Choix pompe immergée PAC
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Choix pompe immergée PAC



  1. #1
    invitebd2508c3

    Choix pompe immergée PAC


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    Bonjour !

    J'ai une pompe à chaleur eau-eau. ma pompe à eau immergée montre des signes de fatigue, et je pense la changer. La PAC demande 1,5 mètres cube à l'heure. La pompe à eau est à 10 mètres de profondeur, et la distance entre le forage et la PAC est minime (5 mètres environ).

    De plus, la pompe à eau est relié à un ballon-vessie pour alimenter la maison (consommation classique d'une famille).

    A votre avis, quel type de pompe dois-je choisir (capacité ?...).

    Merci d'avance à ceux qui prendront le temps de me répondre.

    Amitiés !

    Grégo

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  2. #2
    invite5aaa4c68

    Re : Choix pompe immergée PAC

    Bonjour Grégo,

    As-tu pu relever la plaque signalétique de ta pompe actuelle ?
    Il faudrait connaître :
    - Marque + modèle

    et dans l'idéal
    - Débit
    - Hauteur manométrique
    - le NPSH requis est très important également.

    Si elle te donne satisfaction, l'équivalence en débit/hauteur manométrique ferait l'affaire.

    Si tu cherches à optimiser sa consommation (ce qui est une bonne chose), il faudrait, en plus de la plaque signalétique de la pompe, avoir une mesure ampèremétrique pour connaître l'intensité en fonctionnement courant (hors phase de démarrage).

    Le but étant de connaître le point de fonctionnement exact de ta pompe actuelle pour optimiser le choix de la pompe venant la remplacer.

  3. #3
    invite97b96b51

    Re : Choix pompe immergée PAC

    1,5 m3 H?

    Ballon vessie?

    Vous ne confondez pas avec votre adduction d'eau sanitaire?

  4. #4
    invitebd2508c3

    Re : Choix pompe immergée PAC

    Bonjour !

    Merci de vos réponses !

    La première pompe immergée a été calculé trop puissante (avant même de faire le forage, finalement peu profond)... C'est pour cela que je pose cette question, et que je ne vous donnais pas de renseignements sur elle.

    Quand aux 1,5 mètres cube à l'heure, ils sont donnés sur le livret d'utilisation de la PAC : http://www.geminox.fr/upload/doc_com...ane_SE_Com.pdf (en page 8, c'est une ecolane SE 7 S, et je crois qu'il faut regarder le débit nominal au capteur. Me trompe-je ?).

    Amitiés !

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    invite5aaa4c68

    Re : Choix pompe immergée PAC

    Ci-dessous lien vers le manuel d'installation/maintenance de ta gamme de PAC.

    Voir page 50, le schéma avec la géothermie sur nappe ou assimilée.
    http://conceptchauffage.free.fr/inde...NOXECOLANE.pdf

    Tu dois donc avoir effectivement une pompe immergée, et un échangeur dit "de dissociation" pour protéger la PAC.

    Mais attention, le débit primaire sur la fiche commerciale que tu as jointe dans ton précédent message est la pompe primaire intégrée à la PAC, et pas la pompe submersible.

    Est-ce que tu as des thermomètres sur l'entrée et la sortie de cet échangeur de dissociation, côté "nappe" ?
    Ta pompe actuelle te semble peut-être "surdimensionnée", mais il faut bien voir que le circuit primaire de ta PAC ponctionne les calories sur le forage. Plus ton débit sera faible côté forage, plus l'échange de chaleur va diminuer.

    A ma connaissance les pompes submersibles n'ont pas de moteur ECM permettant d'affiner le débit au strict nécessaire.

    Je ne prendrai pas le risque à ta place...

  7. #6
    invitebd2508c3

    Re : Choix pompe immergée PAC

    Bonjour !

    Merci de m'avoir répondu et notamment de me donner des information sur le débit minimal qui est le primaire (j'avais tort !).

    Je sais que la pompe immergée est surdimensionnée, pour avoir fait des essais, en diminuant fortement le débit d'eau qu'elle envoie dans l'échangeur à plaque, les températures d'entrée et sortie de cette eau (il y a des thermomètres sur la pac même) restent constants (en gros 12.5 degrés en amont, 10.5 en aval). Problème du coup : le ballon vessie se remplissant très vite, la pompe immergée connaît beaucoup de démarrages successifs... D'où la volonté de diminuer la puissance de la dite pompe immergée, de manière à donner à la pompe à chaleur suffisamment d'eau (ainsi qu'au reste de la maison), mais sans consommer autant d’électricité...

