Bonjour Messieurs,

J'habite dans un immeuble récent équipé d'une Pompe à Chaleur eau/eau et système de chauffage -rafraîchissement par le sol où le comptage et donc la facture de chauffage est basée sur le temps de passage du fluide caloporteur dans les appartements .Les compteurs horaires sont déclenchés par l'affichage d'une température de consigne sur les thermostats d'ambiance des appartements. La température de départ de la PAC qui alimente le circuit secondaire ( appartements ) varie en fonction de la température extérieure (thermostat placé au nord) et donc peut baisser fortement en mi saison.

Le temps de chauffage peut ainsi varier sensiblement en fonction de la température affichée voire être " infini " si cette dernière est suffisamment élevée par rapport à la température de départ de la PAC. Par ailleurs les compteurs horaires continuent à tourner même lorsque la PAC est arrêtée ( intersaison) ,avant son passage en rafraîchissement.

Les consommations observées sont erratiques. On ne peut pas trouver de loi de progression linéaire en fonction des surfaces. Une même surface d'appartement peut exiger 5 à 8 fois plus de temps pour être chauffée dans des conditions similaires.

L'étude de la situation a montré que le chauffagiste a de lui même installé ce système alors que le BE avait préconisé des compteurs d'énergie ( mesure du débit massique du fluide caloporteur et Delta température entrée /sortie de chaque appartement ).

Quelques copropriétaires qui se chauffent très peu et qui appartiennent au Conseil Syndical trouvent que ce système est économique et pensent même qu'il permet de chauffer plusieurs pièces pour le même prix!

Que pensez vous d'un tel système qui à ma connaissance n'est ni règlementaire,ni homologué car ne mesure pas la quantité réelle d’énergie dépensée? Avez vous déjà vu une telle installation? Que faire pour démontrer scientifiquement que ce système n'est pas dans l’intérêt de la copropriété

Merci de vos indications

Papatango 83