déphasage thermique

[invite29640b5a]

Bonjour à tous,

J'ai une question concernant le déphase thermique d'une maison. Voilà un moment que je cherche sur la RT2005, les sites webs, les forums... et je ne trouve pas de formule(s) exact pour calculer le déphasage thermique.

J'aimerai calculer le déphasage afin de comparer le temps de transfert entre une isolation intérieure et extérieure.



J'ai cette formule:

Dephasage= (0.035mm*rhô(masse volumique)*Chaleur massique du matériaux)/2200 (1 heure de déphasage en J/Kg.K).
Ceci dit cette formule ne me convient pas car je n'arrive pas a retrouver l'homogénéité des unités.

Voici mes données:
- rhô L(laine de bois)= 110 kg/m3
- C (laine de bois)=2100 J/kg.K

Je trouve un déphasage de 3.76 heures, sa me parai faible sachant que mon mur est composé de 120 mm de laine de bois, 200 mm de brique porotherm th+ et je ne vois pas comment comparer le déphasage en fonction d'une isolation extérieure ou intérieure.

Merci de vos réponses
je suis ouvert à toute critique
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[invite29640b5a]

Re-bonjour,

Quelqu'un pourrait-il me donner son avis à la question ??

cdt

[invite4b93c8e2]

Vous avez un problème qui est à mon avis du au fait que la formule de calcul est inadaptée. En effet, dans cette formule, la capacité thermique est prise seule en compte pour représenter la capacité à s'opposer au passage de la chaleur. Du coup, les bons isolants qui ont presque toujours une faible inertie thermique sont disqualifié alors qu'en réalité eux aussi apporte un déphasage thermique efficace ! Dans les tableaux présentés sur le net, il y a des choses inconcevables pour moi qui ai juste deux sous de bon sens : Une isolation de 1 m de polystyrène expansé ne permettrait qu'un décalage thermique de 10 h !!!!! C'est délirant !!!! D'autant que le décalage thermique ne peut se quantifier qu'en faisant intervenir la température de part et d'autre de la parois. Si nous avons 1000 °C d'un coté et 0 de l'autre, on se doute que la chaleur traversera plus vite que si l'on a 5 °C versus 0°C. Pire, l'inertie thermique du à la capacité thermique est totalement intéressante si la température de la nuit ne descend pas en dessous de la température maximale de confort qui est de l'ordre de 27 °C. Il faut que je creuse mais il y a manifestement un problème.

[SK69202]

Bonsoir.

J'aimerai calculer le déphasage afin de comparer le temps de transfert entre une isolation intérieure et extérieure.

Cela ne donnera que le temps de transit de l'onde de chaleur dans le mur, c'est à dire le moment où la paroi sera la plus chaude, pas le décalage de temps qu'il y a entre le maximum de la température extérieure et le maximum de la température intérieure.

Je n'ai pas la formule, mais pour un même mur et un même isolant.
ITI : le mur est chauffé par le soleil, quand il est plein, il chauffe l'isolant qui atténue l'onde de chaleur en la déphasant plus ou moins, la paroi s'échauffe enfin, puis l'air.

ITE : l'isolant atténue la chaleur du soleil et la transmet avec son déphasage, l'onde de chaleur atteint le mur et le chauffe avec ce que l'isolant n'a pas atténué, quand il est plein, la paroi s'échauffe enfin, puis l'air.

C'est vrai que cela doit se calculer, mais intuitivement, j'ai mon idée....

@+

[A voir en vidéo sur Futura]

[herakles]

ITI : le mur est chauffé par le soleil, quand il est plein, il chauffe l'isolant qui atténue l'onde de chaleur en la déphasant plus ou moins, la paroi s'échauffe enfin, puis l'air.

Ici, il faut tenir compte de la capacité du mur à absorber la chaleur par sa conductivité , son effusivité et son coefficient d'absrption qui dépend de l'état de surface , de la couleur et de sa capacité thermique qui "dilue" la chaleur d'autant que cette capacité est élevée
Après 6 heures au soleil , le mur se sera échauffé dans sa masse de "t"°C et aura absorbé "x" calories
la nuit venue , ce mur se refroidit des 2 côtés , l'onde de chaleur - amortie par la masse du mur - arrive vers l'isolant intérieur , et finit par diffuser faiblement dans l'isolant, le placo puis dans l'air

ITE : l'isolant atténue la chaleur du soleil et la transmet avec son déphasage, l'onde de chaleur atteint le mur et le chauffe avec ce que l'isolant n'a pas atténué, quand il est plein, la paroi s'échauffe enfin, puis l'air.

Côté extérieur , l'isolant a une capacité thermique très faible , une diffusivité /effusivité nulle , de ce fait l'enduit extérieur (sur l'isolant)monte beaucoup plus vite en température que sur un mur extérieur : ca fait qu'une partie des apports calorifiques externes n'est que faiblement absorbée dans l'isolant à cause du re-rayonnement et de la convection avec l'air extérieur frais (de la même manière qu'un capteur solaire d'autant moins efficace que la T° de l'absorbeur est élevée)
l'onde de chaleur finit par passer l'isolant mais la quantité d'énergie absorbée est atténué et ne suffit pas à élever la T° du mur que de quelques degrés côté isolant , cette onde se diffuse tout en se diluant et finit par arriver au mur

Le calcul est rendu compliqué par les phénomènes d'alternance chaud-froid avec les variations climatiques diurnes-nocturnes , soleil, pluie, neige, vent...provoquant des inversions de sens de propagation de chaleur dans le mur difficilement quantifiables

Bien malin celui qui pourra alors prédire la température exacte de la paroi intérieure du mur dans ces conditions , car cela met en jeu davantage d'équations et de donnéees diverses que'une smple formule à deux inconnues ..