Bonjour,
j'étudie les déperditions thermiques de murs sandwichs préfabriqués composé de 3 couches : un couche de béton armé (le porteur), une couche d'isolant (type PUR ou polystyrène) et une couche pour la devanture (le parement). Pour que le système tiennent en place, l'entreprise utilise des fixations (épingles et ancres) en acier inox.
Il s'avère que ces fixations qui relient le porteur au parement (qui traverse donc directement l'isolation) se révèlent être des ponts thermiques ponctuels non négligeables.
Alors que le total des sections ne représente qu'à peu près 0,01% de la surface total, elles influent sur le U assez significativement : 4 à 5% d'augmentation.
J'aurais voulu savoir si quelqu'un pouvait m'expliquer la théorie qui se trame derrière tout ça, de manière à comprendre pourquoi ces ponts thermiques ont autant d'influence, et pourquoi on ne peut pas modéliser le mur comme un élément hétérogène constitué d'un pourcentage de mur "isolé" et parallèlement d'un poucentage infime de mur contenant de l'acier pur?
Ca fait long tout ça, j'espère que vous comprendrez.
Merci d'avance.
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