Oyez...Oyez...
deux phenomenes dont je ne saisi pas le sens: les processus feedback et rollback??
-----
Oyez...Oyez...
deux phenomenes dont je ne saisi pas le sens: les processus feedback et rollback??
Rappel de l'article 2 de la charte.2. La courtoisie est de rigueur sur ce forum : pour une demande de renseignements bonjour et merci devraient être des automatisme.
Connais toi toi-même (Devise de Socrate inspiré par Thalès)
Mais je ne voulais surtout pas etre désagréable;pour la quéstion j'ai trouvé.Merci comméme.
c'est peut etre par ce que je suis submérgé par les cours et les rapports que sa m'est sorti de la tete.
Après tout c'est un forum fait pour apprendre et échanger.je me serais rattrapé.
Merci à tous
quand même, submergé, çaMais je ne voulais surtout pas etre désagréable;pour la quéstion j'ai trouvé.Merci comméme.
c'est peut etre par ce que je suis submérgé par les cours et les rapports que sa m'est sorti de la tete.
Après tout c'est un forum fait pour apprendre et échanger.je me serais rattrapé.
Merci à tous
De façon générale :
feedback : rétroaction, action en retour (l'intensité du phénomène influe sur sa propre évolution).
rollback : retour en arrière ou éventuellement : repousser (une frontière).
Mais le sens précis de ces mots dépend étroitement du contexte d'emploi.
a+
Parcours Etranges
Oui, j'imagine que c'est dans un contexte de subduction.
Sediroz, que tu penses du roll-back?
“if something happened it’s probably possible.” Peter Coney
Bonjour Pfhoryan;
pour le roll back j'en parle dans un contexte géodynamique...
Bonjour Pfhoryan;
pour le slab break off,je sais qu'il y en a à la frontière nord de la Turquie et en mer de Banda,pas plus de précision désolé
Mais je vais faire des recherches sur le sujet.
ps: pour l'ophiolite de Chamrousse,j'ai trouvé que enfet elle ne datait de l'orogenese hercynienne (donc non seulement elle a résisté à la subduction mais aussi à la l'orogenese alpine,plutot fooort !!),quand à son association on sait pas dutout si c'ets plutot harzburgite ou autres car la chimie des roches est trop ancienne pour pouvoir en conclure.
a+ et merci car j'apprend beaucoup en m'oriantant sur tes questions et précisions.
pardon, dans le début de mon message je voulais dire roll back
La mer de Banda est un bon exemple mais le nord de la turquie? C'est plutôt transformant (faille nord anatolienne avec istanbul juste à proximité). En fait, je considère que c'est la limite nord du courant mantélique anatolien-égéen. C'est une situation très semblable aux caraïbes où Haiti est également au niveau de la limite nord d'un courant mantélique, celui des caraïbes.
On retrouve encore une situation semblable dans la mer scotia, entre amérique du sud et antarctique, avec un bel arc volcanique (îles sandwich) et une fosse marquant la limite du front du courant (voir image Google Earth).
En progressant, le courant fait ployer la lithosphère passive qu'il rencontre (d'où la flexure avant la fosse) puis la submerge.
Cette situation correspond à un slab-rollback.
Question subsidiaire: dans ce contexte de slab rollback, quelle quantité de surface de lithosphère océanique est détruite par la progression du courant?
Quelle quantité est crée dans le back-arc? Bilan?
“if something happened it’s probably possible.” Peter Coney
Bonsoir a tous,
juste un commentaire:
... ou alors la lithosphere (active) ploie sous l'effet de son propre poids, et entraine l'ecoulement du manteau autour d'elle ...
comment distinguer ?
Bonjour Frink,
Autrement dit, d'où vient l'énergie du courant?
Ce type de courant tire son énergie de son potentiel gravitationnel. La région de la mer de scotia présente une nette anomalie positive comme le montre ces données de GRACE , tout en bas à droite sur la figure ci-dessous (origine NASA):
La région n'est pas en équilibre isostatique et le rééquilibrage dynamique se traduit par un écoulement à la manière d'un glacier, les transformantes de part et d'autre du courant, et l'orientation de la convexité de l'arc du front du courant indiquant le sens d'écoulement.
“if something happened it’s probably possible.” Peter Coney
Bonjour,
je ne suis pas sur de saisir l'argument.
La carte en question est-elle une carte d'anomalie a l'air libre ?
(Si c'est le cas il me semble difficile de conclure immediatement a un desequilibre isostatique sans appliquer quelques corrections)
sinon, pour en revenir a la plaque Scotia:
a quel niveau situez vous ce courant ? il me semble que le manteau lithospherique est trop visqueux pour fluer aux echelles de temps considerees, ce qui nous laisse le manteau asthenospherique.
Pourquoi alors les failles transformantes (vraisemblablement d'echelle lithospherique) agiraient-elles en "guide" d'un courant asthenospherique, qui s'ecoulerait alors uniquement d'ouest en est (si je comprends bien) ?
Ne peut-on pas interpreter les observations comme un retrait (certes d'origine gravitaire) vers l'est du slab sud-americain subductant sous la plaque Scotia, qui serait le moteur de l'ecoulement mantellique par couplage mecanique ?
Cette figure représente le champ de gravité observé par le couple de satellites de GRACE (http://earthobservatory.nasa.gov/Fea...RACE/page3.php).
L'excès de gravité est due à un excès de masse. Si l'excès de masse est alimenté par le dessous (cas d'un plume), il est en déséquilibre et il faut bien qu'il s'étale.