    Une question se pose alors : comment mesurer le débit d'eau nécessaire à la pac ? Mettre un compteur pour évaluer ? Ou alors y a-t-il un endroit où on peut trouver le renseignement ?

    Amitiés

  8. #7
    invite5aaa4c68

    Re : Choix pompe immergée PAC

    Bonjour,

    As tu accès à l'échangeur en question ? Avoir la référence serait un plus pour connaître son efficacité.

    Tes 2 thermomètres montrent que l'échangeur fait monter de 2 degrés l'eau glycolée de ton circuit primaire, à peu de choses près à son débit nominal, de 1,37 m3/h.
    Selon le taux de glycol en place, hypothèse 30% ethylène glycol, cela représente 1.37*0.967*2 = 2.65 Kw.
    La température du forage est-elle vraiment constante toute l'année ? L'avantage d'un débit plus important côté forage est que même pour les températures les plus basses, le delta de température sera faible, et ton primaire sera d'autant plus élevé en température en sortie d'echangeur, donc ton COP meilleur.
    En revanche le coût de l'échange peut vite monter si le débit côté forage est trop important (grosse perte de charge à combattre), donc il faut trouver un équilibre, et sans la référence de l'échangeur avec sa surface d'échange ce n'est pas évident...

    Et quand tu dis que tu as diminué le débit, tu as une vanne de réglage de débit côté forage de l'échangeur ? L'idéal est de mettre un débitmètre sur un tronçon droit suffisamment long, et de faire des essais.

    Quant à la température de rejet sur le forage, n'est-on pas limité à un écart de température maxi entre l'eau prélevée et l'eau rejetée ?

  9. #8
    invitebd2508c3

    Re : Choix pompe immergée PAC

    Bonjour !

    Merci de votre message.

    Pour répondre à vos questions, le forage a effectivement une température constante, environ 12 degré toute l'année.

    J'ai effectivement une vanne de coupure côté forage, pour pouvoir nettoyer le filtre qui évite de renvoyer trop d'impuretés dans le puits de rejet, pour ne pas le boucher (c'est arrivé à un copain, ce n'est pas agréable...).

    Je crois me souvenir que la différence entre la température d'entrée et de sortie doit être de 4 degrés maximum...

    Amitiés !

    grégo

  10. #9
    invite1ebe7613

    Re : Choix pompe immergée PAC

    Bonjour,

    A première vue tu dois avoir une grosse pompe de plus de 1kW. Perso, je ferai le choix entre une 550 et une 750W, suivant les besoins simultanés de ta maison. Une 550W si la pompe alimente PAC+WC+jardin, une 750W si la pompe alimente l'ensemble de la maison. C'est un gros puits à l'ancienne ou un forage de petit diamètre ? Et mise sur une marque de qualité, c'est certes un peu cher, mais une géothermie c'est 1400h mini de fonctionnement par an, l'arrosage environ 100h (cent et pas mille!). Perso, je recommanderai du matériel pro et pas du bricomachin. Si tu veux je peux te fournir les marques avec qui je bosse en MP.

    Débit d'eau nécessaire : Puissance de la PAC divisée par l'écart de température souhaité côté capteur : On veut une sortie d'eau à 8°C pour une entrée à 12°C, donc Puissance PAC/4. Donc PAC de 8kW = 2m3/h de débit. C'est un calcul quasi-exact...
    Ecart de température maximum : 5°C pour les données constructeur, 6 ou 7°C en vrai, il ne faut absolument jamais descendre sous les 5°C en sortie, c'est tout. (donc l'écart de température possible dépend de la température la plus basse de la nappe.)

