Bonsoir,
Le label Passivhaus nécessite une forte isolation sur l'ensemble de l'enveloppe du bâtiment.
Et puis, il y a les nombreuses techniques exposées sur ce forum montrant l'intérêt fort à exploiter l'inertie du sol (isolation périphérique horizontale ou verticale).
N'ayant pas les outils (et les notions) pour modéliser l'inertie du sol, je me demandais si la méthode passivhaus, affranchit d'une forte isolation du sol (U<0,15), était intéressante d'un point de vue énergétique.
En fait, je suis parti d'une recherche simple.
Partant d'un sous-sol avec des semelles filantes, je constate que si le mur du sous-sol est isolé des 2 côtés et sur 2 mètres, la liaison mur/dalle du RDC présente un pont thermique avec un U ~ 1 W/(m².K) (pour un λ ~ 2,1 W/(m².K) du béton et il me semble que c'est plus pour le BA).
On ne veut pas trop prendre de risque avec un rupteur de pont thermique (comme foamglas) placé dans un mur fortement chainé pour contrer les retraits et gonflements du sol.
Donc, c'est soit un radier généralisé avec forte isolation en dessous, ce qui augmente la surface de déperdition globale et surtout le coût.
Soit on fait simple, avec les méthodes citées comme, par exemple, dans le sujet "isolation périphérique fondations".
Peut-être devrais-je commencer par calculer la perte pour un R de 1 et une différence de températude de 8°C (20°C à l'intérieur - 12°C au niveau des fondations)
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