Rentabilité d'un foyer bouilleur en utilisation "du soir"
Répondre à la discussion
Affichage des résultats 1 à 6 sur 6

Rentabilité d'un foyer bouilleur en utilisation "du soir"



  1. #1
    Mayeric

    Rentabilité d'un foyer bouilleur en utilisation "du soir"


    ------

    Bonjour,

    Arrivant à la fin de ma rénovation, je suis en passe de rajouter un poele dans le salon (avec création de conduit) qui est en plancher chauffant hydraulique (chaudière électrique en temporaire derrière). Le poele est la solution la plus "simple", à vocation d'aggrément (au moins) mais si possible aidant aussi à alléger la facture électrique. Mais quitte à réaliser une installation, je me pose la question d'être un peu plus ambitieux pour maximiser son bénéfice (éco et ecolo), même si je ne prévois qu'une unique flambée le soir...

    Une option qui m'interpelle est celle d'un foyer fermé bouilleur, relié à une hydraoaccumulation. Allumé pour une grosse flambée du soir, le foyer dissipe dans l'air (idem que le poele), mais en plus met des calories "de côté" dans le ballon tampon qui sera utilisé une fois la flambée finie.

    Mon estimation est la suivante, sur laquelle je suis preneur de votre avis :

    Option(1) : poele à bois "classique" de bonne tenue, de 7kW nominal

    Option (2) : foyer fermé bouilleur, par exemple ACQUATONDO 29 PRISMATICO (http://www.edilkamin.fr/fr/termocami...rismatico.aspx). Rendement 78%, 27kW de puissance totale dont chaleur à l'air 30% et 70% à l'eau.

    Bien que n'ayant pas fait de devis, je pense qu'il devrait y avoir a un surcoût d'installation de l'ordre de 2500-3000€ (hypothèse 3000€) pour l'option (2), lié à l'hydroaccumulation de 1000L, les accessoires (vase d'expansion ouvert) et régulations, le surcoût de main d'oeuvre, le tubage de conduit de plus grand diamètre (220cm). j'espère que cette estimation est correcte...

    Supposons maintenant une flambée de 2h "nominale" tous les soir de chauffage, à 8kg/h de bois, soit 16kg de bois. Cela fait 56kWh d'énergie "brute" (PCI=3.5 kWh/kg), 43.7kWh de chaleur récupérable (Rdt de 78%), dont une partie à l'air (idem que le poele) et surtout 30.6kWh en hydroaccumulation.

    Ces 30.6kWh se substituent à la même quantité d'énergie qui aurait été fournie par la chaudière électrique, au coût moyen de 14.08c€/kWh TTC (moyenne HC/HP) soit 4.3€ d'économie électrique, le bois en ayant couté de son côté (70€/stère de 650kg soit 10.8c/kg soit 1.2€ de bois pour la part hydroaccumulation). Le gain réel est donc de 4.3-1.2=3.1€ par flambée de 2h du soir.

    Si on chauffe du 15 octobre au 15 avril, ca fait 6 mois plein soit ~180j. Si dans la pratique on ne fait les feux que 75% de ces jours (optimiste, mais le WE on fera plus de flambées !), cela donne : 135 "flambées" d'économies, soit 405€ d'économie par an.

    Roulement de tambours.... la rentabilisation du surcoût du foyer bouilleur pour cet usage "du soir" serait donc de... 7.4 années (un peu moins si on intègre l'augmentation du coût du l'élec) d'un point de vue économique !!

    Le calcul vous parait tenir la route ?

    Quelle est l'expérience de la durée de vie des foyers bouilleurs ? J'ai lu des mauvaises expérience de percement des échangeurs au bout de quelquées années, mais peut-etre du à à un retour d'eau trop froide... J'ai bien peur que dans ces conditions d'usage, mon foyer ne soit jamais vraiment rentabilisés

    Merci de vos lumières !

    -----

  2. #2
    SK69202

    Re : Rentabilité d'un foyer bouilleur en utilisation "du soir"

    Mon système "bouilleur" c'est payé en 3 ans, mais usage permanent et combustible d'origine très cher, le calcul me semble donc tenir la route.
    De plus rien n'interdit de booster la flambée du soir pour retarder au maximum le relais de la chaudière.