    Bon achat !!!
    PS : 500W de moins sur la pompe x 1500h par an, ça fait un petit billet de 110 € par an quand même ! (0.5kW x 1500h x 0.15€/kWh)

  11. #10
    Jypou

    Re : Choix pompe immergée PAC

    Bonjour,
    Le point faible que vois sur cette installation est le vase d'expansion dont la durée de vie ne devrait pas dépasser 2 ans et la pompe immergée qui consomme peut-être bien plus que le compresseur, faisant tomber le COP autour de 1... ben oui, autant avoir un chauffage électrique.
    Chez moi j'ai la même installation, mais sans pompe immergée. J'ai installé un serpentin au fond de mon puits (buses de 1m de dia) irrigué par la pompe primaire de ma PAC. Or cette pompe ne consomme que 80W au lieu de 1500W ou plus pour une pompe immergée. Il n'y a plus de limite basse décrite par Zoigberg de 5°C en sortie. Je suis descendu à -12°C (pour tester) sans que cela pose un problème de glace dans mon puits. (mais si la temp de sortie reste positive, c'est mieux pour le COP).
    J'ai aussi une pompe immergée qui alimente les wc et machine à laver le linge, arrosage par goutte-à-goutte: pression 0.3bars. Maintien de pression par cuve.
    Je t'invite de faire pareil, et il n'y aura plus de problème d'encrassement d'échangeur.

    Sinon, si tu souhaites simplement remplacer la pompe, il faut savoir pour quelle utilisation. pour arroser avec un jet, il faut surement 3 bars, de même s'il y a une douche à l'étage.
    Puisque la profondeur de la surface de l'eau du puits est à 10m, la pompe doit combattre une Hauteur manométrique de 3+1=4 bars (en plus de perte de charge).

    Or la consommation d'une pompe est proportionnelle à cette pression...
    La pompe primaire de la PAC, si elle irriguait un serpentin la HMT sera égale à la perte de charge des tuyaux, par exemple 0.06 bar (circuit fermé)
    Or la pompe immergée aurait une HMT de 4+0.06=4.06 bars (circuit ouvert)
    Ce qui explique la différence de conso. élec et l'incidence très lourde sur le COP.
    Dernière modification par Jypou ; 20/04/2016 à 17h06.

  12. #11
    invite5aaa4c68

    Re : Choix pompe immergée PAC

    Proposition diabolique de Jypou, référence à ton nombre de messages

    Blague à part, en gros tu as équipé ton puits, qui était à l'origine un forage en circuit ouvert, d'un échangeur eau/eau glycolée pour passer sur un circuit primaire fermé sans pompe d'aspiration ?

    Je suis étonné que ce soit techniquement faisable pour le mettre en place, et par quel biais ?
    As tu réalisé toi-même un échangeur tubulaire (ou acheté dans le commerce ?) que tu as immergé dans ton puits ?

    En tous cas rapport au COP global d'une installation avec pompe immergée, c'est effectivement anormal que le COP global de l'installation ne tienne pas compte de la puissance de cette pompe très énergivore...

  13. #12
    barda

    Re : Choix pompe immergée PAC

    En fait, il est quasi impossible d'optimiser une pompe de puisage pour deux usages aussi différents que l'alimentation d'une pac eau-eau (fort débit sous pression nulle) et l'alimentation d'une maison (faible débit et pression de 3 bars environ); je ne vois même pas comment un tel montage sur une seule ligne est possible...

    Pour la pac, si il y a en rejet dans un puits aux caractéristiques identiques à celles du puits de pompage, il s'agit en fait d'un circuit fermé, qu'il suffit d'amorcer, qui pourra se contenter d'une puissance très faible pour assurer un débit d'environ 2 m3/h. En optimisant finement, un simple circulateur à puissance auto-ajustable pourrait suffire.

    Pour la maison, il faut une pression de 3 bars, en circuit ouvert, donc une pompe plus puissante (mais 500 W suffiront largement) avec ballon-vessie et aquastat.

    Il y a donc un intérêt évident à séparer les deux réseaux; c'est simple, et peu coûteux, avec deux tuyaux d'aspiration, deux crépines et le matériel adéquat sur chaque ligne. La seule limite est que le puits fournisse...

    Deux réflexions incidentes:

    - il est inutile de mesurer le volume exact passant dans l'échangeur de la pac; la seule mesure des températures d'entrée et de sortie suffit (il faut qu'elles se situent dans les limites autorisées par le fabricant de la pac)

    - la solution "jypou" d'un serpentin dans le puits est très dépendante de la mobilité de l'eau dans le puits; il est impératif que cette eau soit renouvelée à vitesse suffisante, sinon, le puits prend en glace (gênant!!!); un léger courant dans la nappe phréatique est assez habituel, mais il n'est ni systématique ni garanti... à vérifier donc

    - le coup du circulateur en lieu et place de la pompe serait à tester; il serait bénéfique à tous coups...
    Dernière modification par barda ; 20/04/2016 à 21h31.

