Bonjour à tous,
J'ai à ma disposition un forage (ET UN SEUL) à 45 mètres.
L'eau de la nappe semble vouloir y être en permanence à 14°C.
Hauteur dynamique 11 mètres, soit 34 mètres de colonne d'eau en 120mm.
Existe t'il un moyen via une pac de récupérer quelquechose ?
Pomper en haut (le chaud monte), reverser en bas (le froid descend) ?
Faire un aller-retour avec un circuit de glycol (sonde géothermique) ?
Merci à ceux qui savent
Plusieurs solutions : Legal et non
La Non légal :
Une pompe immergé , ballon tampon , passage dans la pompe et rejet à l'égout .
Suivant les marques COP de 4,5 mini
Attentio tets de débit a fiare et analyse de l'eau et partis fines
La Légal :
Une sonde géothermie dans le puit , passage dans une pompe .
Bonsoir,
qu'est-ce qui rend la première solution illégale ? le rejet à l’égout ?
merci
Oui effectivement la réglementation impossible de rejeté dans la même nappe que l'extraction .
Je me lance.
Le rejet à l'égout est interdit car vous gaspillez de l'eau inutilement toute votre saison de chauffe.
Si vous avez un puit il faut creuser un deuxième forage (ou aiguille) pour récupérer donc l'eau puisée.
Vous ne pouvez recracher dans le puit car sinon vous allez le refroidir et le COP va diminuer. Autant mettre une PAC air-eau.
Le débit min de l'aiguille doit etre 5 à 6 m3/h.
Merci, c'est surtout l'aspect réglementaire qui m'intéresse.
Auriez-vous la référence de cette "réglementation", car je ne vois pas comment rejeter dans une autre nappe que celle où l'on extrait (ou alors cela va faire beaucoup de tuyauterie).
On ne peut alors qu'utiliser une sonde (apparemment avec un moindre rendement).
tierce solution peut-etre possible: rejeter l' eau dans une sorte de puits perdu....
ça nécessite qu' à faible profondeur tu aies une roche perméable, sable ou gravier....
et si ce lit perméable se continue jusqu' au niveau de ta nappe phréatique tu as le plaisir et l' avantage de renvoyér l' eau dans LA nappe où tu l' as prélevée.
En pratique il tye suffit d' enterrer un gros drain sur une dizaine de mètres en terrain parméable pour renvoyer l' eau d' ou elle vient. Enterre tout de même assez profond (>2m) our que des les racines des arbres ne profitent pas indûment d' un arrosage gratuit..... et en quelques années bouchent le drain....
Précautiion: si l' eau redescend jjusqu'à la nappe (pas d' écran imperméable entre le niveau de restitution et la nappe): que la zone de réinjection soit à distance horizontale de + de 10 m du point de pompage -et bien plus si possible-.
Sinon la T° de 14°C va varier à la longue, et toujours dans le mauvais sens...
rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)
Bonjour,
Chez nous la géothermie sur nappe se fait régulièrement avec 2 puits, un pour le pompage, l'autre pour la réinjection. Comme le dit Bounoume certaine choses sont à prendre en considération :
- Débit du puit, c-à-d la vitesse de renouvellement de l'eau dans ton puit (fonction notamment de la nature du sol), cependant dans ton cas avec 34m d'hauteur d'eau en diamètre 120, pas de souci.
- La qualité de l'eau, suivant les cas l'eau trop fortement chargé de certains minéraux peut encrasser ton réseau et surtout l'echangeur de ta PAC.
- Vu la profondeur de pompage, une pompe immergée est indispensable, au minimum 3 à 5 m sous le niveau d'eau (A voir si variation de hauteur de nappe).
- Réinjection dans un puit perdu dimensionné pour le débit à réinjecter en fonction de la nature de sol, placé à 10m minimum du pompage et surtout dans le sens aval de la direction d'écoulement de la nappe.
Nico
Bonsoir
Nico à tous dit et tres bien, le rejet a au moins 10 metres et dans le bon sens .
c'est à dire en AVAL de la prise .
Cela implique d'avoir un bon foreur qui connait son boulot et les cartes des nappes hydro
Merci pour ces infos.Envoyé par Nico67
Aurais-tu un ordre de prix d'une telle installation ?
bien sur qu'il serait dommage de pomper l'eau de la nappe pour la mettre a l'egout : sauf cas particulier d'un endroit ou la nappe est abondante et ou il n'y a jamais de manque d'eau
j'ai depuis longtemps une idée que je n'ai encore jamais experimenté : alternativement pomper et laisser redescendre l'eau par un seul forage : il faut en haut une citerne de plusieur m3 pour que le volume d'eau qui fait la navette soit suffisant
l'echangeur de la pompe a chaleur sera parcouru tantot par l'eau qui sort de la pompe pour aller au reservoir tantot par l'eau du reservoir qui redescend dans le forage en passant a l'envers dans la pompe arreté
pour un forage profond il serait meme possible de penser a une pompe reversible servant de turbine pour refaire un peu d'electricité quand l'eau redescend
Si j' avait un tel puits prés de la maison ...
je mettrait en place la technique de la sonde géothermique
économie sur le cout de la pompe et l' énergie de relevage d' eau
pas d' impact sur la nappe
un circulateur suffit, pas de problème d' encrassement d' échangeur
Bon après çà n' empêche pas d' avoir une pompe pour le jardin...
ce forage n'est pas assez profond pour y mettre une sonde "géothermique"; sa température risque de baisser très rapidement, le stock de calories s'étant épuisé.
il semble bien que la seule solution viable soit un deuxième forage, dans la même nappe, à une dizaine ou une vingtaine de mètres, comme expliqué plus haut.
le prix d'un tel sondage ne sera connu que par un devis (ou des devis, c'est plus sage), mais dans ma région, on trouve entre 50 et 100 euros le ml.
Si l'eau remonte jusqu'à -11 mètres, il n'y a pas besoin d'une pompe très puissante (350watts devraient suffire), et le bénéfice secondaire est que tu disposera d'eau gratuite, et de bonne qualité, pour tous usages autres que la boisson et la cuisine; ce qui, sur un an, peut constituer une appéciable économie: pour mon installation personnelle, l'économie d'eau arrive à égaler le prix du fonctionnement de ma PAC (l'eau économisée paye mon chauffage!), mais du fait de la surface de terrain et de sa nature sableuse, je suis un gros consommateur d'eau.
Accessoirement, le forage profond pour un particulier n'est dispensé de demande d'autorisation que pour de faibles quantités puisées (dans ma région <800 m3 annuels); ce qui veut dire qu'il y a une quasi obligation de réinjecter l'eau servant à une PAC. Ce n'est pas choquant, et il y a gros à parier que ce contrôle ne peut que se durcir à l'avenir...
Bon courage
p.s. mon installation PAC O-O avec plancher chauffant date de 1980 et j'en suis très satisfait.