    Mon retour est trop faible pour avoir une idée de la longévité du poêle (4ème hiver), mais la clé de la longévité me semble dans la gestion de la température de retour et dans la construction du poêle, ce dernier point exclu à mon avis les solutions trop sophistiquées et l'entrée de gamme.


    @+
    Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César

  3. #3
    pitchorak

    Re : Rentabilité d'un foyer bouilleur en utilisation "du soir"

    bonjour,

    en quoi la température de retour influe-t-elle sur la longévité? est-ce une question de corrosion, de choc thermique? en quelle matériau sont les échangeurs, en cuivre?

  4. #4
    SK69202

    Re : Rentabilité d'un foyer bouilleur en utilisation "du soir"

    Les chaudière sont généralement en fonte ou en acier.
    Quand l'eau qui retourne à la chaudière est froide, elle refroidit les parois, si le débit est fort, il peut la refroidir à un point tel, que la vapeur d'eau produite par la combustion arrive à ce condenser dessus (dans le foyer).
    Le hic, c'est qu'il y a des éléments minéraux dans le bois qui rende cette eau acide en se dissolvant dedans, plus le métal de la chaudière voit ces conditions, plus il est attaqué.
    Il faut donc les éviter.

    @+
    Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    Mayeric

    Re : Rentabilité d'un foyer bouilleur en utilisation "du soir"

    Je vois bien le principe... par contre, à partir de quelle température de retour d'eau est-on assuré de ne plus avoir ce phénomène ? 50°C ? 60°C ?

    Sous réserve de respecter cette règle par une régulation adaptée (ex. V3V sur le retour), peut-on espérer la même longévité sur un foyer bouilleur que sur une chaudière à bois : je l'espère de l'ordre de 15-20 ans... ?

  7. #6
    SK69202

    Re : Rentabilité d'un foyer bouilleur en utilisation "du soir"

    Le constructeur de mon poêle, indique 45°C de température minimale de fonctionnement, il faut donc consulter les caractéristiques du constructeur ou se satisfaire de la marge énorme d'un retour à 60°C.

    Je ne constate pas de condensation dans mon poêle avec un réglage de l'aquastat de commande du circulateur à 55°C (sortie poêle), j'en ai quand j'oublie de rehausser le seuil de déclenchement de mon circulateur (abaissement feu éteint pour épuiser la chaleur du poêle), la température de l'eau de sortie est dans ce cas aux alentours de 30-35°C (retour 20°C, démarrage flambée) Si l'eau ne circule pas (en chauffe), je n'ai pas de condensation.

    En respectant ce que prévoit le constructeur et en nettoyant (+ protection WD40) à fond le poêle en fin de saison, il y a peu de raison que la longévité ne soit pas au rendez vous.
    La qualité du produit faisant aussi la différence.

    @+
    Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César

Discussions similaires

  1. choix petit poele de masse bouilleur maison "quasi passive"
    Par fr3d8 dans le forum Habitat bioclimatique, isolation et chauffage
    Réponses: 11
    Dernier message: 10/08/2011, 08h15
  2. Mon foyer fermé "fume" quand je l'ouvre
    Par pubaca dans le forum Habitat bioclimatique, isolation et chauffage
    Réponses: 15
    Dernier message: 03/04/2010, 09h26
  3. [Biologie Cellulaire] Utilisation d'un "dounce tissue grinder"
    Par invite4db1c331 dans le forum Biologie
    Réponses: 3
    Dernier message: 07/01/2009, 13h33
  4. Fabrication d'un Caloduc avec "Soude" capteur solaire "maison"
    Par invite4e82960f dans le forum Physique
    Réponses: 9
    Dernier message: 30/10/2008, 07h19
  5. Rentabilité des logiciels "élitistes"
    Par invite58238e9a dans le forum Logiciel - Software - Open Source
    Réponses: 7
    Dernier message: 10/01/2005, 16h02
Découvrez nos comparatifs produits sur l'univers de la maison : climatiseur mobile, aspirateur robot, poêle à granulés, alarme...