  14. #13
    Jypou

    Re : Choix pompe immergée PAC

    Citation Envoyé par mlsth Voir le message
    en gros tu as équipé ton puits, qui était à l'origine un forage en circuit ouvert, d'un échangeur eau/eau glycolée pour passer sur un circuit primaire fermé sans pompe d'aspiration ?
    J'ai mis une couronne de tuyaux de 50m qui sert d'échangeur au fond du puits que j'ai ajusté au diamètre du puits. Sur 1m de haut le puits est tapissé par le tuyaux en spires. La distance entre 2 spires est de 2 ou 3cm. La quantité de tuyaux immergé est de 60 à 70m selon où se se trouve le niveau de l'eau. A cela s'ajoute 40m de tuyauterie enterrée pour aller du puits à la maison.
    Ce tuyaux-échangeur de 110m (+ 20m de tuyaux non calorifugé dans mon garage) est rempli d'eau glycolée et est raccordé directement à l'aspiration et au refoulement de la pompe primaire (nommé aussi "pompe circuit capteur") de ma PAC. Pour l'été, j'ai prévu la possibilité que cette pompe irrigue en série les ventilo-radiateurs de ma maison, puis les 110m de tuyaux. Cela assure une "climatisation passive" très efficace. Des radiateurs à 18°C suffisent pour maintenir la maison en dessous de 24°C, tout en régénérant le puits.

    Citation Envoyé par mlsth Voir le message
    As tu réalisé toi-même un échangeur tubulaire (ou acheté dans le commerce ?) que tu as immergé dans ton puits ?
    Je ne crois pas qu'un professionnel accepterait de faire ce travail.
    J'ai choisi d'installer ces 70m de tuyaux en tube multicouche DN20, car suffisamment malléable et rigide.

    Citation Envoyé par mlsth Voir le message
    En tous cas rapport au COP global d'une installation avec pompe immergée, c'est effectivement anormal que le COP global de l'installation ne tienne pas compte de la puissance de cette pompe très énergivore...
    En pratique, dès que la profondeur du puits est trop importante (surface de l'eau à plus de 7m de profondeur) il faut absolument raccorder la maison en 0.3 bars (ceci est possible uniquement pour les wc et machine à laver) et non 3bars.

    Citation Envoyé par barda Voir le message
    En fait, il est quasi impossible d'optimiser une pompe de puisage pour deux usages aussi différents que l'alimentation d'une pac eau-eau (fort débit sous pression nulle) et l'alimentation d'une maison (faible débit et pression de 3 bars environ); je ne vois même pas comment un tel montage sur une seule ligne est possible...
    Bien vu.
    Pour que ce soit possible, il faudrait une vanne de réglage (et qu'elle soit bien réglée!) ou un limiteur de débit pour réduire le débit sur l'échangeur donc pour réduire la consommation de la pompe.
    Mais cela restera une aberration économique.

    Citation Envoyé par barda Voir le message
    Pour la maison, il faut une pression de 3 bars, en circuit ouvert, donc une pompe plus puissante (mais 500 W suffiront largement)
    Je ne crois pas que 500W suffise, mais on en reparlera quand gorgibus aura commencé une sélection.

    Citation Envoyé par barda Voir le message
    - la solution "jypou" d'un serpentin dans le puits est très dépendante de la mobilité de l'eau dans le puits; il est impératif que cette eau soit renouvelée à vitesse suffisante, sinon, le puits prend en glace (gênant!!!); un léger courant dans la nappe phréatique est assez habituel, mais il n'est ni systématique ni garanti... à vérifier donc
    Je n'ai pas la chance de gordibus d'avoir de l'eau renouvelée de façon suffisamment importante pour maintenir 12°C.
    Mon puits a été creusé jusqu'à atteindre une couche étanche à 7,20m de profondeur. Juste au dessus de cette couche, il y a une couche de sable. Depuis 1998, la hauteur d'eau varie de 2m à 7m. L'eau monte uniquement quand il pleut et redescend si je pompe beaucoup (utile pour vider pour poser mes tuyaux) ou après 3 mois sans pluie. L'eau n'est renouvelée que par ce mouvement de va et vient. Grace à la couche de sable mon puits est un puisard qui draine sur une grande surface de terrain 2000m2, si je devine bien la forme de la couche étanche.

