société mais qui ont des objectifs bien à eux). Ce qu'on sait par expérience, c'est qu'une recherche scientifique entièrement vouée au développement économique ne peut pas aller bien loin.
Je suis entièrement d'accord. Par contre, il faut garder à l'esprit que ce n'est potentiellement plus de la science avec un grand S. Je dis ça parce que la science est vue comme une sorte de justice immanente qui tranche tous les débats. Or, j'estime que dans la recherche soumise à de fortes contraintes économiques, le citoyen a le droit, si ce n'est le devoir, de garder son esprit critique.
Le problème, c'est que dès qu'on est critique vis à vis de la science, on se fait traiter d'illuminé. Je reprécise que mes remarques ne sont pas valables pour la recherche fondamentale ou la cosmologie (par exemple).
effectivement, une précision serait utile.
il semble que tu évoques la recherche appliquée et même plus précisément la recherche industrielle ou privée, non ?
un exemple significatif serait bienvenu.
Cdt
Il y a des exemples à la pelle : pesticides, ondes, additifs alimentaires, etc.
Je ne dis pas que les craintes des gens sont toujours fondées, mais la méfiance me semble être un comportement sain dans ces cas de figures.
Bref, même la science n'est pas une valeur refuge et c'est un peu malheureux.
Je parle de la recherche soumise à des pressions économiques/idéologiques.
Les seuils de toxicité de certaines substances qui varient selon les pays par exemple.un exemple significatif serait bienvenu.
je vois comme une contradiction entre ces deux points.
Je suis entièrement d'accord. Par contre, il faut garder à l'esprit que ce n'est potentiellement plus de la science avec un grand S. Je dis ça parce que la science est vue comme une sorte de justice immanente qui tranche tous les débats. Or, j'estime que dans la recherche soumise à de fortes contraintes économiques, le citoyen a le droit, si ce n'est le devoir, de garder son esprit critique.
.On ne peut dire à la fois qu'elle "tranche" tout débat, et qu'en même temps elle est parfois balayée.
Le fait est que dans les faits, elle est "consultative", avant la législation.
J'imagine mal qu'il en soit autrement, d'ailleurs, mais c'est HS.
in finé, pointes tu la désinformation, autre chose ?
parce qu'il me semble au contraire que les débats , notamment sur les pb de santé publique, ne manquent pas chez nous.
qu'il existe des variantes ( fourchettes ) dans les normes par pays me semble assez naturel.
et je veux bien que tu précises en quoi ce que j'ai cité n'est pas contradictoire de ton point de vue.
Cdt
A quel moment ai-je dit que la science était balayée ? Je ne vois aucune contradiction dans ce que j'ai dit. L'argument scientifique est et restera un argument d'autorité.je vois comme une contradiction entre ces deux points.
On ne peut dire à la fois qu'elle "tranche" tout débat, et qu'en même temps elle est parfois balayée.
Le fait est que dans les faits, elle est "consultative", avant la législation.
J'imagine mal qu'il en soit autrement, d'ailleurs, mais c'est HS.
in finé, pointes tu la désinformation, autre chose ?
parce qu'il me semble au contraire que les débats , notamment sur les pb de santé publique, ne manquent pas chez nous.
qu'il existe des variantes ( fourchettes ) dans les normes par pays me semble assez naturel.
et je veux bien que tu précises en quoi ce que j'ai cité n'est pas contradictoire de ton point de vue.
Cdt
Pour les différents seuils de toxicité par pays, j'ai plutôt l'impression que c'est parfois lié à l'activité économique. Si un pays possède une grande industrie automobile, il sera peut-être moins regardant sur la pollution de l'air, etc.
alors je ne comprend pas ce que tu pointes comme "disfonctionnement" ou ... je ne sais pas quel terme utiliser.
si c'est un argument d'autorité ( ce que je ne crois pas ) , alors elle n'est pas soumise.
ou alors elle est "achetée" en quelque sorte.
bref, je saisi mal.
Cela ne change strictement rien... tu peux avoir une étude biaisée qui servira d'argument d'autorité... exemple : une étude biaisée qui autorise la mise sur le marché d'un produit dangereux. L'étude est biaisée pour des intérêts économiques (ce que tu appelles la soumission). L'argument d'autorité qui a permis la mise sur le marché du dit produit est l'étude scientifique.
Tout se tient...
re-,
l'adjectif "soumise" venait de toi au départ.
je comprend ce que tu veux dire.
même si je ne sais dire quelles études sont biaisées ou pas.
ni dans quelles proportions.
ensuite, on peut voir le verre à moitié vide ou plein.
car il me semble quand même qu'il y a plus de règlementations qu'avant en terme environnemental ou alimentaire par exemple.
mais je suis assez béotien dans ces domaines.
Cdt
Tu n'as rien préciser, tu as énuméré différents sujets où les polémiques n'existent que chez les scientifiques autoproclamés indépendants. Pour le reste de la communauté scientifique, ces sujets sont clos depuis belle lurette...Il y a des exemples à la pelle : pesticides, ondes, additifs alimentaires, etc.
Je ne dis pas que les craintes des gens sont toujours fondées, mais la méfiance me semble être un comportement sain dans ces cas de figures.
Bref, même la science n'est pas une valeur refuge et c'est un peu malheureux.