Interrogations sur ITE

[invite0f85bd97]

Bonjour à tous,

Je suis au début d'un projet de rénovation et d'agrandissement d'une maison dans le gard, à proximité de Nîmes.

Il s'agit d'une villa de la fin des années 60 en parpaings non isolés, crépis à l'extérieur et plâtrés à l'intérieur, sur vide sanitaire, d'une surface de 90m2 à laquelle je souhaite ajouter une extension de 55 m2.

Au départ, je souhaitais isoler par l'extérieur la partie existante ,bâtir l'extension en monomur, installer un CESI, et chauffer par le sol avec une chaudière bois.

De mes convictions de départ je n'ai plus que des gros doutes et ce à plusieurs niveaux.

Je pense qu'il sera certainement plus simple pour le bon déroulement de ce fil de ne pas y mélanger tous les aspects qui me posent problème mais plutôt de traiter chacun d'entre eux dans un sujet séparé.

C'est pourquoi ici je voudrais aborder celui de l'ITE.

Outre le fait qu'il m'est difficile de trouver des gens qui la pratiquent avec des matériaux respirants et écologique (je précise que la finition doit être enduite), les premiers devis que j'ai reçus préconisent un rail de départ à 60 cm de haut, grosso-modo au niveau de la dalle, au-dessus du vide sanitaire.

Il me semble que cela va générer un pont thermique énorme et au prix de l'isolation extérieure, je me demande si cela est valable.

Mes questions sont donc :

1- Malgré cet inconvénient qui me semble majeur, l'ITE présente t-elle tout de même un intérêt dans mon cas, en termes de prix/efficacité ?

2- Existe t-il des solutions techniques qui permettent de démarrer l'isolation plus bas ?


J'espère avoir été suffisamment clair et vous remercie d'avance pour les réponses que vous voudrez bien m'apporter.
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[invite3dcfbb48]

Bonjourno

Après un peu de lecture de ce forum, je recommanderais l'ITE ds ton cas.
Quand au problème d'isolation de la partie enterrée, il faut avoir à l'esprit que cette partie n'a pas besoin d'une isolation aussi poussée que les murs extérieurs.
Si tu as le courage de décaisser tout le pourtour, jusqu'au niveau des fondations, tu peux envisager la pose d'un isolant genre PSE en 5cm par ex qui résistera à l'humidité et coupera les ponts thermiques, à la condition d'en faire de même à l'intérieur du vide sanitaire et sous la dalle en doublant pour celle-ci.
Attendons ensemble la réaction des accros

[Fab02300]

Bonjour à tous,
[./.]
1- Malgré cet inconvénient qui me semble majeur, l'ITE présente t-elle tout de même un intérêt dans mon cas, en termes de prix/efficacité ?

2- Existe t-il des solutions techniques qui permettent de démarrer l'isolation plus bas ?
[./.]

Slt'

Oui parce que de toute façon vous ne n'effectuer aucun travaux en intérieure qui rendrai impropre à l'habitation, et ça c'est déjà un GROS point pour l'ITE. Tout en effectuant une certaines isolation.
Sans parler des économies que représente l'absence d'intervention de l'électricien, du plaquiste, du peintre ...
Après la faille que représente le mur de la hauteur de la dalle à la fondation peut être prolonger sur 1m (en partant du bas de l'ITE) pour couvrir ce pont thermique (et ce décrochement de façade pas esthétique).
Mais le vide sanitaire devra aussi être isoler en sous face de votre dalle et sur la même profondeur que votre rallonge d'isolant en ite.
Pour ce faire, il faut un isolant incompressible type polyuréthane/liège/verre cellulaire. Je vous conseille le liège en dessous de votre ite, car le liège peut se crépir sans soucis (ça adhère)
Sachant qu'il faut le collé/chevillé
Pour votre vide sanitaire, à vous de voir

grillé par JM ^^

[invite0f85bd97]

Après la faille que représente le mur de la hauteur de la dalle à la fondation peut être prolonger sur 1m (en partant du bas de l'ITE) pour couvrir ce pont thermique (et ce décrochement de façade pas esthétique).
Mais le vide sanitaire devra aussi être isoler en sous face de votre dalle et sur la même profondeur que votre rallonge d'isolant en ite.
Pour ce faire, il faut un isolant incompressible type polyuréthane/liège/verre cellulaire. Je vous conseille le liège en dessous de votre ite, car le liège peut se crépir sans soucis (ça adhère)
Sachant qu'il faut le collé/chevillé
Pour votre vide sanitaire, à vous de voir

grillé par JM ^^

Merci pour votre réponse.

