[note de la modération : nous rappelons aux lecteurs de ce fil que les propositions qui sont faites ici sont des jeux intellectuels amusants ; les auteurs ne croient pas une seconde à ce qu'ils proposent ]
Bonjour,
une nouvelle en ce printemps un peu inquiétante parue dans un journal scientifique dont je tairai le nom pour ne pas faire de publicité...
En cette période, les nez coulent comme des fontaines, la faute aux rhinovirus saisonniers. Ces virus se transmettent par les voies aériennes et sont véhiculés par les particules de poussière en suspension dans l'air ou lors d'éternuements intempestifs. Ces virus se fixent sur les muqueuses nasales chaudes et humides, favorables à leur développement.
Dans cet environnement propice, ils se mettent à proliférer etvous connaissez la suite, une belle rhinite accompagnés de crises d'éternuements.
Là où cela devient plus inquiétant, c'est que les chercheurs se sont rendus compte qu'il y avait une haute fréquence de recombinaison avec le fameux virus H5N1 responsable de la grippe aviaire. Ceci a été démontré en laboratoire sur des cultures cellulaires humaines et cela entraine une lyse cellulaire en moins de 48h.
Dans les faits, il se peut très bien que dans un élevage fermier d'un particulier, une gallinacée vienne a être atteinte par la grippe aviaire. Les poussières, importantes en nombre et provenant en grande partie de la desquamation des oiseaux, peuvent véhiculer le virus dans le poulailler. Or dans ce lieu clos, le fermier a de fortes chances d'inhaler ces poussières.
En cette période printanière, avec les retours des migrations et les rhumes des foins, la probabilité pour que le fermier soit atteint et transmette la maladie n'est pas négligeable.
Au vu des résultats obtenus en laboratoire, si la recombinaison entre ces deux virus vient à se réaliser spontanément, la grippe espagnole de 1918 qui afait plus de morts que la Grande Guerre risque de faire pâle figure en rapport à celle qui pourrait se poduire...
Sur ce, à vos mouchoirs
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