Bonjour !
Je rénove une MOB de 100 m2 (8 x 13m) de plein pied, sur cave 100m2 en murs 18 cm béton branché demi-enterrée, version 1970.
Sans chauffage, avec -5 dehors, la cave tourne à + 6, probablement parce qu'elle est mi-enterrée. Le rez à 5 degrés. Brrr, mais on gèle pas, c'est déjà ça malgré 5 lucarnes 80 x 60 simple vitrage et pas isolation aux mur de la cave, et un double vitrage à l'ancienne avec volets roulants au rez.
Au rez, les murs sont : lattes cèdre rouge 1cm, sur panneaux 1,5 cm, lambourde 6 x 14 cm, panneaux intérieurs agglomérés de 2 cm.
Chauffage précédent: radiateurs sur chaudière mazout. Mais la chaudière se trouve dans la maison d'à coté... et le cordon est coupé !
Chauffage actuel: insert au centre de la maison + ventilation que j'ai posé avec apport d'air extérieur via 10 m de tuyaux alu accordéon isolé de 12/18 cm. C'est mieux qu'avant, parce qu'au moins la maison est en légère surpression et du coup il y a beaucoup moins d'air froid qui entre par partout, pour compenser l'air de combustion. Mais plus on s'éloigne de l'insert, plus on a des chances de croiser des pingouins.
Après avoir reçu des offres entre 15 et 40'000 CHF (10-27'000 €) pour un poelle hydro ou une chaudière pellet (+ installation) qui viendraient redonner vie à nos radiateurs, je reviens au conseil initial de l'installateur: Isoler en premier, sans quoi il est même impossible de dimensionner correctement le système de chauffage.
Le problème c'est qu'on a projet d'agrandir, que le budget intégral n'est pas encore disponible (vente en cours de la maison précédente et vu le marché on va avoir moins que prévu), et l'agrandissement consiste en l'ajout d'un étage, or la structure actuelle ne semble pas en mesure de le porter, donc démontage probable des parois actuelles pour ajouts de poutres, mais j'ouvrirais un autre post à ce sujet).
Autre détail, les plans ne sont pas encore déposés pour la demande d'autorisation et il faut 4 à 6 mois pour que ça bouge, donc les gros changement doivent attendre (mais les filles ne veulent pas se lever le matin parce qu'il faut trop froid !).
Ah, j'oubliais, dans le coin (Genève), la construction c'est environ 35 % de matériel et 65 % main d'oeuvre, alors comme il se trouve que j'ai du temps en ce moment, je veux essayer d'auto-construire le plus possible.
L'idée est d'aménager le sous-sol pour pouvoir habiter pendant les travaux au rez, ou au rez et 1er (si autorisation de sur-élévation).
En tout cas, vu l'absence d'isolation de ce coté, la surface importante et la hauteur de plafond acceptable (240 entre solives), ça nous semble raisonnable d'aménager cette zone.
A l'extérieur, j'avais comme idée de creuser la partie enterrée jusqu'au fondations et de mettre de l'isolant, mais tout le monde me dit que c'est trop compliqué et que je devrais me limiter à creuser un peu, et à isoler le reste depuis l'intérieur. Je me voyais pourtant bien jouer avec une mini-pelle...
Je pense isoler l'extérieur avec 2 x 6 cm de liège.
J'ai trouvé dans une autre discussion, une référence pour des chevilles nylons, qui devraient éviter des ponts thermiques, mais (j'imagine) qui me forcent quand même à percer les plaques aux emplacement des chevilles et surtout à faire plein de trous dans mon mur (et j'aime pas trouer le béton branché, parce qu'on tombe toujours sur une branche de métal...).
La finition sera en bardage bois. J'imagine que je ne peux pas fixer les lambourdes sur le liège, donc je pensait fixer, suivant la hauteur, 2 ou 3 solives de 12 cm, horizontales, espacée d'un mètre, qui serviraient de calage pour les plaques de liège de 100x50 (la première couche verticale, la suivante horizontale. Puis mettre des lambourdes verticales, tous les 50 cm, qui coinceraient les plaques et serviraient de support pour le bardage, posé horizontalement, tout en permettant une lame d'air.
1/ mes premières questions sont:
a) ça joue pour vous (le concept et l'épaisseur de liège ) ?
b) comment faire tenir les solives sans créer à nouveau un pont thermique ? Vis à bois maousses depuis l'intérieur jusqu'à mi-bois ou simples tiges filetées de part en part, voir encastrée et avec bouchon coté bois, ou il faut arrêter la parano "pont thermique" avec une tige métal tous les 1 ou 2 mètre ?
c) qui peut expliquer le rôle de la lame d'air, son dimensionnement et positionnement (plutôt juste derrière le bardage, plutôt entre les 2 couches de liège ou juste avant le mur) ?.
Je pense isoler le sol de l'intérieur avec 2 x3 cm de liège.
La chape est relativement plate, mais pas vraiment horizontale. Il y aura un parquet bois massif, probablement en mélèze de 20 mm.
2a/ Ca me semble plus logique de poser les lambourdes sur l'isolant, et le liège expansé semble peut compressible, mais est-ce possible (j'ai un peu la même intérogation pour l'extérieur, mais avec le poids du bardage, j'imagine qu'il n'y a pas de choix) ?
2b/ Puisqu'il faut rattraper le niveau, vaut-il mieux poser les lambourde de niveau et combler avec du liège en vrac ou les poser à 50 d'écart, mettre simplement mes plaques et compléter avec du vrac là où c'est nécessaire ?
C'est un peu long, désolé, et comme on débute le le projet, risque d'y avoir d'autres Post encore pires...
Bonnes fêtes !
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