C'est bon à savoir.

Mais pourquoi, si cela est possible, les sociétés qui posent l'isolation ne le font pas ?

[A voir en vidéo sur Futura]

[SK69202]

Bonsoir.

Mais pourquoi, si cela est possible, les sociétés qui posent l'isolation ne le font pas ?

Sans doute parce le vide sanitaire n'étant pas habité il n'a pas besoin d'être isolé.

La seule contrainte sur le position du rail de départ de l'ITE, c'est qu'il doit être à 15-20 cm du sol, pour éviter les rejets d'eau.
Ensuite cette partie du mur encore apparente peut être isolée avec un isolant différent (résistance à l'humidité et à l'eau) soit en décaissant le long du mur, soit avec un isolant horizontal sous un trottoir qui la prolonge au niveau du sol.

@+

[invite0f85bd97]

Merci pour cette réponse.

La seule contrainte sur le position du rail de départ de l'ITE, c'est qu'il doit être à 15-20 cm du sol, pour éviter les rejets d'eau.

En effet le technicien de la société en question m'a indiqué craindre que l'humidité provenant du vide sanitaire traverse la paroi et endommage l'isolant.

C'est pourquoi ils souhaitent démarrer à 60cm au dessus du sol, ce qui à mon avis est bien moins efficace pour le pont thermique au niveau de la dalle que 15/20cm.

Ensuite cette partie du mur encore apparente peut être isolée avec un isolant différent (résistance à l'humidité et à l'eau) soit en décaissant le long du mur, soit avec un isolant horizontal sous un trottoir qui la prolonge au niveau du sol.

@+

C'est intéressant, cette solution m'intéresse.

Mais si de l'humidité venait traverser la paroi du vide sanitaire pour s'échapper vers l'extérieur, ne risquerait-elle pas, en étant bloquée à ce niveau par un isolant imperméable à l'eau, de remonter dans le mur pas capillarité ?

[invite0f85bd97]

Bonjour,

Finalement, au vu des nombreux inconvénients inhérents à mon projet, je pense isoler par l'intérieur en dépit de la perte de surface.

Aujourd'hui on m'a présenté un système de cloison sèche en terre cuite sur ossature.

Cela me permettrait d'avoir de l'inertie et le système semble bien plus facile à monter qu'une cloison en brique traditionnelle.

Connaissez-vous ce système, en termes d'isolation et de mise en oeuvre ?

Le système de jointoiement est-il efficace ?

J'imagine que l'ossature doit tout de même créer des ponts thermiques non ?

Comme tout le monde, je suis toujours méfiant par rapport aux nouveautés, alors l'avis de ceux qui connaissent et/ou ont mis en oeuvre ce système m'intéresse au plus haut point.

Merci à tous.

[invite3dcfbb48]

Je ne vois pas en quoi une contre-cloison sèche en terre cuite sur ossature ferait office d'isolant
C'est la technique que l'on utilisait dans les années 70 en les assemblant au plâtre

[invite0f85bd97]

Je ne vois pas en quoi une contre-cloison sèche en terre cuite sur ossature ferait office d'isolant
C'est la technique que l'on utilisait dans les années 70 en les assemblant au plâtre

Bonjour,

Bien entendu, un isolant doit être incorporé entre la cloison et le mur porteur, tout comme pour les cloisons en BA13.

Le choix de l'isolant est un autre problème.

Ici, c'est vraiment le type de cloison qui m'intéresse et sur lequel je souhaite avoir des avis.

Merci.