D'après J._P. Bertrandias, Mathématiques pour les Sciences de la vie, Grenoble, Editions PUG, 1977.
Si l'on considère qu'un organisme est une population de cellules, le développement doit tenir compte de l'intéraction mutuelle des cellules - ce que les spécialistes nomment les relations d'allométrie. Nous envisageons ci-dessous deux modèles d'évolution du poids P de cet organisme.
1) Modèle de von Bertalanffy (1938)
On note respectivement T(t), S(t) et P(t) la taille, la surface et le poids à l'instant t.
On admet qu'il existe un réel a>0 tel que S = aT² et .
Le modèle suppose que l'accroissement du poids est proportionnel à la surface S et qu'il y a un freinage proportionnel au poids:
P' = bS - cP, avec b>0 et c>0.
a) Montrer que T vérifie:
b) Exprimer alors T(t) en fonction de t,b et c.
c) En déduire que le poids P évolue vers un poids maximum , et que l'on a :
.
d) Montrer que la surface S évolue vers un maximum , et que l'on a:
.
Suivra ensuite le modèle de F.J. Richard (1959)
Question aux biologistes: À quoi est dû le freinage ?
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