Faut-il prendre autant de risques pour faire avancer la recherche médicale ?
Bonsoir,
Un chercheur a créé dans son labo un virus de type H1N1, invulnérable, qui d'après lui permettra de faire avancer la recherche
pour la création de futur vaccin.
Faut-il prendre autant de risque pour créer un vaccin ?
Ici le risque dont-il s'agit me semble être la disparition pure et simple de notre espèce...
Cordialement,
j'ai un peu de mal avec le mot "invulnérable"...Envoyé par Ouroboros
Non. Sûrement pas. On est beaucoup trop nombreux.Ici le risque dont-il s'agit me semble être la disparition pure et simple de notre espèce...
"Музыки хватает на всю жизнь, но целой жизни не хватает для музыки"
Rachmaninoff
C'est sur...une fois que ce virus sera dans la nature...nous serons beaucoup moins nombreux.
Le problème est qu'on ne sait pas ce que veut dire ici invulnérable ; il en existe déjà, des virus "invulnérables" qui se baladent de part le monde mais en tout cas, ça ne veut pas forcément dire pathogène...
salut , le scientifique veut découvrir les secrets de l'univers , il a besoin de liberté , mais à condition de ne pas nuire à la liberté ou sécurité des autres .
donc le scientifique est libre de faire ses recherches , mais la justice doit empêcher la vente des produits nocifs pour l'homme , le scientifique doit garder ses virus congelés et isolés sous haute sécurité loin du public .
La même sécurité que celle d'une centrale nucléaire ? Ou que celle d'un paquebot insubmersible ?
Ce serait pas mal comme niveau de sécurité; dans les deux cas, les conséquences d'une faille sont totalement négligeables.
Il n'y a pas d'avancée scientifique sans prise de risques... Après c'est au scientifique de savoir les limiter et les maîtriser !
Bjr à tous,
Dans la série: faut il..
"Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que de risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas."
Pour la recherche..c'est pareil !
bonne journée
NB que je ne suis pas contre la recherche ni les médecins. En recherche pharmaceutique, le dernier test de validation d'une molécule (et le seul vraiment significatif) est l'évaluation des risques à grande échelle. Ca veut dire que lorsqu'on met une molécule sur le marché, personne n'est encore 100% certain qu'elle n'est pas dangereuse (par exemple pour une pathologie ou pour une tranche d'âge). Nous avons beaucoup d'exemples qui démontrent ça! De ce que j'en connais, les panels représentatifs du dernier test qui permettent ou non la mise sur le marché sont très souvent des hommes adultes d'une tranche d'âge précise; les précautions de doses par exemple sont souvent élargies aux femmes et enfants par des calculs. Donc en gros, la justice n'empêche la vente de produits nocifs pour l'homme qu'après qu'ils soient mis en vente.mais la justice doit empêcher la vente des produits nocifs pour l'homme
Personne ne parle de ne pas agir, mais plutôt d'encadrer les actions avec le plus de précautions possibles; à mon avis c'est le maximum que l'on puisse faire tout en continuant la recherche. Parce que votre affirmation semble autoriser des pratiques non éthiques "parce que sinon on avance pas", je suis d'avis qu'il la faut tempérer en précisant la nécessiter de financer la recherche alternative et que l'étude des risques et les précautions nous font TOUT AUTANT avancer."Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que de risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas."
Pour la recherche..c'est pareil !