    Mon installation est une solution qui ressemble plus à une géothermie horizontale que verticale.
    La surface de mes buses au contact du sous-sol est un peu plus faible que la surface du mélange béton-argile au contact du sous-sol dans le cas d'un forage vertical.
    La longueur de tuyaux dans mon puits est un peu plus faible que dans un forage vertical, mais si cela s’avère nécessaire, je peux installer une 2nd couronne.
    Mais comme pour un captage horizontal, c'est la pluie qui rehausse et régénère la température du sous-sol: le puits se rempli avec l'eau à 12°C stockée dans le sable (de même lorsque j'utilise ma pompe immergée).
    Je n'ai jamais eu de formation de glace dans le puits, et s'il s'en forme je pourrait récupérer beaucoup de chaleur latente et la glace ne devrait jamais descendre en dessous de 0°C (car il faudrait pour cela que toute l'eau du puits gèle)
    Je n'ai jamais vu de givre se former sur tuyaux aérien présent dans le puits entre la surface de l'eau et le réseau enterré (dans le garage il peut y avoir 1mm de givre, quand l'eau descend à -7°C). Même si le tube multicouche est utilisé dans les planchers chauffants, ce n'est pas un excellent conducteur.

    Pour l'instant, il me semble utile si le niveau d'eau est bas, de régénérer mon sous-sol grâce à la clim passive, en fin d'été l'eau est à 18°C au lieu de 12°C

  15. #14
    barda

    Re : Choix pompe immergée PAC

    Une pompe multicellulaire de qualité d'une puissance de 500 W fournira entre 1,5 et 2 m3 à l'heure à 3 bars, soit 30 L/mn, ce qui est plus que suffisant pour un usage domestique...

    Pour la pac, une pompe encore plus faible fournira aisément les 2 m3/h nécessaires, à 10 m de hmt totale; en fait, s'il y a rejet à la même profondeur une puissance très faible sera suffisante... La difficulté, c'est justement de trouver suffisamment faible...

    Une nappe phréatique est souvent le siège d'un faible courant horizontal qui renouvelle l'eau en permanence; il n'y a pas besoin d'attendre la pluie... Le BRGM a une carte très détaillée de l'hydrogéologie en France et peut donner des indications précises pratiquement partout, dans tous les départements; il suffit souvent de le contacter pour bénéficier de toutes les informations utiles.

  16. #15
    Jypou

    Re : Choix pompe immergée PAC

    Citation Envoyé par barda Voir le message
    Une pompe multicellulaire de qualité d'une puissance de 500 W fournira entre 1,5 et 2 m3 à l'heure à 3 bars, soit 30 L/mn, ce qui est plus que suffisant pour un usage domestique...
    Pour avoir 3 bars mini livré à la maison, il faut que le pressostat coupe par exemple à 4 bars et enclenche à 3 bars, ce qui implique que la pompe fournisse 5 bars.
    Ceci en supposant que le niveau du puits ne descende pas en dessous de 10m.
    D'autre part le débit est trop faible si on veut arroser par jet d'eau.
    De toute façon, la conso annuelle sera faible car la durée d'utilisation sera faible, bien plus faible que la durée d'utilisation de la PAC.
    La pompe surpuissante actuelle peut être récupérée pour ça, puisque le pressostat coupe dès que 4 bars sont atteints. Mais à vérifier si le remplissage n'est pas trop violent.

    Citation Envoyé par barda Voir le message
    Pour la pac, une pompe encore plus faible fournira aisément les 2 m3/h nécessaires, à 10 m de hmt totale; en fait, s'il y a rejet à la même profondeur une puissance très faible sera suffisante... La difficulté, c'est justement de trouver suffisamment faible...
    Si je suis bien ton raisonnement et le mène jusqu'au bout, tu proposes que le refoulement du tuyaux de rejet soit sous la surface de l'eau du puits: on aura alors un circuit fermé avec une mise à l'air libre au point bas de ce circuit. On n'aurait plus de hauteur statique à combattre.

    Oui mais le problème est qu'on aura alors un tuyau en dépression.
    Le seul tuyau qui résiste à la dépression est le tuyau flexible annelé, je ne sais pas jusqu'à combien, je ne crois pas qu'on puisse l'enterrer. Les autres tuyaux vont s’aplatir jusqu'à se boucher.
    En supposant cette contrainte mécanique résolue, on aura jusqu'à 0 bars absolu théorique au point haut, pompe à l'arrêt, ce qui engendre une formation de gaz importante par dégazage par tirage au vide (ou formation de vide). Or il faudra évacuer ce gaz au moins au démarrage de la pompe, et pour cela il faudra qu'elle soit assez puissante pour combattre 10m hmt.
    En régime établi, il y aura aussi une partie du tuyau en dépression, facilitant une formation de gaz qu'il faudra combattre car à contre-courant.

