Je me triture les neurones pour concevoir une maison bioclimatique et ma question du soir porte sur le solaire passif pour alléger ma future facture énergétique. Quelle est la solution la plus efficace : une véranda encastrée avec double vitrage peu-émissif ou de grandes baies vitrées (elles aussi en double vitrage peu émissif) sur toute la façade sud ? Il me semblait qu'une véranda encastrée avait un rendement très intéressant mais une phrase lue dans un document élaboré par O. SIDLER m'a un peu interpellé (p36, chapitre sur la taille de la surface vitrée d'une véranda, le document pdf s'intitule guide_Sidler_et_Ademe_bioclima tisme):
"Paramètre le plus influent, la surface vitrée est un compromis entre les besoins hivernaux et les risques de surchauffe en été. Mais avec une bonne conception, ceux-ci restent minimes. On est donc tenter de dire, sans provocation, que la surface vitrée doit être la plus grande possible. La vraie limite est généralement d’ordre économique. On considère souvent qu’il faut environ trois fois plus de surface vitrée sur une véranda qu’en gain direct pour générer les mêmes économies d’énergie."
Merci de bien vouloir éclairer ma lanterne.
Quelques précisions sur la future maison : environ 150 m2 (100 au RDC et 50 sous les toits), exposition plein sud, dans les Hautes-Alpes (300 jours de soleil par an), 700 mètres d'altitude), batîment de forme compacte, isolation : R = 4 pour les murs et 6 pour le toit.
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