Bonjour,
Nous sommes sur un projet de MOB bioclimatique en Bretagne, en ayant fait appel à un architecte. Budget modeste, pas d'autoconstruction sauf... les peintures.
Après quelques années de lecture assidue des différents posts, voilà notre choix actuel pour une maison "adaptée" aux défis énergétiques à venir... en tenant compte du budget : sinon on ferait quasi tous des maisons passives...
Nous sommes 2 : maison de 100m2 (économie d'espace).
maison compacte sur 2 niveaux, avec vide sur séjour, dalle pleine (inertie) + ossature bois.
Pièces à vivre au sud, avec grandes ouvertures (mais chassis fixes).
Anti soleil d'été : BSO brises solaires orientables en Z au sud (fermés, font quasi office de volets roulants).
Sol : béton poli au rdc sur toute la dalle.
Huisseries : fenêtres à projection.
Isolation
toit : une partie du toit est plate - 45m2 : végétalisée.
Murs et combles : un mix (selon orientation) de panneaux laine de roche (prix) et fibre de bois (inertie).
Objectif : viser/dépasser la norme BBC.
Une VMC double flux.
Un poele à pellet avec arrivée d'air ext, puissance selon calcul du besoin thermique (entre 6 et 8KW sans doute). Si bilan thermique "excellent", simplement un poele à buche.
Escalier béton et mur d'inertie derrière le poele.
ECS : ballon thermodynamique prise d'air extérieure + solaire (type hekia duo).
Bien que ce soit une maison type BBC, l'investissement chauffage/ECS est quasi identique à une maison "de maçon normale". Mais pour un coût d'utilisation moindre.
Pas de photovoltaique : c'est un "placement", pas un investissement pour la maison...
Pas de puit canadien (climat océanique doux).
Pas de garage : un simple carport.
3 points posent problème (et alimentent l'essentiel des débats ici) :
- le choix de l'isolant (rapport prix/matériau sain/inertie)
- le choix du chauffage (rapport prix/ergonomie/coût d'utilisation)
- le choix de l'ECS (rapport prix/coût d'utilisation)
Partisan du solaire au début, ça restait trop cher en investissement. Couplé au ballon thermodynamique, c'est raisonnable.
Le souci est quand même que, outre l'aspect énergétique, le choix de matériaux sains, voire écologiques, est plus cher.
Ca s'adresse donc :
- soit aux militants qui vont rogner ailleurs (en faisant la main-d'oeuvre soi-même. Je rappelle en passant que l'autoconstruction mêne 50% des couples à la rupture au bout de 2 ans !).
- soit pour les budgets aisés.
Ces solutions vont encore longtemps rester le choix (les moyens) d'une minorité. Or ils n'ont de sens que s'ils représentent un choix collectif et démocratisé... On y croit, on y croit
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