    Je suis sceptique sur l'idée de "rejet à la même profondeur", mais je trouve l'idée d'avoir 2 pompes immergées intéressante.
    Dernière modification par Jypou ; 21/04/2016 à 23h52.

  17. #16
    barda

    Re : Choix pompe immergée PAC

    Un pressostat coupant à 3 bars et ouvrant à 2 bars convient parfaitement pour une maison; l'eau du puits, si j'ai bien compris, se situe à moins de 10 m de profondeur puisque la pompe immergée est à 10 m; ce qui compte dans la hmt, c'est le niveau de l'eau, pas la profondeur de la pompe ou de la crépine; mais il est vrai que gorgibus ne nous donne aucune indication sur le niveau de l'eau.... bof, le débit nécessaire à l'utilisation domestique n'est guère déterminant, et si on veut une pompe de 750 W, moi ça ne me pose aucun problème... L'essentiel est que cette pompe ne doit pas être la même que celle qui alimente la pac...

    Pour ce qui est de la pompe destinée à la pac, oui, il y a tout intérêt à ce que le tuyau de rejet rejoigne la nappe; c'est la meilleure façon de limiter au maximum la hmt à vaincre par cette pompe, qui serait alors égale aux seules pertes de charges du circuit (soit bien peu de choses); inutile de rechercher des complications avec un hypothétique "dégazage" ou d'hypothétiques écrasements de tuyaux: le clapet de départ retiendra les 5 ou 6 m de colonne d'eau montant jusqu'au point le plus haut (le tuyau sera alors sous pression), le tuyau descendant ayant toute chance de se vider (surtout si on ajoute un clapet de purge au point haut). Inutile donc de se préoccuper d'un dégazage qui n'aura ni le temps ni les raisons d'exister (l'eau est systématiquement renouvelée à chaque démarrage), ni d'un écrasement qui lui non plus n'a aucune raison de se produire, la pression dans le tuyau n'étant, au plus bas, qu'à la pression atmosphérique; un vulgaire PE noir fera l'affaire.

    L'intérêt majeur est que la pompe n'aura à vaincre en régime stable qu'une hmt très faible, et au démarrage une hmt de 5 ou 6 mètres pendant quelques secondes (toutes les pompes sont capables de cela, le débit est un peu plus faible, c'est tout).

    Reste surtout à voir si le diamètre du forage est capable d'accepter une pompe plus un tuyau (obligatoire si on met deux pompes) ou si le niveau de la nappe permet d'utiliser une ou des pompes de surface, ce qui serait tout bénéfice...

    J'ai juste une question à poser à gorgibus (je m'étonne d'ailleurs que personne ne l'ait posée): quel est la profondeur de la surface de ta nappe? C'est une donnée essentielle pour le choix d'une pompe.

    N.B. il existe nombre de pompes immergées ou de surface de 350 W tout à fait capables de répondre aux besoins de la pompe à chaleur(lowara, jetly, flygt, grundfos, salmson etc...)... Si on se creuse un peu la cervelle et que l'on tape du côté des pompes de chauffage dernière génération (mais il faut que l'eau se trouve à moins de 7 mètres), la puissance nécessaire descend aux environs de 10 Watts; ça vaut le coup pour le COP réel de la pac...

    A plus...

  18. #17
    Jypou

    Re : Choix pompe immergée PAC

    Autres données essentielles manquantes pour le cholx d'une pompe ou d'une solution technique: quel est le diamètre du forage (ou du puits)?
    quel est le diamètre de la canalisation en place?

  19. #18
    invitea07b7a10

    Re : Choix pompe immergée PAC

    Bonjour,

    Je déterre un sujet qui m'a beaucoup intéressé.
    Je suis dans une maison de 6 ans, RT2012.
    Souhaitant remplacer ma chaudière gaz par une PAC avec captage (forage de 60m servant déjà partiellement à l'eau sanitaire (douches, WC) et jardin), et rejet dans puisard de 4m de profondeur sur 1m de diamètre, notre sol étant très rocheux, il draine bien), j'aimerais utiliser mon système actuel pour alimenter la PAC, à savoir donc une seule ligne.