A quelles échelles de temps? Pourtant la lithosphère est clairement charriée. C'est par exemple illustré par mesure de déplacement en GPS dans le cas du courant anatolien/égéen:
Mais ce que l'on voit en surface de ces courants n'est parfois que la "partie émergée de l'iceberg". Ils peuvent éventuellement concerner une région sur toute l'épaisseur du manteau supérieur, et avoir des origines profondes.
Les failles résultent de la canalisation du courant (mais pas de courant => pas de faille). Si elles sont la conséquence de l'existence du courant, comment pourraient-elles en être le guide?
Il y a d'autre exemple où le courant semble bien canalisé en surface par des structures de la lithosphère. Pour le courant Ouest-Est du tibet, on voit nettement qu'il est contraint au sud par les cratons Indiens, au nord par le bassin du Tarim, et à l'Est par le basin du Sichuan qu'il contourne par le nord et le sud se divisant en deux branches.
Un slab roll-back induit par le slab plutôt que par le manteau… J'ai bien compris. Mais quel contexte donner à cette interprétation, et comment expliquer une initiation au bord d'une dorsale?
Le scénario avec slab roll-back induit par le manteau serait le suivant: le manteau du pacifique fait une intrusion (wedge) dans l'atlantique en profitant d'une brêche entre l'antarctique et l'amérique du sud. Le courant s'est progressivement élargit (origine de la dorsale et des transformantes de la mer scotia) et a progressé vers l'est, grignotant toute la partie nord de la dorsale lente située sur sa limite sud. Le Back-arc des îles sandwich est un bourgeonnement plus récent qui s'est développé sur le front du courant, (comme celui des Mariannes).
“if something happened it’s probably possible.” Peter Coney
Bonsoir,Pourtant la lithosphère est clairement charriée. C'est par exemple illustré par mesure de déplacement en GPS dans le cas du courant anatolien/égéen:
Mais ce que l'on voit en surface de ces courants n'est parfois que la "partie émergée de l'iceberg". Ils peuvent éventuellement concerner une région sur toute l'épaisseur du manteau supérieur, et avoir des origines profondes.
Pfhoryan, tu ne changes pas...
J'en suis désolé, mais je ne comprends rien à ce que tu veux dire. Sur ton image, l’Anatolie est "extrudée" vers le SW, et quoi ? Qu'est ce que tu vas chercher avec ces histoires de courants, et de lithosphère "charriée" (en langage scientifique, à ma connaissance, cette expression n'a pas de sens).
(j'en profite pour signaler un Faccenna et al. dans le dernier nature sur la Méditerranée qui mérite un petit coup d'oeil - pour ceux que ça intéresse).
Y.
Bonsoir Yves,
Ce qui est intéressant est de comprendre l'interaction de ces courants avec ce qui les entoure, notamment au niveau de leur front. Ces courants enfoncent littéralement la lithosphère qu'ils rencontrent. C'est de cette manière que se forment les zones de Benioff.J'en suis désolé, mais je ne comprends rien à ce que tu veux dire. Sur ton image, l’Anatolie est "extrudée" vers le SW, et quoi ?
Qu'est ce que tu vas chercher avec ces histoires de courants, et de lithosphère "charriée" (en langage scientifique, à ma connaissance, cette expression n'a pas de sens).
Si tu parles de son article dans le numéro du 3 Juin dernier (le dernier Nature date d'aujourd'hui), oui il est très intéressant car il met bien en avant le rôle des courants mantéliques sur la géodynamique de la région.(j'en profite pour signaler un Faccenna et al. dans le dernier nature sur la Méditerranée qui mérite un petit coup d'oeil - pour ceux que ça intéresse).
Dans la même veine, il y a l'article de Bai et al dans NatGeo en avril dernier, cette fois sur l'influence des courants crustaux sur la géodynamique du Tibet.
“if something happened it’s probably possible.” Peter Coney
Bonsoir,
Le Faccenna et al. explique la topographie dynamique de la Mediterranee par des courants mantelliques resultant 1) des conditions aux limites (cinematique des nombreuses microplaques entrainant l'asthenosphere) et 2) des anomalies de densite dans le manteau superieur deduites de la tomographie.
En d'autres termes, la lithosphere plongeante (par exemple le slab Hellenique) EST le courant descendant generant une topographie residuelle negative.
Nul besoin donc d'invoquer des fronts de courants qui s'agencent miraculeusement pour delimiter les microplaques.
Ben oui, c'est un papier qui reste dans le cadre de la tectonique des plaques, c'est à dire qui s'appuie sur l'idée que c'est la subduction qui est le moteur des mouvements de la lithosphère. Mais je trouve que c'est un pas très important car il souligne l'importance des interactions entre la lithosphère et l'asthénosphère.Bonsoir,
Le Faccenna et al. explique la topographie dynamique de la Mediterranee par des courants mantelliques resultant 1) des conditions aux limites (cinematique des nombreuses microplaques entrainant l'asthenosphere) et 2) des anomalies de densite dans le manteau superieur deduites de la tomographie.
Voilà, en TdP, la lithosphère est un courant descendant qui est moteur (la topographie négative est présente que le slab soit moteur ou non).
Il n'y a pas besoin de découper la lithosphère en "microplaques" du moment que les déplacements observés correspondent simplement à des courants. La figure ci-dessus le montre très bien, avec une extrusion qui s'écoule vers la Lybie.
Et c'est généralisable, comme par exemple dans la mer Scotia, les Mariannes, Tonga-Kermadec, l'arc indonésien... avec une zone de Benioff marquant le front de ces courants.
“if something happened it’s probably possible.” Peter Coney