Bonjour,
Encore un sujet sur l’isolation d’une phénix, mais il me semble qu’il n’a pas encore été traité exactement de cette manière.
Voici la situation : une phénix de la fin des années 50, tous les murs isolés sauf un pignon, au nord bien entendu (pas de chance…). Le pignon est constitué de manière très classique pour une phénix de cette époque : en partant de l’extérieure, plaque de béton (4 cm), vide de 8 cm correspondant à l’épaisseur des poteaux métalliques verticaux de l’armature, puis carreaux de plâtre de 7 cm d’épaisseur. Rien d’autre.
Coupons court au débat tout de suite : pas d’isolation par l’extérieur possible, comme je l’aurais vraiment souhaité, car le pignon est en limite de propriété, et mon voisin, à qui j’ai présenté le projet, ne souhaite pas que j’empiète de 15 à 20 cm sur son terrain. C’est son choix, c'est son droit, et c’est donc ma contrainte.
Le projet d'isolation intérieure est donc le suivant :
- supprimer les carreaux de plâtre (ça tombe bien , je dois refaire la déco...)
- remplir l’espace entre poutres métalliques, soit 8 cm, avec des panneaux souples de laine de bois (type Steicoflex), déjà utilisés en isolation de toiture il y a 2 ans avec beaucoup de satisfaction (en isolation par l’extérieure, cette fois)
- Rajouter une couche de laine de bois de 6,5 cm correspondant environ à l’ancienne position des carreaux de plâtre supprimés, pour augmenter l’épaisseur mais surtout pour rompre les ponts thermiques des IP métalliques (jonction entre panneaux de laine de bois décalée par rapport à la trame des IP)
- Pose d’un pare-vapeur
- Pose de BA13 (ou lambris)
Soit donc au final 14,5 cm de laine de bois : pas énorme pour un pignon nord et en isolation intérieure, mais toujours mieux qu’aujourd’hui.
Avant de me lancer, je me pose quelques questions :
- peut-on isoler sans risque (condensation, oxydation poutres métalliques, etc…) dans l’espace entre les poutres ?
- faut-il laisser une lame d’air entre les plaques de béton et l’isolant ? De quelle épaisseur ?
- je lis des avis sur le risque de dilatation des plaques de béton en cas d’isolation par l’intérieure. Ce risque est-il réel ? Notamment dans le cas d’un pignon au nord, qui est moins exposé à de fortes variations de température sur la journée ?
Voilà, c’est un peu long, mais c’est pour essayer d’être clair. Merci d’avance pour vos réponses et avis.
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