Bonjour,
En parcourant le forum, je n’ai pas trouvé exactement un cas similaire et des réponses correspondantes à mon cas particulier de problème d’isolation de combles. Donc, toutes mes excuses si j’ai mal cherché.
Voilà, j’habite une maison de construction relativement récente ( 2000 ) et depuis le début je constate qu’à l’étage, on se gèle les miches l’hiver et on cuit l’été. Pardon ? c’est l’inverse qui vous aurait étonné ! bon d’accord, mais si en plus j’ajoute que j’habite dans les Vosges, réputé pour son climat continental extrême, que même en Sibérie et au Sahara réunis, on a jamais vu ça ! ça calme, non ?
Plus de détails sur ma datcha / hutte : toiture 2 pans en fermettes ; la partie habitée de l’étage est isolée avec de la laine de verre ou de roche épaisseur 100-120mm ; si on imagine une coupe transversale de la toiture, on voit qu'il y a 3 espaces vides entre la partie habitée et la toiture : 2 correspondant à la partie base de la toiture et 1 correspondant au faîtage.
Après prise d’info sur les différents type de matériaux, j’opte pour du panneau en fibre de bois ou laine de bois ( c’est quoi la différence entre les 2 ? ), lambda = 0.039 , densité 45 / 55 kg/m3, pour l’épaisseur voir ma question plus bas mais je prendrais bien mini 160mm pour obtenir une résistance thermique de 4.21 m².K/W ( toutes ces valeurs sont bien théoriques si j’ai bien capté vos échanges et une mauvaise pose créant des ponts thermiques a vite fait de faire chuter les caractéristiques ).
Après avoir envisagé d’isoler par moi-même entre les fermettes depuis l’intérieur, je me suis vite ravisé because la structure même de ce type de charpente rend toute évolution difficile, a fortiori s’il faut manipuler des panneaux ( ma souplesse de bûcheron a des limites ) + risques de passer à travers le placo du plafond RDC + espace libre du faîtage inaccessible. Donc, je ne vois pas d’autre alternative que de faire l’isolation par l’extérieur.
Gros travail à réaliser : détuiler ; enlever lattes et contre-lattes ; enlever la membrane ( pare-pluie ? ); poser les panneaux isolant entre les planches de la fermette sous la toiture ; puis opérations inverses pour le remontage : membrane ; lattes et contre-lattes ; tuiles.
Gros travail mais le confort de ma bûcheronne et mes bûcherons en herbe n’a pas de prix ! enfin, n’a pas de prix s’entend dans la limite de mes possibilités : disons environ 10000€ TTC pour 200m² de toiture.
Est-ce réaliste pour la fourniture et la pose ?
Ce type de travaux est-il éligible au crédit d’impôt ?
A-t-on une garantie décennale ?
Une de mes craintes en faisant une double isolation comme ceci, est de créer dans les espaces inoccupés entre la toiture et la partie habitée des problèmes d’humidité, de condensation.
Les panneaux isolant bois sont réputés comme étant des régulateurs d’humidité, mais est-ce que leur capacité d’absorption sera suffisante ? faut-il créer une ventilation simple de chacune de ces espaces avec une tuile cheminée et un tube PVC qui traverse l’isolant ? ou carrément créer une ventilation forcée type VMC dans chaque zone ?
Faut-il un pare-vapeur ?
Au vu de ce que je viens d’exposer, que me conseillez-vous comme meilleur compromis coût / résultats de épaisseur et densité pour ce type d’isolant, sachant qu’il y a déjà la laine de roche existante ?
Mieux, si vous vous sentez capable de réaliser ces travaux et que vous aimez l’air des Vosges ( tantôt torride, tantôt glacial mais aussi parfois humide ), je vous offre le couvert et comme rémunération 1000 stères de bois de chauffage divisé par votre poids et multiplié par la conductivité thermique au cube des panneaux bois installé.
Réfléchissez bien cette offre n’est valable que jusqu’au 01/04/2011 !
Encore une fois, désolé si ces questions sont redondantes et naïves mais je ne suis vraiment pas spécialiste ès bricolage.
Salutations.
Pierre888
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