Contrairement à ce qu'affirme le modo (jalousie professionnelle ?) cette
information est on ne peut plus sérieuse et peut être confirmée par ma
concierge, experte de réputation au moins locale en animal exotique.
Le baleno-miam-miam tex avericus n'est plus, mais a tout de même été.
La principale particularité de cet animal fut de se nourrir exclusivement
de baleines. Mais un drame, une carabistouille, a fait apparaître l'espèce
48 jours avant l'apparition du premier cétacé.
D'où le nom vulgaire de tex avericus en hommage au documentaliste animalier bien connu.
Baleno-miam-miam tex avericus s'est donc éteint en 18 jours par manque de
nourriture. Inutile de dire que les fossiles sont tellement rares que l'on
n'en connaît aucun.
Comment connaît t'on l'existence cette espèce me diront les petits malin ? Hé hé !
Parce que l'on a pu retrouver un rocher qui aurait contenu un de ses fossiles
si baleno-miam-miam tex avericus avait vécu plus longtemps !
Le voici en scoop exclusif pour Futura-Science:
http://www.fotosearch.fr/comp/ISP/ISP008/isp0802177.jpg
Il est indiscutable que baleno-miam-miam tex avericus aurai adoré se
fossiliser dans ce magnifique rocher !
L'étude (attentive) de l'objet nous apprend donc que baleno-miam-miam tex
avericus était un petit crustacé de 18 mm de long muni d'appendices de 20
m, suffisamment forts pour empoigner une baleine pré-pubère.
L'estomac était fait d'une matière extrêmement extensible, ce qui
évitait à baleno-miam-miam tex avericus d'avoir à mastiquer.
D'ailleurs ça tombe bien puisqu'elle n'avait pas de dents.
L'observation du rocher nous apprend, bien sûr, quantité d'informations
utiles. Par exemple que baleno-miam-miam tex avericus boitait légèrement de
la 4ème patte gauche. Nous en déduisons immédiatement, suite à un
raisonnement trivial niveau bac option fond de la classe, que l'animal claudiquait de la patte gauche dans les mers froides de l'hémisphère nord.
En 1968, le Pr Akito Yumatikawa, soupçonne qu'un individu anorexique aura
pu se maintenir jusqu'à nos jours. Un coup de fringale subite expliquerai
alors la disparitions des baleines observée de nos jours.
Avec l'appui de l'institut océanographique du Tibet une expédition est rapidement
montée vers les îles des mers du sud pour en avoir le coeur net. Ce n'est
certes pas le milieu naturel de baleno-miam-miam tex avericus, mais le
climat y est plus agréable pour faire des recherches.
Nous n'avons plus aucune nouvelle de l'expédition, on soupçonne qu'elle
aurai rencontrée un cerf à dent de sabre ce qui donne un nouvel éclairage
sur la date d'apparition de l'espèce.
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