Bonjour,
Il s'agit d'une maison de ville lyonnaise RDC, R+1 et R+2 en combles aménagés. Construction en machefer (béton de scories) des années 1920-1930.
Je vais faire remplacer toute la couverture car elle est globalement fatiguée.
A cette occasion je m'interroge sur l'isolation de la toiture par l'extérieur.
L'objectif n°1 est d'améliorer le confort d'été et en particulier de limiter la durée d'utilisation, la puissance et donc la conso d'une climatisation multi-split que je compte faire installer dans la même opération.
L'inertie thermique est un peu meilleure que dans la plupart des pavillons modernes car les murs font plus de 40 cm d'épaisseur mais on n'en ressent l'effet qu'au RDC et R+1.
J'ai reaménagé le R+2 en 2013 moi-même avec isolation en LDV des rampants et du comble perdu depuis l'intérieur. Les choix techniques et la mise en oeuvre ne sont donc pas forcément optimaux ni même conformes aux règles de l'art...
J'ai trois scénarios :
1) Ajouter un isolant extérieur au dessus des chevrons sans modification de l'existant.
2) Idem que 1) mais avec dépose de toute la LDV intérieure, depuis l'extérieur après retrait des voliges.
3) Réfection couverture/zinguerie sans ajout d'isolation extérieure, mais contre-lattage significatif sous les tuiles et ajout d'une membrane de sous-toiture HPV réfléchissante. (et non un de ces isolants multicouches qui sentent l'arnaque à plein nez).
La solution 1 semble poser de gros risques de dégradation de la charpente, qui se trouverait prise en sandwich entre deux isolants, même avec un produit perméable à la vapeur comme la LDR ou les panneaux de fibres de bois.
La solution 2 serait peut-être la meilleure mais elle n'a de sens que si on envisage à terme de refaire un partie du placo intérieur sous les rampants : beaucoup de travaux intérieurs pour des gains peut-être peu sensibles en thermique, acoustique et hauteur habitable (+10-15cm) par rapport à la situation actuelle.
La solution 3 est frustrante car elle donne le sentiment de pas pleinement profiter de l'occasion unique du détuilage pour améliorer la perf thermique. Néanmoins c'est peut-être ce qu'il y de mieux à faire. Et elle a deux avantages : aucun risque de surcharge de la charpente ancienne à la tenue incertaine, et cout inférieur.
NB je travaille bien entendu aussi sur les autres leviers comme la limitation des apports solaires, la chasse aux entrées d'air, la ventilation nocturne, etc... L'ITE des parois n'est pas envisageable dans mon cas.
Je vais consulter des artisans mais je penche plutôt pour le 3).
Qu'en pensez-vous ?
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