    J'ai bien lu que ce n'était pas recommandé pour le COP, mais techniquement, je ne vois pas ce qui empêcherait sa réalisation et je me demande aussi s'il est préférable d'avoir une pompe puissante qui fonctionne par intermittence peu longtemps, ou une pompe de faible puissance, mais qui fonctionne en continu pour le COP.

    Ma configuration actuelle est:
    Pompe de forage de 1000W 8.4M3/h, 9.2bars, qui alimente un ballon-vessie de 500L en 4" (Remplissage en 3mn environ pour passer de 3.5 à 6.8 bars). Ensuite, en sortie de ballon-vessie je réduit la pression à 3.5bar (grande maison où il faut pousser à l'étage).

    Mon idée serait de mettre un réservoir (entre 100L et 200L) non pressurisé avec un interrupteur flotteur qui coupe une électrovanne dès qu'il est plein et l'ouvre sous un certain seuil, alimenté par une dérivation à la sortie de mon ballon-vessie, avec un réducteur de pression réglé en fonction du débit réclamé par la PAC qui viendrait puiser l'eau du réservoir, ce qui demanderait une très faible puissance à la pompe primaire car placée juste à côté.

    Le tout étant dans mon sous-sol non isolé mais dont la température est à environ +10° par rapport à la température extérieure en hiver.

    Avantages qui j'y vois:
    1 - Selon mes vieilles notions de physique, l'eau sous pression monte en température, du coup j'imagine que l'eau en sortie du ballon vessie sera un poil plus chaude qu'en entrée, ce qui profitera à la PAC.
    2 - Pour des températures extérieures au dessus de 5°, mon sous-sol aurait une température plus élevée que l'eau, ce qui pourrait substantiellement augmenter l'eau de quelques 10e de degrés.

    Ma réflexion est-elle loufoque ou est-ce envisageable ?
    Merci d'avance pour vos réponses.

  20. #19
    Bounoume

    Re : Choix pompe immergée PAC

    en attendant les avis des spécialistes ès chauffage/énergies : remarques basiques:
    -non, la mise sous pression d' un liquide n' en change pas la température (le liquide est quasi incompressible).
    Pour info, c' est la compression adiabatique d' un GAZ qui en augmente la température... et, de toutes façons, la l' énergie (chaleur) correspondant au réchauffement a été, en totalité, consommée par le compresseur qui a comprimé le gaz.... Aucun bénéfice en matière de rendement....
    -la température du sous-sol (donc de la nappe phréatique si il y en a) est habituellement de 12 ° C, en plaine, et en France......, en l' absence bien sûr de montées hydro-thermales.... et de la proximité d' un volcan! .....
    Tu parles d' un forage de 60 m de profondeur... A cette profondeur, la température ne dépend pas de la saison, elle est TRES constante toute l' année.
    Pas du tout sûr que ton sous-sol soit bien plus chaud....

    Quant au réservoir auxiliaire, avec une pompe supplémentaire (qui va consommer de l' électricité) je n' y trouve aucun intérêt....
    Tu disposes du ballon principal, pressurisé entre 3.5 et 6 bars.....
    Les marchands de matériel pour plombiers vendent de tout bêtes réducteurs de pression, passifs, qui peuvent réduire à 2 bars par exemple. D' ailleurs tu en as déjà un réducteur , pour réduire à 3.5 bars" (grande maison où il faut pousser à l'étage)" sic.
    Tu en achètes un autre, tu l' alimentes avec ton gros ballon, et derrière, avec la pression bien régulée, tu places un réducteur de débit, réglable, ET (en série) une électro-vanne commandée par la PAC.
    Pourquoi? Simplement parce qu' il est idiot de consommer de l' eau (et l' électricité pour la pomper) quand c' est inutile, quand la PAC ne tourne pas.....


    Autre remarque: les pompes immergées, ça n' aime pas beaucoup les démarrages trop fréquents (durée de vie réduite... et surconsommation électrique..)
    Pour en réduire la fréquence tu peux avoir intérêt à tripler voire plus la capacité du 'gros ballon-vessie'........

    Pour ce qui est des caractéristiques pompe immergée/HMT/débit à charge nulle.... et débit nécessaire pour la PAC.... attends l' avis des spécialistes....
    rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)

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